vendredi 26 avril 2013

Chroniques de la vie du Bleu et de son Chef (2)

Pour faire plaisir au Chef qui s'est plaint en début de semaine de ne plus avoir de note à lire (à croire que le Chef s'ennuie), voici donc une petite compilation des dernières vacheries que se sont lancées le Bleu et le Chef cette semaine :

1) Le Bleu a parfois le privilège de pouvoir arriver un peu plus tard le matin et donc de pouvoir dormir un peu plus. Les bienfaits du sommeil sur le Bleu ont bien sûr été remarqués par le Chef dès le matin quand le Bleu est arrivé :

Le Chef : Tiens, le Bleu, avec l’œil pétillant et reposé... C'est tellement rare. 

Conclusion : Pour avoir un oeil pétillant et faire plaisir au Chef, le Bleu doit commencer très tard le matin. Ou devenir une poule et se coucher très tôt. Au choix.

2) Le Chef corrige une lettre administrative réalisée par le Bleu qui est mal organisée (la lettre, pas le Bleu) selon lui :

Le Chef : Là, tu vois, tu descends le texte pour éviter tout ce blanc de page, tu mets ta signature là... 

Au final, la lettre était toute entourée des cercles noirs de correction du Chef (ça aurait été pire en rouge). Le Bleu s'exécute, corrige la lettre et la montre fièrement au Chef :

Le Chef : Là, tu vois, c'est mieux, c'est équilibré. Tu ne trouves pas ?
Le Bleu : Vous savez, moi, l'équilibre.
Le Chef : Oui, c'est vrai, j'oubliais, tu es déséquilibrée.
Le Bleu : Déséquilibrée ? Dans quel sens ?
Le Chef : Je te laisse deviner...

Règle n°1 de survie du Bleu : Ne jamais tendre le bâton au Chef - il s'empressera de s'en servir pour battre le Bleu (métaphoriquement, bien sûr...quoique).

3) À la cantine, le Chef et le Bleu partagent leur repas avec des collègues qui ne sont pas au fait du surnom du Bleu :

Le collègue 1 : Le Bleu, c'est parce que t'es nouvelle, c'est ça ?
Le Bleu : Ça fait 2 ans que je suis la nouvelle.
Le collègue 2 : Ça ne fait que 2 ans ? Je pensais plus...
Le Bleu : Eh oui, je commence à faire partie des meubles... Mais bientôt, ça va changer, je ne serai plus le Bleu.
Le Chef : Pourquoi ?
Le Bleu : Ben, il y aura bientôt une nouvelle.
Le Chef : Ce que ne comprend pas le Bleu, c'est que ce surnom, c'est plus que lié au fait qu'elle est la dernière. C'est plus qu'un surnom. C'est tout une manière d'être. Elle est le Bleu.
Le collègue 1 : Oui. Et en plus, elle le cultive.
Le Chef (triomphant) : Ah ! Tu vois, le Bleu ! Je ne suis pas le seul à penser que tu es et resteras le Bleu.
Le Bleu : Forcément, vu comment vous l'avez présenté, il ne pouvait être que d'accord.

Conclusion : Qui a dit que le Bleu était de mauvaise foi ? Même pas vrai !

4) Et pour finir, la dernière réplique du Chef au moment de partir en weekend :

Le BleuCa y est, vous nous abandonnez.
Le Chef : Toi, le Bleu, avec plaisir.

Conclusion : Mouais... Qui aime bien châtie bien, paraît-il.

Et pour finir, une spéciale dédicace au Chef - parce que malgré tout, le Bleu aime bien son Chef -, et à tous ceux et toutes celles qui, parfois, peuvent avoir le moral dans les chaussettes et être désabusé(s) de l'être humain : " Don't Worry, Be Happy ! "

Très bon weekend à tous et à toutes









mercredi 3 avril 2013

60 millions de Bleus

Comme annoncé à la fin de la note d'hier, la réaction du Chef ce matin, en découvrant ladite note, a été sans appel. 
Le Chef a ainsi éclaté de rire - ce qui a quelque peu rassuré le Bleu (oui, le Bleu a toujours un peu peur de la réaction du Chef à la lecture de ce blog) et a soupiré :

Le Chef : Ah ! Le Bleu ! Tu resteras longtemps le Bleu avec des raisonnements, comme ça.

Et là, le Bleu a eu une soudaine lueur de lucidité et surtout un vent de nostalgie en réalisant depuis combien de temps il était le Bleu.

Le Bleu : Vous vous rendez compte que cela fait déjà 2 ans ?
Le Chef : 2 ans ?
Le Bleu : Oui, 2 ans, le 1er avril...
Le Chef (en riant) : Eh oui, tu es une grande farce, le Bleu !
Le Bleu : Oui, mais à croire que vous aimez bien cette farce vu que vous me gardez, et même vous me donnez une promotion...
Le Chef : Non, le Bleu, c'est toi qui t'accroches ! On dirait d'ailleurs un poisson ventouse...
Le Bleu : Charmant ! Maintenant, je suis une sangsue.
Le Chef : Non, tu sais, tu me fais penser à ces poissons qui ont des ventouses et qui s'accrochent aux rochers (là, imaginez la gestuelle). Et moi, je m'amuse depuis 2 ans à t'étudier, comme ces gens qui étudient les animaux, et à te voir ainsi t'accrocher et à analyser tout ce qui fait ton être. En fait, tu es comme l'ornithorynque, le Bleu : tu es faite de plein de choses bizarres, extraordinaires à étudier...
Le Bleu : Ah bon ? Et de quelles choses suis-je donc composée alors ?

Là, le Bleu s'attend donc aux yeux chassieux, glauques, etc. Mais le Chef renouvelle son répertoire des qualificatifs bleuesques (c'est pour ça que c'est le Chef) :

Le Chef : La perfidie, le côté poisson ventouse qui s'accroche...

Donc si l'on résume, le Bleu aujourd'hui, dans la tête du Chef, ressemble à ça :


Dire que cette représentation animalesque ne réjouit guère le Bleu, c'est peu dire. Au contraire du Chef qui conclut, dans un éclat de rire :

Le Chef : Ben voilà, t'as une nouvelle note de blog !

En effet.

Conclusion : À quand un documentaire animalier sur la vie du Bleu ? 

Bonne soirée à tous

mardi 2 avril 2013

Le retour du Chef : 4e

(en écrivant ce titre, je me rends compte qu'il faudrait que je me renouvelle dans les titres - fermons cette parenthèse)

Tout d'abord, toutes mes excuses pour ce long silence. Oui, je sais, vous étiez en manque des aventures rocambolesques du Bleu et du Chef digne du "Muppet Show" (et c'est pas moi qui le dis !). Mais que s'est-il donc passé ? vous demandez-vous, angoissé(e).
Eh bien, entre autres, le départ du Chef pour un pays lointain et glacial.
Malheureusement pour le Bleu, les rennes n'ont pas voulu le garder et le Chef est revenu. Bon, le Bleu doit être honnête : le Chef lui aurait manqué. Un peu.
(oui, le Bleu apprend petit à petit la flagornerie - il était temps en 2 ans... mince, 2 ans déjà !!! - Refermons la parenthèse).

Le Chef est donc revenu. 
Et le Bleu l'a accueilli comme il se doit. C'est à dire avec taquinerie et perfidie.
En tout Bleu qui se respecte en somme.
Suite à une perfidie du Bleu (sa mémoire lui faisant défaut à cette heure, vous ne saurez pas la contenance de cette perfidie mais c'en était une d'après le Chef), le Chef persifle :

Le Chef : Vois-tu, le Bleu, je note tous tes petits mots, tous tes actes, tes perfidies pour pouvoir mieux les utiliser après contre toi au moment voulu. Alors méfiance !

Hahahaha ! Même pas peur !

Le Bleu a d'ailleurs continué ses perfidies contre le Chef à midi (qui a dit que le Bleu était suicidaire ?), ce qui lui a valu un soupir du Chef :

Le Chef : Le Bleu, mais quelle insolence ! Tu n'es pas possible !
Le Bleu : Ce n'est pas de l'insolence, je suis juste réaliste...
Le Chef : Et perfide, en plus de ça.
Le Bleu : C'est pour mieux vous remettre dans le bain. Je vous mets en tension.

Eh oui, c'est le monde à l'envers : c'est le Bleu qui désormais met le Chef en tension positive. Mais où va-t-on ? 
C'est à tel point le monde à l'envers que face au Bleu qui évoque l'air fatigué du Chef à une collègue, le Chef se rapproche et lance :

Le Chef : Oui, j'avais les yeux... chassieux !

Mon Dieu ! Le Chef est entrain de muter en Bleu !! Help !!
...
...
Mais attendez, c'est une bonne nouvelle : ça veut peut-être dire que le Bleu, lui, se mute en Chef.
Bon, m'est avis que le Chef, en lisant ces lignes, va vite contredire le Bleu. Mais c'est quand même beau de rêver, ne serait-ce que quelques secondes.

Bonne soirée à tous et Bon retour au Chef parmi les Bleus :-)