lundi 26 août 2013

À la cantine

Aujourd'hui, le Bleu et le Chef se rendent à la cafétéria. Oui, comme tout être humain, le Bleu et le Chef ont besoin de manger pour survivre à leur journée de travail. Surtout un Lundi. Et surtout le Chef.
Bref.
Le Bleu s'avance vers le coin de la cafétéria où l'on sert les plats chauds. Là, le Bleu fait face au cuistot et jette un oeil aux différents plats qui se proposent à ses yeux affamés : pâtes, poulet, poisson et un gratin...

Le Bleu (au cuistot) : C'est quoi ?
Le cuistot : Un gratin au chou-fleur.

Là, comme toute jeune qui se respecte, le Bleu fait la grimace. 

Le Bleu : Bon, ben, je vais prendre la viande et les pâtes. Classique.

Le cuistot soupire et sert le Bleu. Cet échange n'a pas échappé au Chef qui était juste derrière le Bleu. 
Le Chef en profite donc pour asséner une réplique au Bleu en prenant pour témoin le cuistot :

Le Chef : Elle n'est pas possible, hein ?
Le cuistot : Ça, je ne vous le fais pas dire.
Le Chef : Elle est même hargneuse si vous ne lui servez pas ses pâtes, attention à vous.
Le Bleu : Merci de me faire une super réputation, Chef.
Le Chef : Il faut faire gaffe au Bleu.
Le cuistot (incrédule) : Ben, ça dépend. Elle court vite ?

Le Bleu ne répond pas face à l'incrédulité affichée du cuistot. Mais le Chef, oui.

Le Chef : Non, mais elle connaît des gens qui courent vite, eux.

Sous-entendu : n'embêtez pas trop le Bleu sinon vous aurez affaire au Chef !

Le cuistot a alors regardé le Chef et vite compris le message ce que n'a pu s'empêcher de faire remarquer le Chef au Bleu alors qu'ils étaient à table, hors de portée des oreilles du cuistot :

Le Chef : Tu as vu, le Bleu, comme je t'ai défendu...
Le Bleu : J'ai noté. Ce qui est étonnant vu que c'est vous qui avez commencé à détruire ma réputation...

Conclusion :  Le Chef n'est pas si mauvais bougre avec le Bleu.



jeudi 22 août 2013

Le déménagement du Chef

Aujourd'hui, le Chef a préparé ses cartons pour déménager de son bureau. En effet, dans le cadre du changement d'équipe déjà évoqué sur ce blog, le Chef quitte aussi le bureau où il était pour aller dans un autre bureau, dans une autre aile de bâtiment. Loin du Bleu. 
L'intégrité physique du Bleu et du chevalet du Bleu s'en améliorent déjà d'avance. 
Bref.
Ce matin, le Chef demande des cartons au Bleu. Le Bleu va en chercher dans la réserve et les passe au Chef en prodiguant au passage un conseil :

Le Bleu : Vous devriez renforcer le fond, avec du scotch. Ils ne sont pas très solides et on a déjà vu des cartons éventrés. J'en ai même déjà fait les frais cette semaine...
Le Chef : Mais non, le Bleu, ça ira.
Le Bleu (se tournant vers une de ses collègues, présente) : Si, arrivé dans le nouveau bureau ou en route, le carton s'ouvre et que tout tombe, appelle-moi pour que je me gausse.

[À noter au passage : le Bleu utilise lui aussi un vocabulaire élevé avec le verbe "gausser". L'enseignement du Chef aura donc au final porté ses fruits. Fermons la parenthèse. ]

Cet après-midi, le Bleu vaque à ses occupations et s'éloigne du bureau du Chef pendant que le Chef finit de boucler ses cartons. Tout d'un coup, PATATRAS ! 
La collègue se tourne alors vers le Bleu qui, alerté par le bruit, s'est rapproché :

La collègue (hilare) : Ben tu vois, c'était même pas la peine que je t'appelle.
Le Bleu : Pourquoi ? C'est tombé, c'est ça ?

Le Bleu passe alors devant la porte du Chef, ouverte, et voit le Chef, le carton éventré dans les mains, les affaires éparpillées par-terre. 

Le Bleu : Je n'ai qu'une chose à dire : je me gausse.

Cette réplique vaut bien sûr au Bleu un regard noir de la part du Chef :

Le Chef : Je veux bien de ton scotch, finalement, le Bleu.

Le Bleu part chercher le scotch ainsi qu'une paire de ciseaux puis retourne dans le bureau du Chef. Le Chef est entrain de récupérer ses affaires et de réarranger le carton sous les yeux de la collègue :

La collègue : Finalement, le Bleu avait raison ce matin...
Le Chef : Le Bleu a souvent raison.

Là, le Bleu marque un temps d'arrêt. Oui, cette révélation du Chef le surprend. Car souvenez-vous le commandement n°6 : c'est le Chef qui a raison, pas le Bleu. Damned ! Le Chef va à l'encontre de ses propres commandements. Vous comprenez mieux la surprise du Bleu :

Le Bleu : Tiens, faut que je l'enregistre ! Je n'oublierai pas de sitôt. Et en plus devant témoin...
Le Chef : Devant témoin, devant témoin. C'est un témoin véreux.
Le Bleu : Oui mais c'est un témoin quand même. C'est beau quand même !

Conclusion : Chamboulez un peu le Chef et il niera les règles et commandements au profit du Bleu. À votre avis, combien de cartons doivent s'écrouler pour qu'il admette que le Bleu n'est plus un bleu ? 
M'est avis, beaucoup. Mais on ne sait jamais, tout peut changer. 

Bonne soirée bleuesque et n'oubliez pas : si vous êtes un Chef et que vous avez un Bleu sous la main, écoutez-le car le Bleu a souvent raison. Surtout quand il est question de cartons.



lundi 12 août 2013

La fin du Bleu ?

Aujourd'hui, le Chef découvre la 100e note du blog sous le regard attentif du Bleu. 
Tout au long de sa lecture, il acquiesce de nombreuses fois et approuve même les différentes règles édictées, en rappelant bien entendu au Bleu de les suivre.

La fin de la note arrive :

Le Chef : C'est bien, le Bleu, bravo ! 100 notes, qui aurait cru ? En tout cas, je les ai toutes lues avec plaisir.
Le Bleu : Ouh là ! Ça sonne un peu la fin, de dire ça.
Le Chef : Pourquoi ?
Le Bleu : D'un autre côté, ça sera le cas. Vu que vous ne serez plus mon Chef, je ne serai plus le Bleu non plus.

Là, le Chef pousse un profond soupir exaspéré :

Le Chef : Le Bleu, tu n'as pas compris. Ce n'est pas parce que je ne serai plus ton chef que tu ne resteras plus le Bleu. Tu es le Bleu et tu le resteras jusqu'au moment où je déciderai que tu ne le seras plus.
Le Bleu : Ben non, je suis le Bleu parce que vous êtes le Chef comme le dit le commandement 1. Vu que vous ne serez plus mon chef, je ne serai donc plus le Bleu...
Le Chef : Le Bleu, cela n'a rien à voir. Tu es le Bleu, que je sois ton chef ou pas. Tu seras le Bleu pour tes différents chefs.
Le Bleu : Mais regardez : dans NCIS, McGee n'est plus le Bleu pour Gibbs.
Le Chef : Ah bon ? 

Là, le Chef  jette un regard plus qu'incrédule au Bleu.J'avoue à ce moment, le Bleu a affirmé avec aplomb une vérité qu'il est loin de maîtriser du fait qu'il n'a pas vu "NCIS" depuis un petit moment (oui Chef, je vous ai peut-être un peu menti...)

Le Bleu : Ben non, Gibbs ne l'appelle plus le Bleu très rapidement. C'est Dinozzo qui le surnomme le Bleu et ce n'est pas son chef.
Le Chef : Le Bleu, tu es et resteras le Bleu, peu importe ton supérieur hiérarchique. Jusqu'à ce que tu atteignes la maturité nécessaire, que je juge bon que tu es prête à ne plus être bleu. Cela va prendre beaucoup de temps. Même si je ne suis plus ton Chef, tu resteras mon Bleu toute ma vie.
Le Bleu : En somme, je suis mal barrée, c'est ça. J'ai pas fini d'être Bleu.
Le Chef : Voilà, le Bleu, tu as tout compris. Tu es le Bleu jusqu'à ce que tu évolues et que tu mûrisses. Jusqu'à ce que tu accumules de l'expérience, que tu arrives à mon niveau, niveau noir, tu vois.
Le Bleu : Plutôt blanc, là.

Cette allusion taquine à l'âge du Chef vaut au Bleu un regard noir dudit Chef  :

Le Chef : Tu vois, le Bleu, ce côté insolent, irrévérencieux, ça, ça prouve que tu es un Bleu.
Le Bleu : Je ne suis pas faite pour la flagornerie, que voulez-vous. D'un autre côté, on a eu des Bleus à en devenir qui savaient manier l'art de la flagornerie...
Le Chef : Oui mais ils n'étaient pas des bleus, ils étaient juste à en devenir. C'est pour cela que tu es et resteras Bleu pendant un moment. Jusqu'à ce que je décide que tu es prête à ne plus l'être... Quand tu arriveras à la 200e note du blog, peut-être.

Conclusion : Lecteurs/lectrices de ce blog, vous avez encore de nouvelles notes de blog à lire en perspective...


Très bonne soirée à toutes et à tous





dimanche 11 août 2013

La 100e

Prologue : Vendredi matin. Discussion matinale du Bleu et du Chef

Le Chef : Alors le Bleu, t'as posté une nouvelle note ?
Le Bleu : Non. Mais là, je ne sais pas quoi écrire, l'enjeu est assez important...
Le Chef : Comment cela ?
Le Bleu : Ben, c'est la 100e note du blog. 
Le Chef : La 100e ? Déjà ?
Le Bleu : Oui, déjà 100 notes. Et encore, j'ai procrastiné...
Le Chef : Imagine si tu n'avais pas procrastiné, le nombre de notes que tu aurais... Mais 100 notes, c'est bien.
Le Bleu : Du fait qu'écrire la 100e, c'est quand même pas anodin, ben le challenge est assez haut. Vous allez devoir vous dépasser, là.
Le Chef : Tu pourrais rassembler les différentes règles que tu as édictées tout au long des notes.
Le Bleu : Hum, c'est une idée...

Alors, pour la 100e note (eh oui, déjà !! moi aussi ça me fait un choc), on va reprendre l'idée du Chef. Parce que c'est une bonne idée. 
Non, je ne flagorne pas !
C'est juste rare, les bonnes idées du Chef, alors quand y en a une, il ne faut pas s'en priver.
(Oui, le retour de bâton va être terrible mais même pas peur !!)

Depuis la création de ce blog - qui remonte au 8 janvier 2012, déjà - et tout au long des 99 notes précédentes, j'ai distillé ça et là quelques règles de vie que tout Bleu doit suivre pour pouvoir survivre dans un monde plein de Chefs.
J'avais ainsi déjà évoqué, dès janvier 2012, les 10 commandements qui régissent la vie de tout Bleu qui se respecte - et par effet collatéral, tout Chef de Bleu.
Petit rappel :

LES 10 COMMANDEMENTS DU BLEU

1. Le Bleu est le Bleu parce que le Chef est le Chef
2. Le Bleu est inculte. La mission du Chef est de sortir le Bleu de la fange de l'inculture et lui partager son savoir encyclopédique.
3. Le Bleu est naïf, candide, au grand plaisir du Chef
4. Le Bleu n'est absolument pas du matin. Le Chef, qui est par nature du matin, se doit de maintenir l'esprit en éveil très tôt le matin en lui assénant ses meilleures piques.
5. La logique du Bleu est incompatible avec celle du Chef. Mais des deux logiques, c'est celle du Chef qui prime. Toujours
6. Le Chef a toujours raison parce qu'il est le Chef. Le Bleu a donc tort car il est le Bleu.
7. Le Bleu a du cœur et excuse les compliments maladroits du Chef. Quand le Chef lui fait des compliments, bien sûr.
8. Le Bleu est jeune et vit dans la débauche. Le Chef se doit de rappeler très souvent cet état de faits au Bleu pour le ramener sur le droit chemin et lui asséner au passage quelques répliques assassines, de préférence le matin (cf. commandement n°4)
9. Le Chef est altruiste car comme le prodigue le commandement n°2, il daigne partager son savoir encyclopédique au Bleu. Le Bleu est une éponge et se doit d'absorber ce savoir et d'en remercier tous les jours le Chef.
10. De par sa nature insouciante, le Bleu a tendance à ne pas connaître des notions comme la corruption, l'hypocrisie et la flagornerie. De par sa nature, le Chef est bienveillant et excuse la maladresse du Bleu puisque ce n'est qu'un Bleu. 

Conseil de Bleu à un futur Bleu : connaître ces commandements te sera très précieux dans ton escapade dans le monde des Chefs.

En plus de ces commandements, j'ai édicté tout au long de ce blog des règles de vie que toi, futur Bleu à en devenir, tu te devras de suivre pour mener à bien ta vie de Bleu. Ou plutôt ta survie.
La vie de Bleu peut être dangereuse comme toute personne qui a lu ce blog a pu déjà constater.

Règle n°1 : Quand le Bleu constate que le Chef s'est trompé, SURTOUT ne pas le crier trop fort. La survie du Bleu est en jeu. Et puis, cela serait contraire au commandement n°6

Règle n°2 : Toujours se méfier d'un compliment du Chef. Le retour de bâton n'est jamais loin.

Règle n°3 : Le Bleu devra apprendre à reconnaître le pas du Chef. Cela lui évitera de mauvais tours (comme un Chef surgissant dans son dos pour l'effrayer). Par effet collatéral, le Bleu se doit d'avoir une bonne oreille et surtout un coeur en bonne santé.

Règle n°4 :  Le Bleu doit toujours rester sur ses gardes car même absent ou en vacances, le Chef le surveille. C'est ce qu'on appelle la tension positive du Chef.

Règle n°5 : Ne jamais anticiper une remarque du Chef. Ou plus explicitement, ne jamais tendre le bâton au Chef. Car ce dernier saura très vite en faire bon usage, métaphoriquement parlant bien sûr... ou pas. 

Règle n°6 : Si le Chef se révèle être un fin connaisseur du domaine médical, le Bleu devra surtout s'abstenir de lui demander son avis d'expert sous peine de devenir un sujet d'autopsie médicale pour le Chef.

Règle n°7 : Le Bleu doit éviter la flagornerie car être flagorneur, ce n'est pas dans sa nature. Et en plus, il risque de se retrouver en position de retour de bâton du Chef (cf. la règle n°5)

Règle n°8 : La susceptibilité ne doit ABSOLUMENT pas faire partie du caractère du Bleu. Sinon il est mal barré pour faire face aux différentes répliques du Chef.

Règle n°9 : Pour survivre longtemps et être un bon Bleu, le Bleu se doit d'apprendre l'art de l'auto-dérision. Et par-là même, doit faire une croix sur sa réputation. C'est surfait, une réputation de toute façon.

Règle n°10 : En toutes circonstances, le Bleu ne doit pas se fier au Chef. Surtout quand la réputation d'un autre Bleu est en jeu. Sous peine de l'éternel retour de bâton.

Règle n°11 : Le Bleu devra aider le Chef à garder les pieds sur terre et veillera ainsi à la modestie du Chef, tout en gardant à l'esprit la règle n°5 (encore et toujours)

Règle n°12 : Pour faire face aux répliques, aux compliments décalés et au retour de bâton du Chef, le Bleu se doit de développer l'art de la répartie. C'est l'essence même de la survie du Bleu.

Règle n°13 : Si le Bleu a un ego, il devra le ranger bien profondément dans un tiroir. C'est surfait l'ego. Surtout quand on est Bleu.

Règle n°14 : Si le Chef a un collègue du même âge avec qui il s'entend très bien, le Bleu devra apprendre à se méfier de ce collègue. Surtout quand il est en présence du Chef. Il en va là aussi de la survie du Bleu.

Règle n°15 : Enfin, et surtout, dans l'exercice de ses fonctions, le Bleu doit souscrire une assurance multirisques et envisager de porter une armure de protection. Au cas où.


Il y a fort à parier que ces règles de vie vont évoluer, d'autres vont apparaître... 
Quoique.
Dans 20 jours, le Chef ne sera plus le chef du Bleu.
On peut peut-être penser que le Bleu aura enfin ce qu'il voulait depuis le début : ne plus être le Bleu.
Peut-être...

Affaire à suivre

(En tout cas, peu importe l'avenir du blog, je voulais vous remercier - le Chef en tête - d'avoir lu et commenté ces notes, je ne pensais pas quand j'ai écrit la 1e note qu'on arriverait à 100 en moins de 2 ans... Merci beaucoup et à la 101e note :-) )











 

mardi 6 août 2013

Anti-Bree Van De Kamp

Petite explication de titre : pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, Bree Van De Kamp est un personnage de la série américaine "Desperate Housewives" qui a pour particularité d'être maniaque. Très maniaque.
Vous allez comprendre la raison d'une telle référence culturelle sur ce blog.

Hier a sonné les retrouvailles du Chef et du Bleu. Et celles du Chef et de The Bold Bold. Le terrible duo - surnommé "le duo de choc" par le Bleu - s'est retrouvé après des semaines de vacances. Et comme vous le savez, quand le Bleu est au-milieu du duo, ce n'est jamais très bon.
Pour le Bleu, s'entend.
Ainsi, alors qu'ils passaient tous deux près du bureau du Bleu, le Chef et The Bold Bold se sont regardés. Et comme pour la fois où ils ont mis le Bleu la tête à l'envers, ont eu la même pensée. À savoir quelque peu réaménager le bureau du Bleu.
Et là, vous allez comprendre le titre de cette note.
Le Chef commence à faire tomber le chevalet du Bleu. Bon, ça, le Bleu y est habitué.
The Bold Bold enchaîne en renversant quelques magazines. Ca aussi, le Bleu a l'habitude.
Et puis, tout tombe, s'étale, sous les yeux effarés du Bleu : téléphone, dossiers, stylos, agrafes, trombones... 
Tout est là, sur le bureau du Bleu, en un bon désordre anarchique.
Le Bleu est sous le choc.
Le Chef et The Bold Bold sont hilares. 

Le Bleu : Alors là... Vous allez m'aider à ranger.
Le Chef : Le Bleu, ça ne serait pas drôle si on le faisait. C'est comme si tu arrosais une personne et qu'après, tu l'aidais à se sécher...
Le Bleu : Oui mais... Vous êtes censés être les plus adultes de nous 3.
The Bold Bold : Les quoi ?
Le Bleu : Adultes. Vous avez la cinquantaine tous les deux, vous avez presque le double de mon âge... Vous devriez être les adultes, pas moi.
Le Chef : Non, le Bleu, nous sommes des enfants.
Le Bleu : Oui surtout quand je suis seule avec vous. J'ai l'impression de cristalliser vos gamineries. Y a qu'avec moi que vous êtes comme ça.
Le Chef : Mais le Bleu, c'est parce que tu es le Bleu.
Le Bleu : Ca doit être ça.

Vous l'aurez sans doute compris, le Bleu n'a pas trop apprécié la blague. Enfin surtout le fait que le Chef et the Bold Bold ne l'aient pas aidé à ranger. Bon, ok, le Bleu avoue : il a peut-être un côté Bree Van De Kamp (oui, Chef, vous avez raison... un peu). 
Le Bleu a alors essayé de renouer avec ses vieux fantômes et de bouder le Chef. Oui, comme un enfant. Ce n'est pas très glorieux, le Bleu l'accorde aujourd'hui. Mais bon, quand on est vexé, on fait un peu n'importe quoi. 
Sauf que la susceptibilité du Bleu n'a pas résisté bien longtemps... 1 minute 30 à tout casser.
C'est ça, le pouvoir du Chef.

Aujourd'hui, autour du café du matin, le Chef et le Bleu reparlent de la blague ; le Chef fait alors preuve, comme toujours, de bienveillance (et je vous interdis de dire que je flagorne !!) :

Le Chef : Le but n'était pas de te vexer, c'était une blague bon enfant...
Le Bleu : Je le sais. Mais c'était pas la première fois. Le côté répétitif peut-être m'a gêné...
Le Chef : Le Bleu, j'ai noté que ça t'avait blessée, je ne le referai pas.
Le Bleu : Oui, mais... Je sais que ça me manquerait. Je sais, je suis paradoxale.
Le Chef : On l'est tous.
Puis, plus tard, alors que le Chef raconte à un membre de sa nouvelle équipe (oui, le Chef va avoir une nouvelle équipe, sans le Bleu) la blague ainsi que l'épisode du cochon pendu, il se tourne vers le Bleu :

Le Chef : On a fait ça parce qu'on t'aime beaucoup, le Bleu.
Le Bleu : Oh ! C'est trop d'amour. C'est mignon.
Conclusion : Même si le Bleu doit encore et toujours se méfier des quinquas (cf. les notes précédentes), il ne peut pas être susceptible car qui aime bien châtie bien. Et le Bleu a quand même de la chance d'avoir le Chef et The Bold Bold...

Oui c'est la minute "guimauve" mais faut bien en profiter car dans 25 jours, les aventures du Bleu cesseront vu que le Chef ne sera plus le chef du Bleu... 

Alors profitons !