Comme vous vous en êtes rendus compte, le blog a été quelque peu déserté. Je pourrais aisément vous dire que c'est faute de temps mais surtout d'inspiration : ben oui, en 3 ans, le Bleu commence à s'habituer aux taquineries du Chef qui, en plus, ne se renouvellent pas tant que ça (ouh la perfide !). Et puis, depuis que le Chef n'est plus le chef du Bleu, ben des taquineries, il y en a moins.
Ça, ce sont les (vraies) explications du Bleu.
L'explication du Chef est tout autre :
Le Chef : " En fait, le Bleu n'écrit plus parce qu'il est lâche. Il est lâche car il profite que le Chef ne soit plus son chef pour se détacher et se positionner comme étant plus le Bleu. Il n'a pas eu le courage de s'en détacher avant, pendant que le Chef était son chef. Le Bleu manque de courage, le Bleu est lâche. Mais là, si le Chef redevient son chef, il va voir, hop ! une tape et le Bleu redeviendra vite le Bleu. "
Alors le Bleu a eu beau rappeler qu'il avait tenté de perdre son surnom lorsque l'ancien adjoint du Chef était arrivé et que, vu qu'il était le nouveau, le surnom de Bleu lui revenait de plein droit, le Chef a bien entendu nié la logique du Bleu.
Le Chef : " Non, non, le Bleu, tu étais toujours le Bleu. Ça ne pouvait être que toi. "
Sous-entendus : même si tu n'es plus sous mes ordres, tu es toujours le Bleu et l’œil du Chef veille toujours sur toi...
En conclusion : le lâche Bleu n'est pas sorti de l'auberge.
Oui je sais, cela faisait longtemps. Tellement longtemps que vous ne croyiez plus à une nouvelle note... jusqu'à aujourd'hui. Alors sans plus tarder, voici donc le nouveau billet du Bleu 2014 (déjà !!).
Aujourd'hui, le Bleu était de mauvaise humeur. C'était un de ces jours où l'on se dit qu'on aurait mieux fait de rester couché(e) : un " Bad Day " comme le chantait Daniel Powter.
Le Chef l'a bien sûr remarqué. (D'un autre côté, rien n'échappe à l’œil de Moscou... euh du Chef - fermons la parenthèse). Il en profite pour taquiner le Bleu : plaisir jouissif du Chef de voir râler le Bleu, mais c'est dans la nature du Chef après tout.
À la fin du bureau, le Bleu passe dans le bureau du Chef et le salue. Une collègue arrive à son tour ; le Chef l'alerte :
Le Chef : Fais attention, le Bleu est d'humeur ronchonne aujourd'hui...
La collègue : Oui, je sais, elle est chafouine.
Le Bleu tente de se défendre, en vain. À ce moment-là, un autre collègue aperçoit l'étrange trio et entre à son tour dans le bureau du Chef :
Le collègue : Tiens, le Bleu, fidèle à sa réputation...
Là, ledit Bleu tilte :
Le Bleu : Réputation ? Quelle réputation ?
Le collègue :Ben la réputation du Bleu.
Le Bleu : C'est-à-dire ?
Le collègue : Tu le sais mieux que nous, tu entretiens la réputation du Bleu que tu continues d'être encore et encore...
Sur ces mots, le collègue disparaît. Le Bleu se tourne alors vers le Chef et la collègue et leur jette un regard plus qu'incrédule :
Le Bleu : Alors c'est quoi la réputation du Bleu ?
Le Chef : Le Bleu, voyons, tu le sais bien, tu l'as écrit, tu en as même fait un bouquin...
[Oui, pendant cette absence, le Bleu n'a pas totalement chômé vu qu'il a créé une compil à partir des notes du blog qu'il a couché par écrit, avec l'aide de Petit Bleu - fermons le crochet.]
Le Bleu : Oui mais ça ne parle pas de la réputation, juste de ce qu'est le Bleu et le Chef et...
Le Chef : Le Bleu, tu es une sorte de... Tu es un gloubiglouba. Ou un " machin chose " comme avait dit De Gaulle en parlant de l'ONU...
Là, le Bleu se tourne vers la collègue :
Le Bleu : Waouh ! T'as vu ça ? J'arrive à être l'ONU à moi toute seule. Y a combien de pays déjà à l'ONU ?
La collègue (hilare) : Un sacré nombre.
Le Bleu : La classe !
Conclusion : En somme, la réputation du Bleu c'est d'être la Tour de Babel à lui tout seul... Et d'être schizophrène sur les bords. C'est les psys qui vont être contents !!
Mais l'histoire ne s'arrête pas là : le Chef salue le Bleu et la collègue et conseille à cette dernière de faire attention pendant ses vacances à la montagne :
Le Chef : Ne te casse rien. La collègue : Je vais faire attention. Le Chef : Non parce qu'à l'étage, ça devient le clan des éclopés... La collègue : C'est vrai. Le Bleu : D'un autre côté, ce sont tous des membres de votre équipe. Le Chef : Oui on va commencer à croire des choses sur moi... Le Bleu : Pourquoi " commencer " ? Le Chef : Ah le Bleu, c'est ce que j'aime chez toi. Je tends une perche, là, un gros bâton, et hop ! tu le saisis à deux mains. Ça marche forcément. Le Bleu : Qui aime bien châtie bien, non ? Le Chef : Mais oui, le Bleu. Ce qui m'amène à croire que je vais continuer à te châtier... Le Bleu : Ça va faire trois ans que ça dure, je commence à m'y faire... To Be Continued...
Pour conclure : la vidéo de la chanson " Bad Day " citée plus haut - c'est la minute culture (ne me remerciez pas, c'est gratuit !) :