mercredi 11 septembre 2013

La fin du Bleu ? (bis)

Aujourd'hui, l'ancienne équipe du Bleu et du Chef a fêté ensemble sa dissolution. Moment nostalgique, discours ému du Chef, les larmes que l'on retient... bon c'était pas jusque-là mais l'émotion était quand même là. 
Une page s'est donc tournée aujourd'hui. 
Mais cela va bien au-delà de la simple dissolution de l'équipe. 
Car, en plus de tourner la page de son ancienne équipe, le Chef s'est retrouvé devant la possibilité de tourner la page du Bleu.

Explications
Au détour de la conversation, le nouveau chef du Bleu (qui était l'adjoint du Chef, vous savez celui qui aurait dû à l'origine s'appeler Bleu à la place du Bleu) déclare soudainement, en regardant le Bleu :

Le nouveau chef : Ce n'est plus le Bleu, maintenant.  Elle a passé ce stade.

Le Bleu entend cette annonce et en remercie chaleureusement son nouveau chef. Une collègue confirme d'ailleurs :
La collègue : C'est vrai que vous ne l'appelez pas Bleu...
Le nouveau chef : Ben non, il n'y a pas de raisons vu qu'elle n'est plus Bleu...

Là, le Chef bondit :

Le Chef : Ah non, ça ne fonctionne pas comme ça...

Alors que le Chef commence à dérouler son argumentaire sur la nécessité du Bleu qui doit rester Bleu, un autre collègue (apparu par ici sous le pseudo Caliméro) l'interrompt :
Caliméro : Il n'y a plus de notes au blog, alors ? 

Le Chef se raccroche tout de suite à la branche et s'exclame :

Le Chef : Si, si, il continue à en avoir... 

Le Chef embraye alors avec l'anecdote du Bleu retourné avec l'aide de The Bold Bold. 
À croire que le Chef a dû mal à tourner la page et à penser à la perspective de changer de Bleu, dans l'après-midi, alors qu'il passe devant le bureau du Bleu, il donne une pichenette au chevalet.
Cela faisait plus d'une semaine que le chevalet du Bleu n'était pas tombé. Il était là, tranquille, au calme...jusqu'à ce soir. 
Mais cela ne s'est pas arrêté là.
Quelques minutes plus tard, le Chef s'avance dans le dos du Bleu qui était jusque-là concentré, en pleine lecture. Le Bleu entend les pas du Chef et se retourne :

Le Chef : Tu es concentré, le Bleu.
Le Bleu : Oui, ça m'arrive de temps en temps.

Le Chef découvre les piles de livres près du bureau du Bleu :
Le Chef : Tiens, pourquoi ils sont là, ces livres ?
Le Bleu : C'est les livres que je dois enregistrer.
Le Chef : Ah donc, tu travailles quand même, le Bleu. Qui l'eût cru ?
Le Bleu : Non, en fait, je fais croire que je travaille. Je mets une pile de livres là, puis je fais style que je les enregistre et que je vais les ranger mais en fait, pouf ! Je les fais disparaître. 
Le Chef : Tu es entrain d'avouer que tu ne fous rien, là ?
Le Bleu : Oui, j'avoue que jusque-là j'avais gardé l'illusion mais je vous l'avoue, aujourd'hui, allez savoir pourquoi.
Le Chef : Et tu croyais que le Chef n'avait pas vu ton manège jusque-là ?
Le Bleu : Ben, pas vraiment, non. Malgré tout le respect que je vous dois.
Le Chef : Le Bleu, faut que tu apprennes à être flagorneuse.
Le Bleu : J'arrive pas à être flagorneuse.
Le Chef : Il va falloir que tu apprennes à l'être. Et à être moins perfide aussi.
Le Bleu : Je suis perfide ?
Le Chef : Oui, le Bleu est perfide et naïf. On pourrait croire que ces deux termes sont antinomiques mais non. Pour ne plus être Bleu, il faut que tu arrives à atténuer cette perfidie et ton insolence, aussi.
Le Bleu : Oui mais si je n'étais plus perfide et insolente, vous vous ennuieriez.
Le Chef : Pas sûr. Mais il faut passer par cela pour que tu ne sois plus le Bleu, ce qui est loin d'être gagné d'avance...
Le Bleu : D'un autre côté, vous pourriez trouver vite un autre Bleu. Regardez la stagiaire, elle a l'air bien parti pour être un nouveau Bleu.
Le Chef : La stagiaire ? Non, elle est loin d'être un Bleu...
Le Bleu : Ah bon ? Pourquoi ?
Le Chef explique au Bleu que les études et le statut de la nouvelle stagiaire ne peuvent la transformer en Bleu. Le Bleu rétorque :

Le Bleu : Ben pourquoi pas ? Elle débute donc elle peut très bien être Bleu.
Le Chef : Non, le Bleu, on n'est pas Bleu comme ça, on ne va pas te remplacer comme cela.

Conclusion : Quand je vous disais que le Chef avait du mal à tourner la page. À croire qu'il y tienne vraiment à son Bleu. Comme un Don Quichotte à son Sancho Panza. 
Euh, je ne sais pas si c'est vraiment flatteur comme comparaison, tout d'un coup. 
Qu'en pensez-vous ?

Bonne soirée à tous et à toutes ;-)
 









dimanche 8 septembre 2013

Une semaine déjà...

Comme écrit dans le titre, cela fait déjà une semaine que le Chef et le Bleu sont séparés professionnellement. Et oui, depuis le 1er septembre, le Chef n'est plus le chef du Bleu. Il a fallu au Bleu à s'habituer à ce changement d'organigramme, et surtout au fait de ne plus voir tout le temps le Chef vu que le Chef a quitté l'aile du bâtiment où travaille le Bleu.
Bon, rassurez-vous, le Chef et le Bleu continuent quand même à se voir. Et puis, certaines habitudes du Chef sont toujours là, notamment le fait que le Chef débarque à l'heure du café, faisant tinter sa cuillère dans son mug. Il ne faut pas totalement perturber le Bleu en lui enlevant tous ses repères.
Par contre, cet éloignement géographique entraîne une raréfaction des taquineries du Chef sur le Bleu. D'où l'absence de notes jusque-là.
J'ai bien dit : jusque-là.
Car Vendredi, le Chef a repris ses mauvais travers, c'est-à-dire taquiner le Bleu. 
Tout s'est passé au repas du midi, à la cafétéria. 
Le Bleu et le Chef mangeaient avec un collègue - déjà apparu ici sous le surnom de Titiclop - et la nouvelle stagiaire de l'équipe du Chef. Au détour de la conversation, le Bleu et le Chef attrapent au vol un bout de la discussion de Titiclop avec la stagiaire où Titiclop se lâchait et lançait quelques piques sur le Chef (que, par égard pour le Chef, je ne ressortirai pas ici... et non ce n'est pas de la flagornerie !).
En tout cas, le Bleu et le Chef ont été quand même surpris par les piques taquines de Titiclop. Oui, même le Bleu.

Le Bleu : Ben dis donc, Titiclop se lâche, il prend des libertés, là...

Mais forcément, les hostilités étant lancées, le Bleu suit l'exemple de Titiclop et taquine à son tour le Chef. Tous deux expliquent notamment à la stagiaire que le Chef a la particularité d'utiliser un vocabulaire étrange (rappelez-vous "amibe" et "pathognomonique").
Le Chef décide alors de contre-attaquer mais d'une façon très surprenante : il se lance dans un numéro digne de Caliméro.

Le Chef : Il faut savoir que ce qu'ils appellent des mots barbares, c'est juste un vocabulaire plus élevé...
La stagiaire : Oui, vous essayez d'élever la plèbe, c'est ça ?
Le Chef : Exactement. J'essaie de les sortir de leur misérabilisme et de partager mon savoir pour leur bien.
La stagiaire : C'est généreux de votre part.
Le Chef : Et regardez comment ils m'en remercient. Croyez-moi, c'est dur d'être Chef.
La stagiaire : En effet. Ils ne sont pas tendres avec vous.

Le Bleu reste estomaquée par le numéro de victime du Chef :

Le Bleu : J'y crois pas ! Vous, jouer à la victime, j'aurai tout entendu.
Le Chef : Mais oui, vois-tu le Bleu, c'est là la stratégie du Chef : parler des taquineries du Bleu et s'en plaindre devant une inconnue qui ne peut que prendre parti pour moi. Mais quand l'inconnue partira, hop, la contre-attaque du Chef tombera sur le Bleu et elle sera dure...
Le Bleu : Ca, la contre-attaque, c'est ce que vous dites mais comme on dit, ce ne sont que des paroles, paroles...
Le Chef : Non, le Bleu, la contre-attaque ne sera pas que des paroles. Elle sera sans précédent alors gare à toi, elle pourrait être violente...
Le Bleu : Oui, je sais, mon crâne s'en souvient encore.

Conclusion : Même si le Chef n'est plus le Chef du Bleu, le Bleu doit toujours se méfier. Et s'il ne sait pas pourquoi, son corps le lui rappellera. C'est mieux que si c'était le Chef car là, ça serait encore plus dangereux. Pour le Bleu, s'entend.