vendredi 19 juillet 2013

Chipoteries bleuesques

Bonjour à toutes et à tous,

Les vacances du Chef et du Bleu se poursuivant, continuons l'exploration des vieux dossiers de la vie du Bleu et du Chef. D'autant plus que cette note est dans la continuité de la précédente puisqu'elle met en scène le trio infernal Chef-Bleu-Bold Bold.

Contexte
Dans le cadre de leur travail, l'équipe du Chef reçoit la visite de partenaires étrangers du monde entier. The Bold Bold est celui qui s'occupe de les accueillir (je vous schématise en gros, son boulot ne se limite pas qu'à cela). Ainsi, il y a quelques temps, l'équipe avait reçu une délégation chinoise. Qui dit chinois, dit parler chinois - et vu qu'aucun de nous n'a de licence en chinois, nous avons donc fait appel à une interprète. 
Cette interprète, fort sympathique, est le pivot de cette histoire car tout a tourné autour de son prénom : Sin Sin*
Or, le Bleu a entendu the Bold Bold l'appeler "Sin Sin" et le Chef simplement "Sin". 
Alors, Sin ou Sin Sin ?
Le Bleu aime comprendre. (Oui, le Bleu se pose des questions existentielles).
Le Bleu demande alors au Chef et à The Bold Bold quel est le vrai prénom de l'interprète : Sin ou Sin Sin ?

The Bold Bold : Ben, Sin Sin.
Le Chef : Ah bon ? Moi, je l'ai toujours appelée Sin.
Le Bleu : Ah vous voyez ! C'est quoi alors son vrai prénom ? 

Là, face à l'insistance du Bleu (quand le Bleu veut savoir quelque chose, il veut savoir), le Chef et the Bold Bold soupirent. 

Le Chef (à the Bold Bold) : Tu vois ce que j'endure tous les jours...
The Bold Bold : Elle est pas possible !
Le Bleu : Ben non, je veux simplement savoir quel est son prénom : Sin ou Sin Sin.

Le Chef décide alors de sortir l'arme fatale : la carte de visite de l'interprète. 
Or, sur cette carte de visite, il est marqué "Sin Sin + Nom de famille" et l'adresse courriel reprend "Sin".

Le Chef : Tu vois, le Bleu, c'est donc bien Sin.
Le Bleu : Ben non, là où y a le nom, c'est marqué "Sin Sin" donc c'est "Sin Sin".
Le Chef : Regarde, là, son mail, c'est marqué "Sin".
Le Bleu : Oui mais le mail, ça ne veut rien dire. On met ce qu'on veut dans une adresse mail. C'est comme un surnom. Donc, ce qu'il faut prendre en compte, c'est le nom là, où y a marqué "Sin Sin". C'est comme vous : en haut, on met Chef et dans le courriel, on peut mettre " Chef chef", par exemple.
Le Chef : Le Bleu, tu n'es pas possible.
Le Bleu : J'aime bien savoir, c'est tout. 
The Bold Bold C'est pire que ça : tu ergotes là !
Le Bleu : Ergotes ? Qu'est-ce que ça veut dire ergoter ? 
Le Chef (à the Bold Bold) : Quand je te dis que le Bleu n'est pas possible...
The Bold Bold : Ah oui, je vois ça !
Le Chef : C'est du boulot tous les jours, pour essayer de sortir le Bleu de la fange de l'inculture.
Le Bleu : Désolée de ne pas connaître le vocabulaire des quinquas.
The Bold Bold : Ouh ! Elle est teigneuse, en plus ! Ergoter, cela veut dire que tu chipotes, tu pinailles...
Le Bleu : Ah oui, ça me correspond bien en fait.

Et le Bleu, en bonne chipoteuse/pinailleuse, ne lâche toujours pas l'affaire et relance le Chef alors qu'un collègue passe dire bonjour :

Le Bleu : Alors, Sin ou Sin Sin ?
Le Chef (au collègue) : Tu vois, ce n'est pas facile tous les jours. Il faut beaucoup de patience. Le Bleu est vraiment un boulet, parfois.
Le Bleu : Ben, merci.
Le Chef : Au point que là, j'envisage de couler du béton autour de ses chevilles et de la jeter du haut d'un pont, comme un bon boulet.
Le Bleu : Quelle chouette perspective d'avenir !

Conclusion Le prénom de l'interprète est Sin Sin. Oui, le Bleu a eu le dernier mot... bon c'est surtout parce que le Chef a appelé ladite interprète. A la plus grande honte du Bleu, j'avoue. Mais au moins, vous saurez que l'interprète s'appelle Sin Sin*.
(* pour des raisons de respect de vie privée, ce n'est pas son vrai prénom - oui le Bleu respecte la vie privée)

mercredi 10 juillet 2013

Le Bleu pendu

Bonjour à tous et à toutes,

Souvenez-vous, il y a quelques temps, le Chef et The Bold Bold avaient voulu suspendre par les pieds le Bleu, soit disant pour évacuer les miasmes qui occupent le corps du Bleu (cf. note du 20 juin 2013). Heureusement, ce jour-là, le Chef et The Bold Bold avaient eu pitié du Bleu et l'avaient reposé vite sur le sol. 
Le Bleu croyait l'affaire enfouie, oubliée, tombée dans l'oubli.
Que nenni.
C'est mal connaître le Chef et The Bold Bold.
Ainsi, la semaine dernière, le Bleu et le Chef étaient entrain de discuter dans le bureau du Chef. Le Chef sort alors son expression préférée au Bleu :

Le Chef : Il ne faut pas jeter bébé avec l'eau du bain.

Le Bleu à l'esprit tordu et perfide ne peut s'empêcher alors de répliquer :
Le Bleu : Pourquoi pas ? Si ça ne tenait qu'à moi, on jetterait tout, le bébé, l'eau du bain et la baignoire.

Oui, le Bleu a quelques problèmes avec les bébés. Ou est adepte de l'humour noir. Au choix.
Sur ces faits, The Bold Bold débarque pour saluer le Chef et le Bleu. Il faut savoir que The Bold Bold est un jeune papa. Le Bleu commence alors à le taquiner :

Le Bleu : Tu m'as entendu parler de balancer le bébé avec l'eau du bain et tu as eu peur pour ton bébé. Ne t'inquiète pas, je ne mettrai pas à exécution mes dires...

En effet, le Bleu n'est pas un psychopathe.
Surtout, le Bleu est naïf. Très naïf. Trop naïf. 
Car, le Chef et The Bold Bold ensemble dans une même pièce avec le Bleu au milieu, c'est mauvais. Surtout pour le Bleu.
Le Chef et The Bold Bold échangent alors un regard et la même idée leur vient en tête. Ils se rapprochent alors du Bleu et tout d'un coup, l'attrapent par les bras. 
Le Bleu, par instinct de survie, essaie de s'échapper. The Bold Bold ferme la porte, encouragé par le Chef.
Le Bleu se retrouve acculé dans un coin, entre le Chef et The Bold Bold. 
L'angoisse.
L'instinct de survie du Bleu lui dicte de se recroqueviller par terre, ce qu'il fait immédiatement. 
Mais cette fois, cela n'arrête pas le Chef et The Bold Bold.
Les voilà donc, saisissant le Bleu chacun par une jambe, le soulevant et lui mettant la tête en bas.
Oui, vous lisez bien : le Bleu s'est retrouvé suspendu, la tête en bas. 
Comble du sadisme de la part du Chef et de The Bold Bold : ils ont secoué le Bleu.

Le Chef : Il faut chasser les miasmes, le Bleu.

Malheureusement, au lieu de chasser les miasmes, le Bleu a plutôt récolté une bosse à la tête. Oui, le sol est incroyablement proche, la tête en bas. Bon, rien de grave, je vous rassure. 
Le forfait commis, le Chef et The Bold Bold ont remis sur pied un Bleu rouge :

Le Chef : Regarde, Bold Bold, notre Bleu est tout rouge : le sang a bien afflué dans son cerveau et a chassé tous les miasmes qui la constituent. C'est un nouveau Bleu purifié que l'on a maintenant.
Le Bleu : C'est surtout un Bleu avec une bosse. Ah, je vous retiens tous les deux !

Moralité : Toujours se méfier des "quinquas" quand on est Bleu. Et souscrire une assurance multirisques. Ça peut être utile car, comme on voit, la vie d'un Bleu est pleine de dangers...

Pour infos : Le Chef n'est pas là et le Bleu est en vacances (ne concluez pas que le Bleu et le Chef sont en vacances ensemble, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin). Les aventures sur ce blog seront quelque peu espacées dans le temps, comme vous vous en êtes déjà rendus compte. J'essaierai de ressortir de vieux dossiers, jusqu'au retour du Chef...

Bon été à tous et méfiez-vous des "quinquas" sauf si vous voulez jouer au cochon pendu !

jeudi 4 juillet 2013

Dame Larve

Tout d'abord, veuillez m'excuser pour l'absence de note hier. Ce n'est pas par péché de procrastination, quoiqu'en dirait le Chef. C'est juste faute de temps : je n'ai pas pu me mettre devant mon ordi pour pondre une note. Oui, le Bleu a une vie sociale. Je vous l'assure.
Fermons cette parenthèse.

Hier, le Chef a pris connaissance de la note d'avant-hier donc (ça va, je ne vous ai pas perdu dans la faille temporelle ?) sous les yeux du Bleu. Puis, le sourire aux lèvres, il s'est tourné vers le Bleu :

Le Chef : Alors le Bleu, toujours larvesque ?
Le Bleu : Ça c'est vous qui le dites. D'ailleurs, vous pourriez vous renouveler niveau "compliments". Vous tournez en boucle.
Le Chef : N'importe quoi, le Bleu. Ce que tu ne comprends pas, c'est que je suis obligé de répéter tes qualificatifs tels que chassieux, torve, larvesque... pour que cela atteigne ton cerveau magmatique. Et cela prend du temps d'où le fait que je suis obligé de répéter, inlassablement.
Le Bleu : Ça c'est l'excuse que vous avez trouvé pour ne pas dire que vous tournez en rond. Vous manquez d'inspiration, Chef.
Le Chef : Perfide. Que voudrais-tu que je te dise ? Que tu es gluante, mollassonne, larvesque...
Le Bleu : Là vous êtes entrain de donner des synonymes, c'est pas original. Vous me décevez, Chef.
Le Chef : Je n'ai pas fini. Tu es une, une sorte d'amibe, le Bleu.

Là, le Bleu tilte, comme toujours lorsque le Chef sort un mot barbare (avouez, vous aussi vous venez de tilter) :

Le Bleu : Un quoi ? Amibe, qu'est-ce que c'est ?

Là, le Chef regarde le Bleu comme il sait si bien le faire : avec cette lueur dans les yeux qui semble dire "mais qu'est-ce que je vais faire de toi, pauvre Bleu ?"

Le Chef : Alors, amibe, le Bleu. Regardons Wikipédia (ouh ! le méchant Chef qui ne cherche même pas dans un vrai dictionnaire... bref)

Je vous invite donc à prendre connaissance, comme le Bleu et le Chef, de la définition d'amibe par Wikipédia. J'avoue, je viens de la relire et je n'y comprends pas grand chose. Oui, je suis vraiment un Bleu.

Le Chef : Voilà, c'est un terme médical...
Le Bleu : Comme c'est étonnant.
Le Chef : C'est un être vivant unicellulaire qui peut se déformer, s'allonger. Ça forme une sorte de chose gluante, un parasite, qui peut se diviser, là.
(Il est à noter que tout cela est dit par le Chef avec une grimace de dégoût - avouez, ça vous donne envie)
Le Bleu : Donc, je suis divisable. Diviser pour mieux régner, c'est bien ça !
Le Chef : Non, tu as raison. Il vaut mieux que tu en restes au stade de la larve gluante. De la limace.
Le Bleu : Hum, charmant ! Au moins, avec vous, je suis sûre de ne pas avoir de problème d'ego. 

Conclusion N'oublie pas, futur Bleu : tu dois ranger ton ego dans ta poche. De toute façon, le Chef t'aidera à ranger ton ego bien profondément. Pour ton bien, bien entendu.




mardi 2 juillet 2013

La procrastination du Bleu

Depuis quelques jours, comme déjà noté dans des billets précédents, le Chef est en vadrouille, euh en entraînement. Ce qui signifie que le Bleu a peu d'occasion de voir le Chef. Ce qui explique d'ailleurs que le Bleu est en pleine forme depuis le début de la semaine - comment ça, y a pas de lien de cause à effet ? Si, si, je vous assure. Et ce qui explique surtout l'absence de billet hier.
Or, le Chef cet après-midi, en revenant dudit entraînement, a posé sa question désormais rituelle au Bleu :

Le Chef : Tu as posté un nouveau billet, le Bleu ?
Le Bleu : Ben, non.
(Notez l'honnêteté du Bleu - ça finira par le perdre)
Le Chef : Ben, qu'est-ce que tu fais le Bleu ?
Le Bleu : Du fait que l'on ne s'est pas beaucoup vus hier, je n'ai pas eu de quoi mettre en ligne et...
Le Chef : Non, non, le Bleu, tu es entrain de procrastiner. De plonger dans une procrastination larvesque, même. Une profonde procrastination larvesque.
Le Bleu : C'est bien connu, je suis une larve.

À noter d'ailleurs que ce n'est pas la première fois que le Chef traite le Bleu de larve, comme l'atteste cette note d'octobre 2012 (déjà !!!) De là, à dire que le Chef devrait se renouveler dans ses compliments au Bleu, il n'y a qu'un pas...franchi à l'instant par le perfide Bleu.

Et pour finir, la phrase d'au revoir du Chef au Bleu en sortant du bureau :

Le Chef : Allez au revoir, le Bleu, et sois forte !
Le Bleu : Pourquoi vous me dites ça ? Pourquoi je devrai être forte ?
Le Chef : Parce que ça doit être dur de te supporter tous les jours.
Le Bleu : Oh, vous savez, depuis le temps, j'y arrive assez bien...

Conclusion : Pour être un bon Bleu, l'art de la répartie tu développeras - c'est une question de survie !

Très belle soirée (Chef, vous êtes content, vous avez eu votre note du jour :-) )