mercredi 10 juin 2015

Être ou ne pas être humain

[Contexte - à bien connaître pour la suite : hier, il faisait chaud. Très chaud. De quoi vous attraper une bonne insolation.]

Hier, conversation téléphonique entre le Chef et le Bleu. 
Après quelques banalités (oui, le Bleu et le Chef s'échangent aussi des banalités comme tout le monde) :

Le Bleu : Comment allez-vous ? Les effets de votre insolation sont passés ?
[vous voyez que le contexte est important :-) )

Le Chef : Ça va. Et puis, tu sais bien que la santé du Chef est inaltérable. 

Là, le Bleu marque une pause et fait défiler dans son esprit les différentes fois où le Chef a été malade (déjà évoqué ici d'ailleurs). Le Chef a dû sentir l'hésitation du Bleu car il précise de nouveau :

Le Chef : Le Chef est inaltérable, tu le sais.
Le Bleu : Mouais, mouais...
Le Chef : Comment ça mouais ? Qu'est-ce que tu sous-entends ?
Le Bleu : Que vous êtes quand même un être humain et que par conséquent vous n'avez pas une santé inaltérable.  
Le Chef : Tu crois ça, le Bleu ?
Le Bleu : Ben oui. Et puis, c'est à ça que sert le Bleu : à vous rappeler votre condition de simple être humain.
Le Chef : C'est vrai que le Bleu sert à ça, ça m'était sorti de l'esprit...
Le Bleu : Ben voilà.

Moralité : de l'utilité du Bleu à préserver l'humilité du Chef (qui est un être humain comme les autres, quoi qu'on en dise). 

@+ et gare aux insolations :-) 

lundi 20 avril 2015

Une poule sur un mur...

Bonjour à tous,

Je sais, ça faisait longtemps. Et vu que ce midi, il y a eu un vrai plébiscite de la part du Chef - enfin, de l'ancien Chef mais c'est plus court d'écrire le Chef, bref - et des collègues du Bleu alors voilà : le nouveau billet du blog.
Surtout, ne me remerciez pas.

L'histoire du jour se déroule à la cantine. Au menu du jour, entre autres : sot-l'y-laisse de poulet. Alors, si comme le Bleu, vous découvrez pour la première fois ce terme et vous vous demandez kézako, voilà une image explicative tirée du blog Le Sot L'y Laisse :


Une des collègues explique que c'était la part du poulet que l'on donnait au roi vu que c'était la meilleure. Alors, forcément, le Chef ne peut s'empêcher de s'emparer de la perche pour taquiner le Bleu :

Le Chef : Bien sûr, c'est plus avantageux de prendre le sot-l'y laisse chez le Chef, y a de la matière, du bon morceau. Alors que chez le Bleu, c'est rachitique, y a rien à manger...
Le Bleu : Ça faisait longtemps !
Le Chef : Le Bleu, c'est de la mauvaise viande alors que le Chef, c'est de la viande de qualité, de choix...
Le Bleu : Comme c'est étonnant ! Ah, être Bleu, c'est pas facile tous les jours !
La collègue : Ça, ça va faire un nouveau billet. 

In deed :-)

PS : et pour le Bleu protestant - encore une fois - que le Chef n'étant plus le chef du Bleu et qu'il a eu des tas de nouveaux pouvant prétendre au rôle du Bleu, la réponse du Chef :

Le Chef : Il n'y a pas encore eu la personne qui avait la stature adéquate du Bleu, la bleutitude. Et puis, même si je ne suis plus ton chef, ça va au-delà. Je suis le Chef au-delà du poste, au-delà de l'organigramme. Je suis LE Chef.

Conclusion : s'il y en a parmi vous qui se sentent la stature d'être Bleu face au Chef - et qui sont prêts à être comparé à un Gremlins, un gloubiblouga, un gnome, etc. -, laissez votre candidature et le Chef en personne se fera une joie d'étudier votre candidature. Par contre, côté rémunération, ne croyez pas aux miracles sauf si les taquineries du Chef se transforment en or (on peut toujours rêver !!)

À dans 6 mois et en attendant, si vous mangez du poulet, n'hésitez pas : prenez du sot-l'y laisse !! 

mercredi 4 février 2015

L'art d'être lâche (et perfide)

Hier, alerte orange à la neige [vous avez l'impression que cela n'a rien à voir avec le blog mais si, si, vous verrez]. 
Hier, le Chef - enfin, l'ancien Chef - vient voir le Bleu pour récupérer du café [c'est très important le café, surtout le matin]. Or, le Bleu constate vite à sa voix rauque que le Chef est malade [eh oui, même le Chef peut tomber malade]. Vu les conditions météo [vous voyez qu'il y a un lien], le Bleu propose une solution de repli pour le Chef :

Le Bleu : Vous pourriez prétexter la neige pour pouvoir rentrer plus tôt.
Le Chef : Le Chef ne prétexte pas. Contrairement au Bleu. Perfide !
Le Bleu : Je ne prétexte pas, c'était juste une idée...
Le Chef : C'est ce que tu dis. Alors comme ça, tu utilises des prétextes pour ne plus travailler. C'est du joli !
Le Bleu : Oui mais vous remarqueriez que je ne mets pas en acte ce que je dis, je ne quitte pas le travail...
Le Chef : C'est parce que le Bleu est lâche.
Le Bleu : Ah ? Je pensais que c'était à cause de la culpabilité...
Le Chef : Non, non, non. C'est parce que le Bleu est lâche, il n'a pas le courage de mettre en acte ses paroles. Il donne des prétextes et n'assume pas. Le Bleu est lâche et, en plus, perfide.
Le Bleu : Perfide, ça faisait longtemps...
Le Chef : Oui, le Bleu, tu es perfide.
Le Bleu :  Si vous le dites. D'un autre côté, c'est le monde du travail et ses relations tordues qui doivent m'influencer.
Le Chef : Non, non, ce n'est pas ça. Le Bleu est perfide. Le monde du travail, au contraire, l'aide à se bonifier.
Le Bleu : Je croyais que le Bleu, par nature, était candide. Il ne peut donc pas être perfide.
Le Chef : Le Bleu est candide et perfide. C'est tout un travail de le bonifier et c'est ce que fait le monde du travail.
Le Bleu : Mouais... C'est pas trop logique. Mais bon, vu que c'est votre logique, j'imagine que c'est celle qui prime. Même si je ne la comprends pas.
Le Chef : De toute façon, c'est là tout le boulot du Chef de faire comprendre les choses au Bleu. C'est tout un sacerdoce, crois-moi, de bonifier le Bleu, c'est du travail...
Le Bleu : En somme, je suis votre B.A.
Le Chef : C'est ça ! 

Conclusion : le Bleu peut être candide et perfide et le monde du travail - pourtant réputé pour les coups bas dans les relations humaines - le rend meilleur. Illogique, hein ? Pas pour le Chef. Et n'oubliez pas : entre les deux logiques, c'est toujours la logique du Chef qui prime. 
CQFD
   

lundi 26 janvier 2015

Tout ce qui est petit...

Aujourd'hui, à l'heure du café, le Chef et le Bleu discutent tranquillement jusqu'au moment où ils entendent des bruits de pas. Ils se retournent et aperçoivent une collègue qui a pour caractéristique d'être - comme le Bleu - plutôt petite de taille. Ce qui lui vaut des taquineries de la part du Chef :

Le Chef : Tiens, voilà le gnome !
Le Bleu : Le gnome, c'est pas très sympa...
Le Chef : Elle est petite, c'est un gnome, un lutin, un farfadet...
Le Bleu : Un farfadet, c'est plus joli, déjà.
La collègue : Un elfe.
Le Chef : Les elfes sont grands.
Le Bleu : Ça dépend.
La collègue : Je suis une fée. Comme Clochette.
Le Bleu : Tu sais, ce n'est pas valorisant vu que dans Peter Pan, il est décrit que les fées sont tellement petites qu'elles n'expriment qu'un sentiment à la fois.
Le Chef : Tu es un gnome, un troll, un Schtroumpf, si petit qu'on a du mal à te discerner et qu'on risque de t'écraser. Mais je te rassure, ça vaut aussi pour le Bleu. Sauf qu'il faut rajouter du bleu. 
Le Bleu : Je me disais aussi.
Le Chef : Le Bleu, c'est plus un troll, un Gremlins.
La collègue : Sauf qu'il faut faire gaffe à ne pas lui donner de l'eau à minuit, ni la nourrir.
Le Bleu : Sinon je risque de me multiplier et là, ça va être terrible pour l'humanité.
Le Chef : Et pour canaliser les multiples Gremlins Bleus, il y aura un Chef par Gremlins. C'est mieux pour les mater.
Le Bleu : On n'est pas sortis de l'auberge. 

Conclusion : le diction " tout ce qui est petit est mignon " convient à toutes les personnes de petite taille. Sauf le Bleu, bien entendu, logique du Chef oblige. Et comme vous le savez tous, la logique du Chef prévaut à toutes les logiques, des grands et des petits (et ce n'est toujours pas de la flagornerie). 

vendredi 23 janvier 2015

100% bio

Aujourd'hui, le Bleu prévient le Chef - enfin, l'ancien Chef - de la publication d'un nouveau billet sur le blog (cf. billet précédent). 
Réponse du Chef ?
" Tu as tout compris ! "

À croire que la publication d'un billet sur ce blog manquait au Chef car, avant de partir en weekend, le dit Chef se penche vers le Bleu :

Le Chef : Bon, le Bleu, n'oublie pas d'aiguiser ta lame et de publier.
Le Bleu : Pour ça, il faut que vous me donniez de la matière (non, je vous assure, le Bleu n'est pas maso, même si on peut en douter - fermons la parenthèse).
Le Chef : Tu n'as pas besoin, tu n'as qu'à faire marcher ton imagination...
Le Bleu : Ben non, car le but du blog était de ne décrire que des situations réelles, qui se sont passées. Tout ce qui s'est passé est vrai...

Eh oui, chers lecteurs : tout ce qui est écrit sur ce blog est certifié 100% vrai, 100% bio. 
Je ne sais pas si c'est vraiment rassurant, finalement. 
Surtout pour le Bleu, s'entend.
(Et non, le Bleu n'est toujours pas maso... quoique).

Rendez-vous à la prochaine histoire... vraie et en attendant, bon weekend à tous !


jeudi 22 janvier 2015

Le retour

Bonjour à tous,

Nouvelle année, nouveau billet. Il était temps, me direz-vous !
Pourtant, la logique voudrait que les mésaventures du Bleu - et, en conséquence, ce blog - se soient arrêtées le 1er septembre 2013. En effet, depuis cette date, le Chef n'est plus le chef du Bleu. Donc, logiquement, depuis cette date, le Bleu n'est plus le Bleu. Logiquement.
Sauf que, si vous avez déjà lu les notes de ce blog, vous savez que la logique du Bleu n'est pas la logique du Chef. 
La logique du Chef n'est pas la logique de tout le monde, d'ailleurs.

Depuis 509 jours, le Bleu n'est plus sous les ordres du Chef. Croyez-vous que cela le protège des taquineries du Chef. 
Point du tout.
Hélas.

Extraits du jour

Remarque du Chef sur le pull rayé bleu et blanc du Bleu :

Le Chef : Tiens, le Bleu, on dirait Obélix !
Le Bleu : Merci pour la comparaison. Mais il fait un peu froid pour que je me balade torse nu.
Le Chef : Ah non ! Je n'ai pas envie de voir les horreurs de la guerre.
Le Bleu : Ben merci. Ça fait du bien à mon estime, là...
Le Chef : Tu sais, s'il y a besoin, je peux t'aider pour ça.
Le Bleu : Non merci, ça ira. 

Plus tard, à la cantine, une collègue, faisant allusion aux origines bretonnes du Chef, propose d'organiser la chandeleur. S'ensuit un menu gastronomique breton qui se finit par du kouign amann et du chouchen. Ce qui entraîne une remarque du Bleu :

Le Bleu : Ben vous allez finir dans un sale état.
Le Chef : Qu'insinues-tu par là, le Bleu ?
Le Bleu : À finir ce programme culinaire avec du kouign amann et surtout du chouchen, vous allez être dans un bel état.
Le Chef : Le Bleu, sache que le Chef ne se met jamais dans un état minable. Contrairement au Bleu qui, lui, se met toujours dans un état minable. 
Le Bleu : Merci pour la réputation.
Le Chef : Et, vois-tu, le Chef réfléchit quand le Bleu n'est plus en état. C'est à dire souvent.

Enfin, suite à une énième explication du Chef à un collègue sur ce que doit être le Bleu, le Bleu souligne une évidence - enfin, une évidence pour lui :

Le Bleu : Vous savez que vous n'êtes plus mon Chef.
Le Chef : Et ?
Le Bleu : Et donc, je ne suis plus le Bleu puisque vous n'êtes plus mon Chef.
Le Chef : Tu sais, ce n'est pas parce que je ne suis plus ton Chef aujourd'hui que ça ne veut pas dire que je ne le serai plus...

Conclusion : Chef ou ancien Chef, le Bleu a encore du souci à se faire en cette nouvelle année.