mardi 4 décembre 2012

Être ou ne pas être bon : that's the question !

Comme vous le savez, le Chef est connu pour sa bonté. Il est bon, bienveillant... ou pas.

Explication :
Le Chef appelle le Bleu pour lui montrer une photo de lui. C'est une photo d'identité dernier cri : cela signifie que comme sur toute photo d'identité d'aujourd'hui, depuis la nouvelle règlementation, le Chef ressemble à un homme dangereux pris en photo pour son entrée en prison. Vous savez, le genre de photo qu'on voit dans les films américains, avec la pancarte de l'immatriculation et le prisonnier qui a un regard de tueur ?
Ambiance, donc.
Quand le Chef explique que cette photo accompagnera un livre qu'il doit envoyer à une université, le Bleu ne peut s'empêcher de faire une remarque (sinon, il n'y aurait pas de note hein^^) :

Le Bleu : Avec cette photo, ils auront soit peur de le lire, soit ils vont le lire car ils auront peur des représailles.
Le Chef : C'est ça, le but ! Ils doivent lire sinon ils auront droit au sourire kabyle.
Ce dernier propos est bien sûr suivi de la gestuelle*. Le Chef enchaîne face au regard incrédule du Bleu :
Le Chef : Tu ne connais pas le sourire kabyle ? Ca ne m'étonne pas ! Tu es foncièrement bonne.
Le Bleu : Pas du tout. Je peux être méchante.
Là, c'est au tour du Chef de jeter un œil incrédule au Bleu.
Le Chef : Méchante, toi ? 
Le Bleu : Bien sûr. Après tout, je suis votre exemple.
Le Chef : Mais non, le Bleu, ce n'est pas dans ta nature d'être méchante. Mais dans celle du Chef, oui !

Conclusion : Je ne sais pas vous mais le Chef commence à vraiment faire flipper le Bleu... et pas seulement en photo.

* Le sourire kabyle était une méthode d'assassinat utilisée pendant la guerre d'Algérie consistant à égorger les gens. 


 copyright : site internet www.gifsoup.com

PS : L'auteure de ce blog tient à préciser qu'aucun Bleu n'a subi de souffrances physiques pendant la durée de cette conversation retranscrite ici. Le Chef est quand même par essence bienveillant, heureusement pour le Bleu.

Bonne soirée à toutes et à tous






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire