Comme écrit dans le titre, cela fait déjà une semaine que le Chef et le Bleu sont séparés professionnellement. Et oui, depuis le 1er septembre, le Chef n'est plus le chef du Bleu. Il a fallu au Bleu à s'habituer à ce changement d'organigramme, et surtout au fait de ne plus voir tout le temps le Chef vu que le Chef a quitté l'aile du bâtiment où travaille le Bleu.
Bon, rassurez-vous, le Chef et le Bleu continuent quand même à se voir. Et puis, certaines habitudes du Chef sont toujours là, notamment le fait que le Chef débarque à l'heure du café, faisant tinter sa cuillère dans son mug. Il ne faut pas totalement perturber le Bleu en lui enlevant tous ses repères.
Par contre, cet éloignement géographique entraîne une raréfaction des taquineries du Chef sur le Bleu. D'où l'absence de notes jusque-là.
J'ai bien dit : jusque-là.
Car Vendredi, le Chef a repris ses mauvais travers, c'est-à-dire taquiner le Bleu.
Tout s'est passé au repas du midi, à la cafétéria.
Le Bleu et le Chef mangeaient avec un collègue - déjà apparu ici sous le surnom de Titiclop - et la nouvelle stagiaire de l'équipe du Chef. Au détour de la conversation, le Bleu et le Chef attrapent au vol un bout de la discussion de Titiclop avec la stagiaire où Titiclop se lâchait et lançait quelques piques sur le Chef (que, par égard pour le Chef, je ne ressortirai pas ici... et non ce n'est pas de la flagornerie !).
En tout cas, le Bleu et le Chef ont été quand même surpris par les piques taquines de Titiclop. Oui, même le Bleu.
Le Bleu : Ben dis donc, Titiclop se lâche, il prend des libertés, là...
Mais forcément, les hostilités étant lancées, le Bleu suit l'exemple de Titiclop et taquine à son tour le Chef. Tous deux expliquent notamment à la stagiaire que le Chef a la particularité d'utiliser un vocabulaire étrange (rappelez-vous "amibe" et "pathognomonique").
Le Chef décide alors de contre-attaquer mais d'une façon très surprenante : il se lance dans un numéro digne de Caliméro.
Le Chef décide alors de contre-attaquer mais d'une façon très surprenante : il se lance dans un numéro digne de Caliméro.
Le Chef : Il faut savoir que ce qu'ils appellent des mots barbares, c'est juste un vocabulaire plus élevé...
La stagiaire : Oui, vous essayez d'élever la plèbe, c'est ça ?
Le Chef : Exactement. J'essaie de les sortir de leur misérabilisme et de partager mon savoir pour leur bien.
La stagiaire : C'est généreux de votre part.
Le Chef : Et regardez comment ils m'en remercient. Croyez-moi, c'est dur d'être Chef.
La stagiaire : En effet. Ils ne sont pas tendres avec vous.
Le Bleu reste estomaquée par le numéro de victime du Chef :
Le Bleu : J'y crois pas ! Vous, jouer à la victime, j'aurai tout entendu.
Le Chef : Mais oui, vois-tu le Bleu, c'est là la stratégie du Chef : parler des taquineries du Bleu et s'en plaindre devant une inconnue qui ne peut que prendre parti pour moi. Mais quand l'inconnue partira, hop, la contre-attaque du Chef tombera sur le Bleu et elle sera dure...
Le Bleu : Ca, la contre-attaque, c'est ce que vous dites mais comme on dit, ce ne sont que des paroles, paroles...
Le Chef : Non, le Bleu, la contre-attaque ne sera pas que des paroles. Elle sera sans précédent alors gare à toi, elle pourrait être violente...
Le Bleu : Oui, je sais, mon crâne s'en souvient encore.
Conclusion : Même si le Chef n'est plus le Chef du Bleu, le Bleu doit toujours se méfier. Et s'il ne sait pas pourquoi, son corps le lui rappellera. C'est mieux que si c'était le Chef car là, ça serait encore plus dangereux. Pour le Bleu, s'entend.
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