mardi 20 novembre 2012

La ronchonnitude du Chef

(oui, le Bleu aussi s'amuse à faire des néologismes)

Aujourd'hui, le Chef était bougon, ronchon. Mais alors vraiment ronchon. On pouvait voir le gros nuage noir qui flottait au-dessus de sa tête. Pour vous imaginer à quoi ressemble le Chef de mauvais poil, prenez le nain Simplet et transformez-le en Grincheux. Ca vous donne le Chef du jour.
Ce qui est fort étrange, c'est qu'aujourd'hui le Bleu, lui, était de très bonne humeur. Peut-être parce que pour une fois, il n'avait rien à voir avec la ronchonnitude du Chef. De fait, étant de bonne humeur et dans un élan de bienveillance (et surtout de naïveté), le Bleu a essayé de redonner le sourire au Chef ronchon. 
Bien mal lui en a pris. 
Car forcément, le Chef a repris du poil de la bête et a attaqué le Bleu en règle. Comment, me demandez-vous ? Eh bien, en lui dressant son état pathognomonique.
Oui, vous avez bien lu : pathognomonique.
...
Oui, c'est encore un mot barbare du Chef. Alors, là, vous faîtes comme le Bleu et vous prenez votre ami le dictionnaire.
"Pathognomonique (notez déjà l'orthographe, elle aussi barbare) : adj. Se dit des signes caractéristiques d'une maladie, qui permettent de la diagnostiquer."
Notez la nouvelle caractéristique : être Bleu, c'est une maladie.
Ensuite, les syndromes de cette maladie d'après le Chef : "Des yeux chassieux et un sourire béat"
Quand je vous disais que le Bleu avait eu tort d'être gentil avec son Chef ronchon.
Mais le portrait du Bleu a empiré (sinon, ça ne serait pas drôle) : 
Alors que le Bleu rappelait au Chef que d'après lui, le Bleu, malgré ses yeux chassieux et son sourire béat, était increvable, là, une collègue (qu'on nommera P'tit Bleu et qui en plus, est une amie du Bleu, en vrai - la trahison n'en est que plus douloureuse) assène une sentence irrévocable : "T'es un cafard, en somme."
Ce qui, bien sûr, a fait plaisir au Chef. 
Mais le Bleu se rassure parce que même s'il a des yeux glauques, chassieux, une silhouette désarticulée, ectoplasmique, larvesque et qu'il est une maladie à lui tout seul, au moins il survivra à tout et notamment à la ronchonnitude du Chef. Yes !!!!!!!!

Et pour conclure, le lapsus du jour : 
Nous le devons de nouveau au Chef. Au détour d'une conversation, alors que le Bleu remet sur le devant de la scène le sujet du "possible prochain nouveau que vous serez obligé d'appeler le Bleu, surtout si ce n'est pas un chef adjoint" (pour vous rappeler l'interminable combat du Bleu sur son nom, c'est par ici), le Chef réplique :
Le Chef : J'y ai réfléchi. Et non, le Bleu, tu resteras le Bleu. 
Et là, le lapsus arrive.
Le Chef : Regarde dans NCIS : McGee reste le Chef.
Oui, vous avez bien lu : McGee, le personnage qui a inspiré le surnom au Bleu, qui est la mascotte de ce blog, est devenu le Chef. Et c'est le Chef qui l'a dit.
Le Chef qui a dû voir sur le visage du Bleu passer un éclair de triomphe s'est douté très vite qu'il y avait un souci dans ce qu'il venait de dire car il s'est vite repris :
Le Chef : Attends, le Chef dans NCIS, ce n'est pas McGee. Comment il s'appelle déjà ?
Le Bleu : C'est Gibbs.
Le Chef : Voilà. Gibbs est le Chef et McGee reste encore et toujours le Bleu. Comme toi.
Le changement hiérarchique et de surnom n'a duré que quelques secondes mais quelles secondes ! Le Bleu a hâte de découvrir le prochain lapsus du Chef. Sans ronchonnement.



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