lundi 26 novembre 2012

Le vide du Bleu

La définition du jour :

"Le Bleu, tu es comme un champ vide, un vide architectural où tout est à construire. Et c'est ce que je m'efforce de faire tous les jours : te construire petit à petit."

Le Chef a juste oublié un petit détail : vu que le Bleu est reconnu pour être aussi ectoplasmique et désarticulé, m'est avis que ces fameuses constructions manqueront quelque peu d'équilibre...

En somme, si le Bleu était une construction, il ressemblerait à ça : 


 copyright : blog www.quinquabelle2008.blogspot.fr

Le Bleu ne peut alors que souhaiter un bon courage au Chef dans sa réalisation - il en aura bien besoin :-)






mardi 20 novembre 2012

La ronchonnitude du Chef

(oui, le Bleu aussi s'amuse à faire des néologismes)

Aujourd'hui, le Chef était bougon, ronchon. Mais alors vraiment ronchon. On pouvait voir le gros nuage noir qui flottait au-dessus de sa tête. Pour vous imaginer à quoi ressemble le Chef de mauvais poil, prenez le nain Simplet et transformez-le en Grincheux. Ca vous donne le Chef du jour.
Ce qui est fort étrange, c'est qu'aujourd'hui le Bleu, lui, était de très bonne humeur. Peut-être parce que pour une fois, il n'avait rien à voir avec la ronchonnitude du Chef. De fait, étant de bonne humeur et dans un élan de bienveillance (et surtout de naïveté), le Bleu a essayé de redonner le sourire au Chef ronchon. 
Bien mal lui en a pris. 
Car forcément, le Chef a repris du poil de la bête et a attaqué le Bleu en règle. Comment, me demandez-vous ? Eh bien, en lui dressant son état pathognomonique.
Oui, vous avez bien lu : pathognomonique.
...
Oui, c'est encore un mot barbare du Chef. Alors, là, vous faîtes comme le Bleu et vous prenez votre ami le dictionnaire.
"Pathognomonique (notez déjà l'orthographe, elle aussi barbare) : adj. Se dit des signes caractéristiques d'une maladie, qui permettent de la diagnostiquer."
Notez la nouvelle caractéristique : être Bleu, c'est une maladie.
Ensuite, les syndromes de cette maladie d'après le Chef : "Des yeux chassieux et un sourire béat"
Quand je vous disais que le Bleu avait eu tort d'être gentil avec son Chef ronchon.
Mais le portrait du Bleu a empiré (sinon, ça ne serait pas drôle) : 
Alors que le Bleu rappelait au Chef que d'après lui, le Bleu, malgré ses yeux chassieux et son sourire béat, était increvable, là, une collègue (qu'on nommera P'tit Bleu et qui en plus, est une amie du Bleu, en vrai - la trahison n'en est que plus douloureuse) assène une sentence irrévocable : "T'es un cafard, en somme."
Ce qui, bien sûr, a fait plaisir au Chef. 
Mais le Bleu se rassure parce que même s'il a des yeux glauques, chassieux, une silhouette désarticulée, ectoplasmique, larvesque et qu'il est une maladie à lui tout seul, au moins il survivra à tout et notamment à la ronchonnitude du Chef. Yes !!!!!!!!

Et pour conclure, le lapsus du jour : 
Nous le devons de nouveau au Chef. Au détour d'une conversation, alors que le Bleu remet sur le devant de la scène le sujet du "possible prochain nouveau que vous serez obligé d'appeler le Bleu, surtout si ce n'est pas un chef adjoint" (pour vous rappeler l'interminable combat du Bleu sur son nom, c'est par ici), le Chef réplique :
Le Chef : J'y ai réfléchi. Et non, le Bleu, tu resteras le Bleu. 
Et là, le lapsus arrive.
Le Chef : Regarde dans NCIS : McGee reste le Chef.
Oui, vous avez bien lu : McGee, le personnage qui a inspiré le surnom au Bleu, qui est la mascotte de ce blog, est devenu le Chef. Et c'est le Chef qui l'a dit.
Le Chef qui a dû voir sur le visage du Bleu passer un éclair de triomphe s'est douté très vite qu'il y avait un souci dans ce qu'il venait de dire car il s'est vite repris :
Le Chef : Attends, le Chef dans NCIS, ce n'est pas McGee. Comment il s'appelle déjà ?
Le Bleu : C'est Gibbs.
Le Chef : Voilà. Gibbs est le Chef et McGee reste encore et toujours le Bleu. Comme toi.
Le changement hiérarchique et de surnom n'a duré que quelques secondes mais quelles secondes ! Le Bleu a hâte de découvrir le prochain lapsus du Chef. Sans ronchonnement.



samedi 10 novembre 2012

La vision du Chef

Dialogue de la vie quotidienne d'un Bleu et de son Chef :

Le Bleu : J'ai besoin de vos lumières.
Le Chef : Avec plaisir, le Bleu. C'est une mission pour moi que de t'éclairer et te sortir de l'obscurité de l'inculture. 
Le Bleu : C'est vrai, j'oubliais que vous saviez tout, que vous étiez Dieu.
Le Chef : Non, le Bleu. Je suis juste omniscient, clairvoyant, clairodiant...
Le Bleu : C'est bien ce que je dis : Dieu.
Le Chef : Tu m'as demandé toute à l'heure si j'étais de bonne humeur, c'est le cas, et tu viens là m'attaquer. Tu es une perverse narcissique !
Là, le Bleu fait mine de sortir du bureau, vexée par la remarque du Chef. Je dis bien "fait mine".
Le Chef : Mais c'est que tu es susceptible !
Le Bleu : Non, si je l'étais vraiment, nos échanges ne se passeraient pas aussi bien. Et puis, me traiter de "perverse narcissique"... Avec tout ce que vous me dîtes, je ne peux pas être narcissique.
Le Chef : C'est-à-dire ?
Le Bleu : Eh bien, les yeux ictériques, chassieux, glauques...
Le Chef : Surtout chassieux.
Le Bleu : ... la silhouette désarticulée, la ressemblance avec un Gremlins, l'ectoplasme... Toutes ces comparaisons ne poussent guère à être narcissique.
Le Chef : Et elles sont vraies.
Le Bleu : Ca, c'est vous qui le dîtes. C'est votre vision. Vous devriez changer de lunettes, d'ailleurs.
Le Chef : Comment peux-tu juger que ce que je dis est faux ? Tu n'es pas objective. 
Le Bleu : Vous êtes le seul à parler de mes yeux comme des yeux bleus glauques...
Le Chef : Parce que c'est vrai !
Le Bleu : C'est bien ce que je dis : vous avez besoin de changer de lunettes.
Le Chef : Bien sûr que non. Ma vision sur toi est juste et est la vérité puisque c'est la vision du Chef.

Conclusion :  Le Bleu a encore du boulot avant de changer la vision du Chef sur lui... Mais il l'aura un jour, il l'aura !

D'ailleurs, un autre combat du Bleu a connu une petite avancée : le changement de surnom.
En effet, ce même jour, saluant le Bleu (vêtu d'un pull rouge - ça a son importance), le Chef a eu ce génial lapsus :
Le Chef : Hello, the Red !... euh the Blue !
Malheureusement pour le Chef, le Bleu a bien entendu et s'accroche à ce lapsus : là aussi, le Bleu aura le Chef un jour, il l'aura !

Bon weekend à toutes et à tous