samedi 23 février 2013

Chroniques de la vie du Bleu et du Chef

Bonjour à toutes et à tous,

Voici une petite compilation de morceaux de la vie du Bleu et du Chef, des scénettes véridiques qui se sont déroulées au boulot ce jeudi :

Arrivé le matin, le Chef salue le Bleu qui a un pull gris (détail important) :

Le Chef : Bonjour le Bleu, dans toute sa bleutitude grise !
Le Bleu : C'est plutôt le gris, et pas le bleu.
Le Chef : Non, le Bleu, tu es le Bleu dans toute ta bleutitude grise. N'oublie pas : le Chef décide.
Le Bleu : Mais le Bleu rétorque.
Le Chef : Alors le Chef sanctionne.
Le Bleu : Et le Bleu se moque.

Conclusion : Le Bleu et le Chef sont poètes dès le matin (ce qui est un exploit pour le Bleu).

Un peu plus tard (genre 1/4 heure plus tard), le Bleu entre dans le bureau du Chef et lui pose une question. Une fois. Deux fois. Trois fois. Le Bleu se résout alors à l'évidence : le Chef a des problèmes d'oreille (et aussi des problèmes de sommeil). Ce qu'il fait remarquer au Chef avec bienveillance (toujours la bienveillance).

Le Chef : Que veux-tu, c'est l'âge !
Le Bleu : Là, je vous imagine comme Old Timer dans Lucky Luke avec le cornet - "Hein ? Comment ? Qu'est-ce qu'il dit ?"
Le Chef : Tu veux dire que j'ai besoin d'un sonotone, le Bleu ? Mais quelle insolence ! Quelle insolence !

Conclusion : Il n'y a pas que le Bleu qui est déglingué, ce qui tendrait à renforcer la théorie selon laquelle le Chef est un être humain comme les autres. Si, si, je vous jure.

Beaucoup plus tard dans la journée. Le Bleu insiste pour rester aider son autre chef. Le Chef arrive alors et décide de trancher de manière radicale la discussion :

Le Chef : Le Bleu, rentres chez toi ou alors je te plie en quatre et je te renvoie en colis chez toi. 
Le Bleu : Vous voyez, votre argument aurait plutôt tendance à me pousser à rester, par esprit de contradiction. 
Le Chef : Le Bleu, tu n'es pas possible !
Le Bleu : Et puis, faudrait encore que vous réussissiez à m'attraper pour me mettre en colis.
Là, le Chef hausse un sourcil plus que dubitatif :
Le Chef : Tu crois que tu peux me résister, le Bleu ?
Le Bleu : Essayez toujours !
Sur ces entrefaits, the Bold Bold arrive à la rescousse du Chef :
The Bold Bold : Hé, toi, menace pas mon pote !
Le Chef : T'es foutu, le Bleu !
Le Bleu : Ouh là ! Je tremble.
Le Chef : Mais quelle insolence, ce Bleu, quelle insolence !

Conclusion : Même pas peur !!

J'espère que ces scénettes vous ont plu. Dégustez-les car vous n'en aurez pas des nouvelles avant un bon moment. Ben oui, le Chef est en vacances, il va pouvoir se reposer tranquillement (et le Bleu aussi ;-) )

Bon weekend à toutes et à tous 



 


mardi 19 février 2013

Un mythe s'effondre...

Vous croyez le Chef parfait ou pas loin de l'être ? D'une intelligence bien au-dessus de la moyenne, égale à Dieu (n'oublions pas que de temps en temps, le Chef se compare au dit Dieu car il est clairvoyant, omniscient et omnipotent) ? 
Cruelle désillusion !
Au détour d'une conversation avec le Bleu, le Chef a ainsi fait ce terrible aveu :

"Le Bleu, éclaire-moi, j'ai le cerveau lent."

Dire que le Bleu en a été surpris, c'est peu dire : lui qui croyait jusque-là que le cerveau du Chef carburait à 200 à l'heure, prêt à débattre de grands sujets philosophiques dès le lever.
Oui, décidément, un mythe s'effondre...

PS : Cette note n'a d'importance que pour satisfaire le Chef et prouver au dit Chef que le Bleu, tant bien que mal, tient la route :-)

Bonne soirée à toutes et à tous


dimanche 10 février 2013

Une page littéraire

Au détour d'une lecture, le Bleu est tombé (sans se faire mal) sur un extrait qui, étrangement, a fait écho en lui. 
Voici le dit extrait :

" - Voyez-vous, le Bouc Émissaire n'est pas seulement celui qui, le cas échéant, paye pour les autres. Il est surtout, et avant tout, un principe d'explication, monsieur Mallaussène.
(Je suis un "principe d'explication" ?)
- Il est la cause mystérieuse mais patente de tout évènement inexplicable.
(Et par-dessus le marché, me voilà une "cause patente" !)"
(Daniel PENNAC, Au bonheur des ogres)

Avouez que le portrait du Bouc Émissaire ressemble quelque peu à celui du Bleu tel que le décrit le Chef. D'autant plus que le Chef a lui-même recommandé cette lecture.
Donc : si le Bleu = le Bouc Émissaire = explication à tous les maux du monde (genre, c'est pas ma faute, c'est la sienne, c'est lui l'éternel coupable !)
Sympa !
Bon, le Bleu/Bouc Émissaire peut se rassurer : s'il est le grand coupable, c'est pour la bonne cause.

" [...] l'élimination du mal absolu devait avoir lui sous les yeux de son symétrique, le bien intégral, le Bouc Émissaire, symbole de l'innocence persécutée : mézigue. Oui, il fallait que le Saint assistât à l'anéantissement des démons."
(Daniel PENNAC, Au bonheur des ogres)

Conclusion :À quand la canonisation du Bleu ? 

PS : Si vous n'avez pas lu cet ouvrage de Daniel Pennac, je vous le conseille - et je remercie le Chef ainsi que le Presque Bleu (devenue entretemps Chef Bleu) de me l'avoir conseillé.

Bon dimanche soir et bonne lecture

lundi 4 février 2013

L'examen médical du Bleu

Un Lundi matin comme les autres.
Comme chaque lundi matin, le Chef salue le Bleu et lui demande comment s'est passé son weekend. Jusque-là rien d'anormal.
Sauf que cette simple conversation se transforme en examen médical :

Le Chef : Comment est ton œil, le Bleu ? Pas trop torve ? Non, ça a l'air d'aller...
Notez une pointe de déception dans la voix du Chef : eh oui, la vie décadente du Bleu n'est plus ce qu'elle est, le Bleu s'est assagi...

Le Bleu : Eh oui, il n'est pas aussi torve que le vôtre la semaine dernière...

Là, le Chef marque un temps, dubitatif : mais que peut bien raconter encore le Bleu ?

Le Bleu : Vous savez bien, la semaine dernière, vous avez dit que vous aviez l’œil torve...
(NB : l'état du Bleu peut donc contaminer le Chef. Bon à savoir)
Le Chef : N'importe quoi, le Bleu ! Tu as mal entendu.
Le Bleu : Pourtant, c'est ce que vous avez dit... (notez le besoin qu'a le Bleu de se justifier alors qu'il n'est pas en tort...pour une fois)
Le Chef : Tu entends n'importe quoi, le Bleu, tu devrais aller voir un ORL.
Le Bleu : Un ORL ? Déjà que la dernière fois, vous vouliez me faire passer un scanner.
Le Chef : Ben oui, le Bleu, un ORL pour les oreilles et un scanner pour...
Là, le Chef n'achève pas ses paroles, mimant juste le geste d'un Bleu qui aurait un grain dans la tête. Le message est passé...

Conclusion : Le Bleu devrait peut-être arrêter de contredire le Chef s'il ne veut pas passer au bistouri... oui mais ça serait moins drôle ;-)
Et puis, n'oublions pas que le Bleu est une maladie donc les médecins ont de quoi faire avec lui (et en premier lieu, le Chef)

Bonne soirée médicale à toutes et à tous