lundi 26 janvier 2015

Tout ce qui est petit...

Aujourd'hui, à l'heure du café, le Chef et le Bleu discutent tranquillement jusqu'au moment où ils entendent des bruits de pas. Ils se retournent et aperçoivent une collègue qui a pour caractéristique d'être - comme le Bleu - plutôt petite de taille. Ce qui lui vaut des taquineries de la part du Chef :

Le Chef : Tiens, voilà le gnome !
Le Bleu : Le gnome, c'est pas très sympa...
Le Chef : Elle est petite, c'est un gnome, un lutin, un farfadet...
Le Bleu : Un farfadet, c'est plus joli, déjà.
La collègue : Un elfe.
Le Chef : Les elfes sont grands.
Le Bleu : Ça dépend.
La collègue : Je suis une fée. Comme Clochette.
Le Bleu : Tu sais, ce n'est pas valorisant vu que dans Peter Pan, il est décrit que les fées sont tellement petites qu'elles n'expriment qu'un sentiment à la fois.
Le Chef : Tu es un gnome, un troll, un Schtroumpf, si petit qu'on a du mal à te discerner et qu'on risque de t'écraser. Mais je te rassure, ça vaut aussi pour le Bleu. Sauf qu'il faut rajouter du bleu. 
Le Bleu : Je me disais aussi.
Le Chef : Le Bleu, c'est plus un troll, un Gremlins.
La collègue : Sauf qu'il faut faire gaffe à ne pas lui donner de l'eau à minuit, ni la nourrir.
Le Bleu : Sinon je risque de me multiplier et là, ça va être terrible pour l'humanité.
Le Chef : Et pour canaliser les multiples Gremlins Bleus, il y aura un Chef par Gremlins. C'est mieux pour les mater.
Le Bleu : On n'est pas sortis de l'auberge. 

Conclusion : le diction " tout ce qui est petit est mignon " convient à toutes les personnes de petite taille. Sauf le Bleu, bien entendu, logique du Chef oblige. Et comme vous le savez tous, la logique du Chef prévaut à toutes les logiques, des grands et des petits (et ce n'est toujours pas de la flagornerie). 

vendredi 23 janvier 2015

100% bio

Aujourd'hui, le Bleu prévient le Chef - enfin, l'ancien Chef - de la publication d'un nouveau billet sur le blog (cf. billet précédent). 
Réponse du Chef ?
" Tu as tout compris ! "

À croire que la publication d'un billet sur ce blog manquait au Chef car, avant de partir en weekend, le dit Chef se penche vers le Bleu :

Le Chef : Bon, le Bleu, n'oublie pas d'aiguiser ta lame et de publier.
Le Bleu : Pour ça, il faut que vous me donniez de la matière (non, je vous assure, le Bleu n'est pas maso, même si on peut en douter - fermons la parenthèse).
Le Chef : Tu n'as pas besoin, tu n'as qu'à faire marcher ton imagination...
Le Bleu : Ben non, car le but du blog était de ne décrire que des situations réelles, qui se sont passées. Tout ce qui s'est passé est vrai...

Eh oui, chers lecteurs : tout ce qui est écrit sur ce blog est certifié 100% vrai, 100% bio. 
Je ne sais pas si c'est vraiment rassurant, finalement. 
Surtout pour le Bleu, s'entend.
(Et non, le Bleu n'est toujours pas maso... quoique).

Rendez-vous à la prochaine histoire... vraie et en attendant, bon weekend à tous !


jeudi 22 janvier 2015

Le retour

Bonjour à tous,

Nouvelle année, nouveau billet. Il était temps, me direz-vous !
Pourtant, la logique voudrait que les mésaventures du Bleu - et, en conséquence, ce blog - se soient arrêtées le 1er septembre 2013. En effet, depuis cette date, le Chef n'est plus le chef du Bleu. Donc, logiquement, depuis cette date, le Bleu n'est plus le Bleu. Logiquement.
Sauf que, si vous avez déjà lu les notes de ce blog, vous savez que la logique du Bleu n'est pas la logique du Chef. 
La logique du Chef n'est pas la logique de tout le monde, d'ailleurs.

Depuis 509 jours, le Bleu n'est plus sous les ordres du Chef. Croyez-vous que cela le protège des taquineries du Chef. 
Point du tout.
Hélas.

Extraits du jour

Remarque du Chef sur le pull rayé bleu et blanc du Bleu :

Le Chef : Tiens, le Bleu, on dirait Obélix !
Le Bleu : Merci pour la comparaison. Mais il fait un peu froid pour que je me balade torse nu.
Le Chef : Ah non ! Je n'ai pas envie de voir les horreurs de la guerre.
Le Bleu : Ben merci. Ça fait du bien à mon estime, là...
Le Chef : Tu sais, s'il y a besoin, je peux t'aider pour ça.
Le Bleu : Non merci, ça ira. 

Plus tard, à la cantine, une collègue, faisant allusion aux origines bretonnes du Chef, propose d'organiser la chandeleur. S'ensuit un menu gastronomique breton qui se finit par du kouign amann et du chouchen. Ce qui entraîne une remarque du Bleu :

Le Bleu : Ben vous allez finir dans un sale état.
Le Chef : Qu'insinues-tu par là, le Bleu ?
Le Bleu : À finir ce programme culinaire avec du kouign amann et surtout du chouchen, vous allez être dans un bel état.
Le Chef : Le Bleu, sache que le Chef ne se met jamais dans un état minable. Contrairement au Bleu qui, lui, se met toujours dans un état minable. 
Le Bleu : Merci pour la réputation.
Le Chef : Et, vois-tu, le Chef réfléchit quand le Bleu n'est plus en état. C'est à dire souvent.

Enfin, suite à une énième explication du Chef à un collègue sur ce que doit être le Bleu, le Bleu souligne une évidence - enfin, une évidence pour lui :

Le Bleu : Vous savez que vous n'êtes plus mon Chef.
Le Chef : Et ?
Le Bleu : Et donc, je ne suis plus le Bleu puisque vous n'êtes plus mon Chef.
Le Chef : Tu sais, ce n'est pas parce que je ne suis plus ton Chef aujourd'hui que ça ne veut pas dire que je ne le serai plus...

Conclusion : Chef ou ancien Chef, le Bleu a encore du souci à se faire en cette nouvelle année.