mardi 1 octobre 2013

Du repos

Bonjour à tous,

Je sais, vous devez vous étonner de ce long silence. Autant vous le dire tout de suite : cela ne va pas aller en s'arrangeant.
Non, je ne suis pas prise d'une subite crise de procrastination aigüe, comme pourraient penser certains esprits perfides parmi vous. Certes, la procrastination, c'est mon rayon mais ce n'est pas la raison principale de l'absence de notes.
Non, c'est plutôt le fait de la nouvelle organisation. Comme je vous l'avais déjà expliqué, avec le changement d'organigramme, le Chef et le Bleu ont moins d'occasions de se voir dans la journée. Chacun est quand même à un bout du bâtiment. Alors quand ils se voient, les taquineries ne fusent pas forcément spontanément comme avant. Oui, le Bleu et le Chef peuvent avoir des conversations sérieuses.
Je sais, c'est étonnant. Mais c'est vrai, je vous l'assure.
D'où le fait qu'il n'y ait pas grand chose à se mettre sous la dent et à vous partager (sauf si vous voulez lire des choses très sérieuses mais ce n'est pas là le but de ce blog à l'origine).
Le changement d'organigramme et de lieu a donc eu pour effet d'apaiser quelque peu les conversations taquines et perfides du Chef et du Bleu. 
Si, parfois, le Bleu regrette cette baisse de régime dans les taquineries du Chef (oui le Bleu a un côté maso), il y en a un qui en est bien content...
...
...
Le chevalet du Bleu.

Vous savez, le chevalet du Bleu ? Celui que le Chef s'amusait à faire tomber d'une pitchenette (voire pire) à chaque fois qu'il passait devant le bureau du Bleu. On n'imagine pas les heures de souffrances qu'a vécu ce pauvre chevalet, ainsi frappé plusieurs fois par jour.
C'est fragile, un chevalet !
Alors vous dire que le chevalet est aujourd'hui content, c'est peu le dire. Bon j'avoue, j'ai même dû le remplacer tellement il était dans un sale état.
La preuve ? Jugez par vous-même !





La vie de chevalet d'un Bleu n'est vraiment pas de tout repos.

Alors oui, le chevalet a bien mérité quelques vacances... et le Bleu aussi d'ailleurs.
Je profite pour vous dire qu'il n'y aura pas de nouvelles notes après celle-ci pendant un bout de temps car je suis en vacances.
Et oui, comme son chevalet, le Bleu a besoin de repos.

Je vous dis donc à bientôt pour de nouvelles aventures :-)

PS : J'en profite pour faire de la pub à un ami prénommé Thomas Cogo (dont je vous ai déjà parlé avec sa charte du bide). Il se lance dans l'aventure des podcasteurs avec un concept original qui mêle humour et musique originale. Cela s'appelle "Les écrans de Thomas", c'est dispo sur YouTube et voici sa première vidéo sur Marseille :


Allez faites tourner, ça en vaut vraiment la peine !!

A bientôt 

mercredi 11 septembre 2013

La fin du Bleu ? (bis)

Aujourd'hui, l'ancienne équipe du Bleu et du Chef a fêté ensemble sa dissolution. Moment nostalgique, discours ému du Chef, les larmes que l'on retient... bon c'était pas jusque-là mais l'émotion était quand même là. 
Une page s'est donc tournée aujourd'hui. 
Mais cela va bien au-delà de la simple dissolution de l'équipe. 
Car, en plus de tourner la page de son ancienne équipe, le Chef s'est retrouvé devant la possibilité de tourner la page du Bleu.

Explications
Au détour de la conversation, le nouveau chef du Bleu (qui était l'adjoint du Chef, vous savez celui qui aurait dû à l'origine s'appeler Bleu à la place du Bleu) déclare soudainement, en regardant le Bleu :

Le nouveau chef : Ce n'est plus le Bleu, maintenant.  Elle a passé ce stade.

Le Bleu entend cette annonce et en remercie chaleureusement son nouveau chef. Une collègue confirme d'ailleurs :
La collègue : C'est vrai que vous ne l'appelez pas Bleu...
Le nouveau chef : Ben non, il n'y a pas de raisons vu qu'elle n'est plus Bleu...

Là, le Chef bondit :

Le Chef : Ah non, ça ne fonctionne pas comme ça...

Alors que le Chef commence à dérouler son argumentaire sur la nécessité du Bleu qui doit rester Bleu, un autre collègue (apparu par ici sous le pseudo Caliméro) l'interrompt :
Caliméro : Il n'y a plus de notes au blog, alors ? 

Le Chef se raccroche tout de suite à la branche et s'exclame :

Le Chef : Si, si, il continue à en avoir... 

Le Chef embraye alors avec l'anecdote du Bleu retourné avec l'aide de The Bold Bold. 
À croire que le Chef a dû mal à tourner la page et à penser à la perspective de changer de Bleu, dans l'après-midi, alors qu'il passe devant le bureau du Bleu, il donne une pichenette au chevalet.
Cela faisait plus d'une semaine que le chevalet du Bleu n'était pas tombé. Il était là, tranquille, au calme...jusqu'à ce soir. 
Mais cela ne s'est pas arrêté là.
Quelques minutes plus tard, le Chef s'avance dans le dos du Bleu qui était jusque-là concentré, en pleine lecture. Le Bleu entend les pas du Chef et se retourne :

Le Chef : Tu es concentré, le Bleu.
Le Bleu : Oui, ça m'arrive de temps en temps.

Le Chef découvre les piles de livres près du bureau du Bleu :
Le Chef : Tiens, pourquoi ils sont là, ces livres ?
Le Bleu : C'est les livres que je dois enregistrer.
Le Chef : Ah donc, tu travailles quand même, le Bleu. Qui l'eût cru ?
Le Bleu : Non, en fait, je fais croire que je travaille. Je mets une pile de livres là, puis je fais style que je les enregistre et que je vais les ranger mais en fait, pouf ! Je les fais disparaître. 
Le Chef : Tu es entrain d'avouer que tu ne fous rien, là ?
Le Bleu : Oui, j'avoue que jusque-là j'avais gardé l'illusion mais je vous l'avoue, aujourd'hui, allez savoir pourquoi.
Le Chef : Et tu croyais que le Chef n'avait pas vu ton manège jusque-là ?
Le Bleu : Ben, pas vraiment, non. Malgré tout le respect que je vous dois.
Le Chef : Le Bleu, faut que tu apprennes à être flagorneuse.
Le Bleu : J'arrive pas à être flagorneuse.
Le Chef : Il va falloir que tu apprennes à l'être. Et à être moins perfide aussi.
Le Bleu : Je suis perfide ?
Le Chef : Oui, le Bleu est perfide et naïf. On pourrait croire que ces deux termes sont antinomiques mais non. Pour ne plus être Bleu, il faut que tu arrives à atténuer cette perfidie et ton insolence, aussi.
Le Bleu : Oui mais si je n'étais plus perfide et insolente, vous vous ennuieriez.
Le Chef : Pas sûr. Mais il faut passer par cela pour que tu ne sois plus le Bleu, ce qui est loin d'être gagné d'avance...
Le Bleu : D'un autre côté, vous pourriez trouver vite un autre Bleu. Regardez la stagiaire, elle a l'air bien parti pour être un nouveau Bleu.
Le Chef : La stagiaire ? Non, elle est loin d'être un Bleu...
Le Bleu : Ah bon ? Pourquoi ?
Le Chef explique au Bleu que les études et le statut de la nouvelle stagiaire ne peuvent la transformer en Bleu. Le Bleu rétorque :

Le Bleu : Ben pourquoi pas ? Elle débute donc elle peut très bien être Bleu.
Le Chef : Non, le Bleu, on n'est pas Bleu comme ça, on ne va pas te remplacer comme cela.

Conclusion : Quand je vous disais que le Chef avait du mal à tourner la page. À croire qu'il y tienne vraiment à son Bleu. Comme un Don Quichotte à son Sancho Panza. 
Euh, je ne sais pas si c'est vraiment flatteur comme comparaison, tout d'un coup. 
Qu'en pensez-vous ?

Bonne soirée à tous et à toutes ;-)
 









dimanche 8 septembre 2013

Une semaine déjà...

Comme écrit dans le titre, cela fait déjà une semaine que le Chef et le Bleu sont séparés professionnellement. Et oui, depuis le 1er septembre, le Chef n'est plus le chef du Bleu. Il a fallu au Bleu à s'habituer à ce changement d'organigramme, et surtout au fait de ne plus voir tout le temps le Chef vu que le Chef a quitté l'aile du bâtiment où travaille le Bleu.
Bon, rassurez-vous, le Chef et le Bleu continuent quand même à se voir. Et puis, certaines habitudes du Chef sont toujours là, notamment le fait que le Chef débarque à l'heure du café, faisant tinter sa cuillère dans son mug. Il ne faut pas totalement perturber le Bleu en lui enlevant tous ses repères.
Par contre, cet éloignement géographique entraîne une raréfaction des taquineries du Chef sur le Bleu. D'où l'absence de notes jusque-là.
J'ai bien dit : jusque-là.
Car Vendredi, le Chef a repris ses mauvais travers, c'est-à-dire taquiner le Bleu. 
Tout s'est passé au repas du midi, à la cafétéria. 
Le Bleu et le Chef mangeaient avec un collègue - déjà apparu ici sous le surnom de Titiclop - et la nouvelle stagiaire de l'équipe du Chef. Au détour de la conversation, le Bleu et le Chef attrapent au vol un bout de la discussion de Titiclop avec la stagiaire où Titiclop se lâchait et lançait quelques piques sur le Chef (que, par égard pour le Chef, je ne ressortirai pas ici... et non ce n'est pas de la flagornerie !).
En tout cas, le Bleu et le Chef ont été quand même surpris par les piques taquines de Titiclop. Oui, même le Bleu.

Le Bleu : Ben dis donc, Titiclop se lâche, il prend des libertés, là...

Mais forcément, les hostilités étant lancées, le Bleu suit l'exemple de Titiclop et taquine à son tour le Chef. Tous deux expliquent notamment à la stagiaire que le Chef a la particularité d'utiliser un vocabulaire étrange (rappelez-vous "amibe" et "pathognomonique").
Le Chef décide alors de contre-attaquer mais d'une façon très surprenante : il se lance dans un numéro digne de Caliméro.

Le Chef : Il faut savoir que ce qu'ils appellent des mots barbares, c'est juste un vocabulaire plus élevé...
La stagiaire : Oui, vous essayez d'élever la plèbe, c'est ça ?
Le Chef : Exactement. J'essaie de les sortir de leur misérabilisme et de partager mon savoir pour leur bien.
La stagiaire : C'est généreux de votre part.
Le Chef : Et regardez comment ils m'en remercient. Croyez-moi, c'est dur d'être Chef.
La stagiaire : En effet. Ils ne sont pas tendres avec vous.

Le Bleu reste estomaquée par le numéro de victime du Chef :

Le Bleu : J'y crois pas ! Vous, jouer à la victime, j'aurai tout entendu.
Le Chef : Mais oui, vois-tu le Bleu, c'est là la stratégie du Chef : parler des taquineries du Bleu et s'en plaindre devant une inconnue qui ne peut que prendre parti pour moi. Mais quand l'inconnue partira, hop, la contre-attaque du Chef tombera sur le Bleu et elle sera dure...
Le Bleu : Ca, la contre-attaque, c'est ce que vous dites mais comme on dit, ce ne sont que des paroles, paroles...
Le Chef : Non, le Bleu, la contre-attaque ne sera pas que des paroles. Elle sera sans précédent alors gare à toi, elle pourrait être violente...
Le Bleu : Oui, je sais, mon crâne s'en souvient encore.

Conclusion : Même si le Chef n'est plus le Chef du Bleu, le Bleu doit toujours se méfier. Et s'il ne sait pas pourquoi, son corps le lui rappellera. C'est mieux que si c'était le Chef car là, ça serait encore plus dangereux. Pour le Bleu, s'entend.

lundi 26 août 2013

À la cantine

Aujourd'hui, le Bleu et le Chef se rendent à la cafétéria. Oui, comme tout être humain, le Bleu et le Chef ont besoin de manger pour survivre à leur journée de travail. Surtout un Lundi. Et surtout le Chef.
Bref.
Le Bleu s'avance vers le coin de la cafétéria où l'on sert les plats chauds. Là, le Bleu fait face au cuistot et jette un oeil aux différents plats qui se proposent à ses yeux affamés : pâtes, poulet, poisson et un gratin...

Le Bleu (au cuistot) : C'est quoi ?
Le cuistot : Un gratin au chou-fleur.

Là, comme toute jeune qui se respecte, le Bleu fait la grimace. 

Le Bleu : Bon, ben, je vais prendre la viande et les pâtes. Classique.

Le cuistot soupire et sert le Bleu. Cet échange n'a pas échappé au Chef qui était juste derrière le Bleu. 
Le Chef en profite donc pour asséner une réplique au Bleu en prenant pour témoin le cuistot :

Le Chef : Elle n'est pas possible, hein ?
Le cuistot : Ça, je ne vous le fais pas dire.
Le Chef : Elle est même hargneuse si vous ne lui servez pas ses pâtes, attention à vous.
Le Bleu : Merci de me faire une super réputation, Chef.
Le Chef : Il faut faire gaffe au Bleu.
Le cuistot (incrédule) : Ben, ça dépend. Elle court vite ?

Le Bleu ne répond pas face à l'incrédulité affichée du cuistot. Mais le Chef, oui.

Le Chef : Non, mais elle connaît des gens qui courent vite, eux.

Sous-entendu : n'embêtez pas trop le Bleu sinon vous aurez affaire au Chef !

Le cuistot a alors regardé le Chef et vite compris le message ce que n'a pu s'empêcher de faire remarquer le Chef au Bleu alors qu'ils étaient à table, hors de portée des oreilles du cuistot :

Le Chef : Tu as vu, le Bleu, comme je t'ai défendu...
Le Bleu : J'ai noté. Ce qui est étonnant vu que c'est vous qui avez commencé à détruire ma réputation...

Conclusion :  Le Chef n'est pas si mauvais bougre avec le Bleu.



jeudi 22 août 2013

Le déménagement du Chef

Aujourd'hui, le Chef a préparé ses cartons pour déménager de son bureau. En effet, dans le cadre du changement d'équipe déjà évoqué sur ce blog, le Chef quitte aussi le bureau où il était pour aller dans un autre bureau, dans une autre aile de bâtiment. Loin du Bleu. 
L'intégrité physique du Bleu et du chevalet du Bleu s'en améliorent déjà d'avance. 
Bref.
Ce matin, le Chef demande des cartons au Bleu. Le Bleu va en chercher dans la réserve et les passe au Chef en prodiguant au passage un conseil :

Le Bleu : Vous devriez renforcer le fond, avec du scotch. Ils ne sont pas très solides et on a déjà vu des cartons éventrés. J'en ai même déjà fait les frais cette semaine...
Le Chef : Mais non, le Bleu, ça ira.
Le Bleu (se tournant vers une de ses collègues, présente) : Si, arrivé dans le nouveau bureau ou en route, le carton s'ouvre et que tout tombe, appelle-moi pour que je me gausse.

[À noter au passage : le Bleu utilise lui aussi un vocabulaire élevé avec le verbe "gausser". L'enseignement du Chef aura donc au final porté ses fruits. Fermons la parenthèse. ]

Cet après-midi, le Bleu vaque à ses occupations et s'éloigne du bureau du Chef pendant que le Chef finit de boucler ses cartons. Tout d'un coup, PATATRAS ! 
La collègue se tourne alors vers le Bleu qui, alerté par le bruit, s'est rapproché :

La collègue (hilare) : Ben tu vois, c'était même pas la peine que je t'appelle.
Le Bleu : Pourquoi ? C'est tombé, c'est ça ?

Le Bleu passe alors devant la porte du Chef, ouverte, et voit le Chef, le carton éventré dans les mains, les affaires éparpillées par-terre. 

Le Bleu : Je n'ai qu'une chose à dire : je me gausse.

Cette réplique vaut bien sûr au Bleu un regard noir de la part du Chef :

Le Chef : Je veux bien de ton scotch, finalement, le Bleu.

Le Bleu part chercher le scotch ainsi qu'une paire de ciseaux puis retourne dans le bureau du Chef. Le Chef est entrain de récupérer ses affaires et de réarranger le carton sous les yeux de la collègue :

La collègue : Finalement, le Bleu avait raison ce matin...
Le Chef : Le Bleu a souvent raison.

Là, le Bleu marque un temps d'arrêt. Oui, cette révélation du Chef le surprend. Car souvenez-vous le commandement n°6 : c'est le Chef qui a raison, pas le Bleu. Damned ! Le Chef va à l'encontre de ses propres commandements. Vous comprenez mieux la surprise du Bleu :

Le Bleu : Tiens, faut que je l'enregistre ! Je n'oublierai pas de sitôt. Et en plus devant témoin...
Le Chef : Devant témoin, devant témoin. C'est un témoin véreux.
Le Bleu : Oui mais c'est un témoin quand même. C'est beau quand même !

Conclusion : Chamboulez un peu le Chef et il niera les règles et commandements au profit du Bleu. À votre avis, combien de cartons doivent s'écrouler pour qu'il admette que le Bleu n'est plus un bleu ? 
M'est avis, beaucoup. Mais on ne sait jamais, tout peut changer. 

Bonne soirée bleuesque et n'oubliez pas : si vous êtes un Chef et que vous avez un Bleu sous la main, écoutez-le car le Bleu a souvent raison. Surtout quand il est question de cartons.



lundi 12 août 2013

La fin du Bleu ?

Aujourd'hui, le Chef découvre la 100e note du blog sous le regard attentif du Bleu. 
Tout au long de sa lecture, il acquiesce de nombreuses fois et approuve même les différentes règles édictées, en rappelant bien entendu au Bleu de les suivre.

La fin de la note arrive :

Le Chef : C'est bien, le Bleu, bravo ! 100 notes, qui aurait cru ? En tout cas, je les ai toutes lues avec plaisir.
Le Bleu : Ouh là ! Ça sonne un peu la fin, de dire ça.
Le Chef : Pourquoi ?
Le Bleu : D'un autre côté, ça sera le cas. Vu que vous ne serez plus mon Chef, je ne serai plus le Bleu non plus.

Là, le Chef pousse un profond soupir exaspéré :

Le Chef : Le Bleu, tu n'as pas compris. Ce n'est pas parce que je ne serai plus ton chef que tu ne resteras plus le Bleu. Tu es le Bleu et tu le resteras jusqu'au moment où je déciderai que tu ne le seras plus.
Le Bleu : Ben non, je suis le Bleu parce que vous êtes le Chef comme le dit le commandement 1. Vu que vous ne serez plus mon chef, je ne serai donc plus le Bleu...
Le Chef : Le Bleu, cela n'a rien à voir. Tu es le Bleu, que je sois ton chef ou pas. Tu seras le Bleu pour tes différents chefs.
Le Bleu : Mais regardez : dans NCIS, McGee n'est plus le Bleu pour Gibbs.
Le Chef : Ah bon ? 

Là, le Chef  jette un regard plus qu'incrédule au Bleu.J'avoue à ce moment, le Bleu a affirmé avec aplomb une vérité qu'il est loin de maîtriser du fait qu'il n'a pas vu "NCIS" depuis un petit moment (oui Chef, je vous ai peut-être un peu menti...)

Le Bleu : Ben non, Gibbs ne l'appelle plus le Bleu très rapidement. C'est Dinozzo qui le surnomme le Bleu et ce n'est pas son chef.
Le Chef : Le Bleu, tu es et resteras le Bleu, peu importe ton supérieur hiérarchique. Jusqu'à ce que tu atteignes la maturité nécessaire, que je juge bon que tu es prête à ne plus être bleu. Cela va prendre beaucoup de temps. Même si je ne suis plus ton Chef, tu resteras mon Bleu toute ma vie.
Le Bleu : En somme, je suis mal barrée, c'est ça. J'ai pas fini d'être Bleu.
Le Chef : Voilà, le Bleu, tu as tout compris. Tu es le Bleu jusqu'à ce que tu évolues et que tu mûrisses. Jusqu'à ce que tu accumules de l'expérience, que tu arrives à mon niveau, niveau noir, tu vois.
Le Bleu : Plutôt blanc, là.

Cette allusion taquine à l'âge du Chef vaut au Bleu un regard noir dudit Chef  :

Le Chef : Tu vois, le Bleu, ce côté insolent, irrévérencieux, ça, ça prouve que tu es un Bleu.
Le Bleu : Je ne suis pas faite pour la flagornerie, que voulez-vous. D'un autre côté, on a eu des Bleus à en devenir qui savaient manier l'art de la flagornerie...
Le Chef : Oui mais ils n'étaient pas des bleus, ils étaient juste à en devenir. C'est pour cela que tu es et resteras Bleu pendant un moment. Jusqu'à ce que je décide que tu es prête à ne plus l'être... Quand tu arriveras à la 200e note du blog, peut-être.

Conclusion : Lecteurs/lectrices de ce blog, vous avez encore de nouvelles notes de blog à lire en perspective...


Très bonne soirée à toutes et à tous





dimanche 11 août 2013

La 100e

Prologue : Vendredi matin. Discussion matinale du Bleu et du Chef

Le Chef : Alors le Bleu, t'as posté une nouvelle note ?
Le Bleu : Non. Mais là, je ne sais pas quoi écrire, l'enjeu est assez important...
Le Chef : Comment cela ?
Le Bleu : Ben, c'est la 100e note du blog. 
Le Chef : La 100e ? Déjà ?
Le Bleu : Oui, déjà 100 notes. Et encore, j'ai procrastiné...
Le Chef : Imagine si tu n'avais pas procrastiné, le nombre de notes que tu aurais... Mais 100 notes, c'est bien.
Le Bleu : Du fait qu'écrire la 100e, c'est quand même pas anodin, ben le challenge est assez haut. Vous allez devoir vous dépasser, là.
Le Chef : Tu pourrais rassembler les différentes règles que tu as édictées tout au long des notes.
Le Bleu : Hum, c'est une idée...

Alors, pour la 100e note (eh oui, déjà !! moi aussi ça me fait un choc), on va reprendre l'idée du Chef. Parce que c'est une bonne idée. 
Non, je ne flagorne pas !
C'est juste rare, les bonnes idées du Chef, alors quand y en a une, il ne faut pas s'en priver.
(Oui, le retour de bâton va être terrible mais même pas peur !!)

Depuis la création de ce blog - qui remonte au 8 janvier 2012, déjà - et tout au long des 99 notes précédentes, j'ai distillé ça et là quelques règles de vie que tout Bleu doit suivre pour pouvoir survivre dans un monde plein de Chefs.
J'avais ainsi déjà évoqué, dès janvier 2012, les 10 commandements qui régissent la vie de tout Bleu qui se respecte - et par effet collatéral, tout Chef de Bleu.
Petit rappel :

LES 10 COMMANDEMENTS DU BLEU

1. Le Bleu est le Bleu parce que le Chef est le Chef
2. Le Bleu est inculte. La mission du Chef est de sortir le Bleu de la fange de l'inculture et lui partager son savoir encyclopédique.
3. Le Bleu est naïf, candide, au grand plaisir du Chef
4. Le Bleu n'est absolument pas du matin. Le Chef, qui est par nature du matin, se doit de maintenir l'esprit en éveil très tôt le matin en lui assénant ses meilleures piques.
5. La logique du Bleu est incompatible avec celle du Chef. Mais des deux logiques, c'est celle du Chef qui prime. Toujours
6. Le Chef a toujours raison parce qu'il est le Chef. Le Bleu a donc tort car il est le Bleu.
7. Le Bleu a du cœur et excuse les compliments maladroits du Chef. Quand le Chef lui fait des compliments, bien sûr.
8. Le Bleu est jeune et vit dans la débauche. Le Chef se doit de rappeler très souvent cet état de faits au Bleu pour le ramener sur le droit chemin et lui asséner au passage quelques répliques assassines, de préférence le matin (cf. commandement n°4)
9. Le Chef est altruiste car comme le prodigue le commandement n°2, il daigne partager son savoir encyclopédique au Bleu. Le Bleu est une éponge et se doit d'absorber ce savoir et d'en remercier tous les jours le Chef.
10. De par sa nature insouciante, le Bleu a tendance à ne pas connaître des notions comme la corruption, l'hypocrisie et la flagornerie. De par sa nature, le Chef est bienveillant et excuse la maladresse du Bleu puisque ce n'est qu'un Bleu. 

Conseil de Bleu à un futur Bleu : connaître ces commandements te sera très précieux dans ton escapade dans le monde des Chefs.

En plus de ces commandements, j'ai édicté tout au long de ce blog des règles de vie que toi, futur Bleu à en devenir, tu te devras de suivre pour mener à bien ta vie de Bleu. Ou plutôt ta survie.
La vie de Bleu peut être dangereuse comme toute personne qui a lu ce blog a pu déjà constater.

Règle n°1 : Quand le Bleu constate que le Chef s'est trompé, SURTOUT ne pas le crier trop fort. La survie du Bleu est en jeu. Et puis, cela serait contraire au commandement n°6

Règle n°2 : Toujours se méfier d'un compliment du Chef. Le retour de bâton n'est jamais loin.

Règle n°3 : Le Bleu devra apprendre à reconnaître le pas du Chef. Cela lui évitera de mauvais tours (comme un Chef surgissant dans son dos pour l'effrayer). Par effet collatéral, le Bleu se doit d'avoir une bonne oreille et surtout un coeur en bonne santé.

Règle n°4 :  Le Bleu doit toujours rester sur ses gardes car même absent ou en vacances, le Chef le surveille. C'est ce qu'on appelle la tension positive du Chef.

Règle n°5 : Ne jamais anticiper une remarque du Chef. Ou plus explicitement, ne jamais tendre le bâton au Chef. Car ce dernier saura très vite en faire bon usage, métaphoriquement parlant bien sûr... ou pas. 

Règle n°6 : Si le Chef se révèle être un fin connaisseur du domaine médical, le Bleu devra surtout s'abstenir de lui demander son avis d'expert sous peine de devenir un sujet d'autopsie médicale pour le Chef.

Règle n°7 : Le Bleu doit éviter la flagornerie car être flagorneur, ce n'est pas dans sa nature. Et en plus, il risque de se retrouver en position de retour de bâton du Chef (cf. la règle n°5)

Règle n°8 : La susceptibilité ne doit ABSOLUMENT pas faire partie du caractère du Bleu. Sinon il est mal barré pour faire face aux différentes répliques du Chef.

Règle n°9 : Pour survivre longtemps et être un bon Bleu, le Bleu se doit d'apprendre l'art de l'auto-dérision. Et par-là même, doit faire une croix sur sa réputation. C'est surfait, une réputation de toute façon.

Règle n°10 : En toutes circonstances, le Bleu ne doit pas se fier au Chef. Surtout quand la réputation d'un autre Bleu est en jeu. Sous peine de l'éternel retour de bâton.

Règle n°11 : Le Bleu devra aider le Chef à garder les pieds sur terre et veillera ainsi à la modestie du Chef, tout en gardant à l'esprit la règle n°5 (encore et toujours)

Règle n°12 : Pour faire face aux répliques, aux compliments décalés et au retour de bâton du Chef, le Bleu se doit de développer l'art de la répartie. C'est l'essence même de la survie du Bleu.

Règle n°13 : Si le Bleu a un ego, il devra le ranger bien profondément dans un tiroir. C'est surfait l'ego. Surtout quand on est Bleu.

Règle n°14 : Si le Chef a un collègue du même âge avec qui il s'entend très bien, le Bleu devra apprendre à se méfier de ce collègue. Surtout quand il est en présence du Chef. Il en va là aussi de la survie du Bleu.

Règle n°15 : Enfin, et surtout, dans l'exercice de ses fonctions, le Bleu doit souscrire une assurance multirisques et envisager de porter une armure de protection. Au cas où.


Il y a fort à parier que ces règles de vie vont évoluer, d'autres vont apparaître... 
Quoique.
Dans 20 jours, le Chef ne sera plus le chef du Bleu.
On peut peut-être penser que le Bleu aura enfin ce qu'il voulait depuis le début : ne plus être le Bleu.
Peut-être...

Affaire à suivre

(En tout cas, peu importe l'avenir du blog, je voulais vous remercier - le Chef en tête - d'avoir lu et commenté ces notes, je ne pensais pas quand j'ai écrit la 1e note qu'on arriverait à 100 en moins de 2 ans... Merci beaucoup et à la 101e note :-) )











 

mardi 6 août 2013

Anti-Bree Van De Kamp

Petite explication de titre : pour celles et ceux qui ne le sauraient pas, Bree Van De Kamp est un personnage de la série américaine "Desperate Housewives" qui a pour particularité d'être maniaque. Très maniaque.
Vous allez comprendre la raison d'une telle référence culturelle sur ce blog.

Hier a sonné les retrouvailles du Chef et du Bleu. Et celles du Chef et de The Bold Bold. Le terrible duo - surnommé "le duo de choc" par le Bleu - s'est retrouvé après des semaines de vacances. Et comme vous le savez, quand le Bleu est au-milieu du duo, ce n'est jamais très bon.
Pour le Bleu, s'entend.
Ainsi, alors qu'ils passaient tous deux près du bureau du Bleu, le Chef et The Bold Bold se sont regardés. Et comme pour la fois où ils ont mis le Bleu la tête à l'envers, ont eu la même pensée. À savoir quelque peu réaménager le bureau du Bleu.
Et là, vous allez comprendre le titre de cette note.
Le Chef commence à faire tomber le chevalet du Bleu. Bon, ça, le Bleu y est habitué.
The Bold Bold enchaîne en renversant quelques magazines. Ca aussi, le Bleu a l'habitude.
Et puis, tout tombe, s'étale, sous les yeux effarés du Bleu : téléphone, dossiers, stylos, agrafes, trombones... 
Tout est là, sur le bureau du Bleu, en un bon désordre anarchique.
Le Bleu est sous le choc.
Le Chef et The Bold Bold sont hilares. 

Le Bleu : Alors là... Vous allez m'aider à ranger.
Le Chef : Le Bleu, ça ne serait pas drôle si on le faisait. C'est comme si tu arrosais une personne et qu'après, tu l'aidais à se sécher...
Le Bleu : Oui mais... Vous êtes censés être les plus adultes de nous 3.
The Bold Bold : Les quoi ?
Le Bleu : Adultes. Vous avez la cinquantaine tous les deux, vous avez presque le double de mon âge... Vous devriez être les adultes, pas moi.
Le Chef : Non, le Bleu, nous sommes des enfants.
Le Bleu : Oui surtout quand je suis seule avec vous. J'ai l'impression de cristalliser vos gamineries. Y a qu'avec moi que vous êtes comme ça.
Le Chef : Mais le Bleu, c'est parce que tu es le Bleu.
Le Bleu : Ca doit être ça.

Vous l'aurez sans doute compris, le Bleu n'a pas trop apprécié la blague. Enfin surtout le fait que le Chef et the Bold Bold ne l'aient pas aidé à ranger. Bon, ok, le Bleu avoue : il a peut-être un côté Bree Van De Kamp (oui, Chef, vous avez raison... un peu). 
Le Bleu a alors essayé de renouer avec ses vieux fantômes et de bouder le Chef. Oui, comme un enfant. Ce n'est pas très glorieux, le Bleu l'accorde aujourd'hui. Mais bon, quand on est vexé, on fait un peu n'importe quoi. 
Sauf que la susceptibilité du Bleu n'a pas résisté bien longtemps... 1 minute 30 à tout casser.
C'est ça, le pouvoir du Chef.

Aujourd'hui, autour du café du matin, le Chef et le Bleu reparlent de la blague ; le Chef fait alors preuve, comme toujours, de bienveillance (et je vous interdis de dire que je flagorne !!) :

Le Chef : Le but n'était pas de te vexer, c'était une blague bon enfant...
Le Bleu : Je le sais. Mais c'était pas la première fois. Le côté répétitif peut-être m'a gêné...
Le Chef : Le Bleu, j'ai noté que ça t'avait blessée, je ne le referai pas.
Le Bleu : Oui, mais... Je sais que ça me manquerait. Je sais, je suis paradoxale.
Le Chef : On l'est tous.
Puis, plus tard, alors que le Chef raconte à un membre de sa nouvelle équipe (oui, le Chef va avoir une nouvelle équipe, sans le Bleu) la blague ainsi que l'épisode du cochon pendu, il se tourne vers le Bleu :

Le Chef : On a fait ça parce qu'on t'aime beaucoup, le Bleu.
Le Bleu : Oh ! C'est trop d'amour. C'est mignon.
Conclusion : Même si le Bleu doit encore et toujours se méfier des quinquas (cf. les notes précédentes), il ne peut pas être susceptible car qui aime bien châtie bien. Et le Bleu a quand même de la chance d'avoir le Chef et The Bold Bold...

Oui c'est la minute "guimauve" mais faut bien en profiter car dans 25 jours, les aventures du Bleu cesseront vu que le Chef ne sera plus le chef du Bleu... 

Alors profitons ! 


vendredi 19 juillet 2013

Chipoteries bleuesques

Bonjour à toutes et à tous,

Les vacances du Chef et du Bleu se poursuivant, continuons l'exploration des vieux dossiers de la vie du Bleu et du Chef. D'autant plus que cette note est dans la continuité de la précédente puisqu'elle met en scène le trio infernal Chef-Bleu-Bold Bold.

Contexte
Dans le cadre de leur travail, l'équipe du Chef reçoit la visite de partenaires étrangers du monde entier. The Bold Bold est celui qui s'occupe de les accueillir (je vous schématise en gros, son boulot ne se limite pas qu'à cela). Ainsi, il y a quelques temps, l'équipe avait reçu une délégation chinoise. Qui dit chinois, dit parler chinois - et vu qu'aucun de nous n'a de licence en chinois, nous avons donc fait appel à une interprète. 
Cette interprète, fort sympathique, est le pivot de cette histoire car tout a tourné autour de son prénom : Sin Sin*
Or, le Bleu a entendu the Bold Bold l'appeler "Sin Sin" et le Chef simplement "Sin". 
Alors, Sin ou Sin Sin ?
Le Bleu aime comprendre. (Oui, le Bleu se pose des questions existentielles).
Le Bleu demande alors au Chef et à The Bold Bold quel est le vrai prénom de l'interprète : Sin ou Sin Sin ?

The Bold Bold : Ben, Sin Sin.
Le Chef : Ah bon ? Moi, je l'ai toujours appelée Sin.
Le Bleu : Ah vous voyez ! C'est quoi alors son vrai prénom ? 

Là, face à l'insistance du Bleu (quand le Bleu veut savoir quelque chose, il veut savoir), le Chef et the Bold Bold soupirent. 

Le Chef (à the Bold Bold) : Tu vois ce que j'endure tous les jours...
The Bold Bold : Elle est pas possible !
Le Bleu : Ben non, je veux simplement savoir quel est son prénom : Sin ou Sin Sin.

Le Chef décide alors de sortir l'arme fatale : la carte de visite de l'interprète. 
Or, sur cette carte de visite, il est marqué "Sin Sin + Nom de famille" et l'adresse courriel reprend "Sin".

Le Chef : Tu vois, le Bleu, c'est donc bien Sin.
Le Bleu : Ben non, là où y a le nom, c'est marqué "Sin Sin" donc c'est "Sin Sin".
Le Chef : Regarde, là, son mail, c'est marqué "Sin".
Le Bleu : Oui mais le mail, ça ne veut rien dire. On met ce qu'on veut dans une adresse mail. C'est comme un surnom. Donc, ce qu'il faut prendre en compte, c'est le nom là, où y a marqué "Sin Sin". C'est comme vous : en haut, on met Chef et dans le courriel, on peut mettre " Chef chef", par exemple.
Le Chef : Le Bleu, tu n'es pas possible.
Le Bleu : J'aime bien savoir, c'est tout. 
The Bold Bold C'est pire que ça : tu ergotes là !
Le Bleu : Ergotes ? Qu'est-ce que ça veut dire ergoter ? 
Le Chef (à the Bold Bold) : Quand je te dis que le Bleu n'est pas possible...
The Bold Bold : Ah oui, je vois ça !
Le Chef : C'est du boulot tous les jours, pour essayer de sortir le Bleu de la fange de l'inculture.
Le Bleu : Désolée de ne pas connaître le vocabulaire des quinquas.
The Bold Bold : Ouh ! Elle est teigneuse, en plus ! Ergoter, cela veut dire que tu chipotes, tu pinailles...
Le Bleu : Ah oui, ça me correspond bien en fait.

Et le Bleu, en bonne chipoteuse/pinailleuse, ne lâche toujours pas l'affaire et relance le Chef alors qu'un collègue passe dire bonjour :

Le Bleu : Alors, Sin ou Sin Sin ?
Le Chef (au collègue) : Tu vois, ce n'est pas facile tous les jours. Il faut beaucoup de patience. Le Bleu est vraiment un boulet, parfois.
Le Bleu : Ben, merci.
Le Chef : Au point que là, j'envisage de couler du béton autour de ses chevilles et de la jeter du haut d'un pont, comme un bon boulet.
Le Bleu : Quelle chouette perspective d'avenir !

Conclusion Le prénom de l'interprète est Sin Sin. Oui, le Bleu a eu le dernier mot... bon c'est surtout parce que le Chef a appelé ladite interprète. A la plus grande honte du Bleu, j'avoue. Mais au moins, vous saurez que l'interprète s'appelle Sin Sin*.
(* pour des raisons de respect de vie privée, ce n'est pas son vrai prénom - oui le Bleu respecte la vie privée)

mercredi 10 juillet 2013

Le Bleu pendu

Bonjour à tous et à toutes,

Souvenez-vous, il y a quelques temps, le Chef et The Bold Bold avaient voulu suspendre par les pieds le Bleu, soit disant pour évacuer les miasmes qui occupent le corps du Bleu (cf. note du 20 juin 2013). Heureusement, ce jour-là, le Chef et The Bold Bold avaient eu pitié du Bleu et l'avaient reposé vite sur le sol. 
Le Bleu croyait l'affaire enfouie, oubliée, tombée dans l'oubli.
Que nenni.
C'est mal connaître le Chef et The Bold Bold.
Ainsi, la semaine dernière, le Bleu et le Chef étaient entrain de discuter dans le bureau du Chef. Le Chef sort alors son expression préférée au Bleu :

Le Chef : Il ne faut pas jeter bébé avec l'eau du bain.

Le Bleu à l'esprit tordu et perfide ne peut s'empêcher alors de répliquer :
Le Bleu : Pourquoi pas ? Si ça ne tenait qu'à moi, on jetterait tout, le bébé, l'eau du bain et la baignoire.

Oui, le Bleu a quelques problèmes avec les bébés. Ou est adepte de l'humour noir. Au choix.
Sur ces faits, The Bold Bold débarque pour saluer le Chef et le Bleu. Il faut savoir que The Bold Bold est un jeune papa. Le Bleu commence alors à le taquiner :

Le Bleu : Tu m'as entendu parler de balancer le bébé avec l'eau du bain et tu as eu peur pour ton bébé. Ne t'inquiète pas, je ne mettrai pas à exécution mes dires...

En effet, le Bleu n'est pas un psychopathe.
Surtout, le Bleu est naïf. Très naïf. Trop naïf. 
Car, le Chef et The Bold Bold ensemble dans une même pièce avec le Bleu au milieu, c'est mauvais. Surtout pour le Bleu.
Le Chef et The Bold Bold échangent alors un regard et la même idée leur vient en tête. Ils se rapprochent alors du Bleu et tout d'un coup, l'attrapent par les bras. 
Le Bleu, par instinct de survie, essaie de s'échapper. The Bold Bold ferme la porte, encouragé par le Chef.
Le Bleu se retrouve acculé dans un coin, entre le Chef et The Bold Bold. 
L'angoisse.
L'instinct de survie du Bleu lui dicte de se recroqueviller par terre, ce qu'il fait immédiatement. 
Mais cette fois, cela n'arrête pas le Chef et The Bold Bold.
Les voilà donc, saisissant le Bleu chacun par une jambe, le soulevant et lui mettant la tête en bas.
Oui, vous lisez bien : le Bleu s'est retrouvé suspendu, la tête en bas. 
Comble du sadisme de la part du Chef et de The Bold Bold : ils ont secoué le Bleu.

Le Chef : Il faut chasser les miasmes, le Bleu.

Malheureusement, au lieu de chasser les miasmes, le Bleu a plutôt récolté une bosse à la tête. Oui, le sol est incroyablement proche, la tête en bas. Bon, rien de grave, je vous rassure. 
Le forfait commis, le Chef et The Bold Bold ont remis sur pied un Bleu rouge :

Le Chef : Regarde, Bold Bold, notre Bleu est tout rouge : le sang a bien afflué dans son cerveau et a chassé tous les miasmes qui la constituent. C'est un nouveau Bleu purifié que l'on a maintenant.
Le Bleu : C'est surtout un Bleu avec une bosse. Ah, je vous retiens tous les deux !

Moralité : Toujours se méfier des "quinquas" quand on est Bleu. Et souscrire une assurance multirisques. Ça peut être utile car, comme on voit, la vie d'un Bleu est pleine de dangers...

Pour infos : Le Chef n'est pas là et le Bleu est en vacances (ne concluez pas que le Bleu et le Chef sont en vacances ensemble, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin). Les aventures sur ce blog seront quelque peu espacées dans le temps, comme vous vous en êtes déjà rendus compte. J'essaierai de ressortir de vieux dossiers, jusqu'au retour du Chef...

Bon été à tous et méfiez-vous des "quinquas" sauf si vous voulez jouer au cochon pendu !

jeudi 4 juillet 2013

Dame Larve

Tout d'abord, veuillez m'excuser pour l'absence de note hier. Ce n'est pas par péché de procrastination, quoiqu'en dirait le Chef. C'est juste faute de temps : je n'ai pas pu me mettre devant mon ordi pour pondre une note. Oui, le Bleu a une vie sociale. Je vous l'assure.
Fermons cette parenthèse.

Hier, le Chef a pris connaissance de la note d'avant-hier donc (ça va, je ne vous ai pas perdu dans la faille temporelle ?) sous les yeux du Bleu. Puis, le sourire aux lèvres, il s'est tourné vers le Bleu :

Le Chef : Alors le Bleu, toujours larvesque ?
Le Bleu : Ça c'est vous qui le dites. D'ailleurs, vous pourriez vous renouveler niveau "compliments". Vous tournez en boucle.
Le Chef : N'importe quoi, le Bleu. Ce que tu ne comprends pas, c'est que je suis obligé de répéter tes qualificatifs tels que chassieux, torve, larvesque... pour que cela atteigne ton cerveau magmatique. Et cela prend du temps d'où le fait que je suis obligé de répéter, inlassablement.
Le Bleu : Ça c'est l'excuse que vous avez trouvé pour ne pas dire que vous tournez en rond. Vous manquez d'inspiration, Chef.
Le Chef : Perfide. Que voudrais-tu que je te dise ? Que tu es gluante, mollassonne, larvesque...
Le Bleu : Là vous êtes entrain de donner des synonymes, c'est pas original. Vous me décevez, Chef.
Le Chef : Je n'ai pas fini. Tu es une, une sorte d'amibe, le Bleu.

Là, le Bleu tilte, comme toujours lorsque le Chef sort un mot barbare (avouez, vous aussi vous venez de tilter) :

Le Bleu : Un quoi ? Amibe, qu'est-ce que c'est ?

Là, le Chef regarde le Bleu comme il sait si bien le faire : avec cette lueur dans les yeux qui semble dire "mais qu'est-ce que je vais faire de toi, pauvre Bleu ?"

Le Chef : Alors, amibe, le Bleu. Regardons Wikipédia (ouh ! le méchant Chef qui ne cherche même pas dans un vrai dictionnaire... bref)

Je vous invite donc à prendre connaissance, comme le Bleu et le Chef, de la définition d'amibe par Wikipédia. J'avoue, je viens de la relire et je n'y comprends pas grand chose. Oui, je suis vraiment un Bleu.

Le Chef : Voilà, c'est un terme médical...
Le Bleu : Comme c'est étonnant.
Le Chef : C'est un être vivant unicellulaire qui peut se déformer, s'allonger. Ça forme une sorte de chose gluante, un parasite, qui peut se diviser, là.
(Il est à noter que tout cela est dit par le Chef avec une grimace de dégoût - avouez, ça vous donne envie)
Le Bleu : Donc, je suis divisable. Diviser pour mieux régner, c'est bien ça !
Le Chef : Non, tu as raison. Il vaut mieux que tu en restes au stade de la larve gluante. De la limace.
Le Bleu : Hum, charmant ! Au moins, avec vous, je suis sûre de ne pas avoir de problème d'ego. 

Conclusion N'oublie pas, futur Bleu : tu dois ranger ton ego dans ta poche. De toute façon, le Chef t'aidera à ranger ton ego bien profondément. Pour ton bien, bien entendu.




mardi 2 juillet 2013

La procrastination du Bleu

Depuis quelques jours, comme déjà noté dans des billets précédents, le Chef est en vadrouille, euh en entraînement. Ce qui signifie que le Bleu a peu d'occasion de voir le Chef. Ce qui explique d'ailleurs que le Bleu est en pleine forme depuis le début de la semaine - comment ça, y a pas de lien de cause à effet ? Si, si, je vous assure. Et ce qui explique surtout l'absence de billet hier.
Or, le Chef cet après-midi, en revenant dudit entraînement, a posé sa question désormais rituelle au Bleu :

Le Chef : Tu as posté un nouveau billet, le Bleu ?
Le Bleu : Ben, non.
(Notez l'honnêteté du Bleu - ça finira par le perdre)
Le Chef : Ben, qu'est-ce que tu fais le Bleu ?
Le Bleu : Du fait que l'on ne s'est pas beaucoup vus hier, je n'ai pas eu de quoi mettre en ligne et...
Le Chef : Non, non, le Bleu, tu es entrain de procrastiner. De plonger dans une procrastination larvesque, même. Une profonde procrastination larvesque.
Le Bleu : C'est bien connu, je suis une larve.

À noter d'ailleurs que ce n'est pas la première fois que le Chef traite le Bleu de larve, comme l'atteste cette note d'octobre 2012 (déjà !!!) De là, à dire que le Chef devrait se renouveler dans ses compliments au Bleu, il n'y a qu'un pas...franchi à l'instant par le perfide Bleu.

Et pour finir, la phrase d'au revoir du Chef au Bleu en sortant du bureau :

Le Chef : Allez au revoir, le Bleu, et sois forte !
Le Bleu : Pourquoi vous me dites ça ? Pourquoi je devrai être forte ?
Le Chef : Parce que ça doit être dur de te supporter tous les jours.
Le Bleu : Oh, vous savez, depuis le temps, j'y arrive assez bien...

Conclusion : Pour être un bon Bleu, l'art de la répartie tu développeras - c'est une question de survie !

Très belle soirée (Chef, vous êtes content, vous avez eu votre note du jour :-) )







jeudi 27 juin 2013

Un air de vacances

Ce matin, le Chef était particulièrement en forme. Il faut dire que ne s'étant pas entraîné le matin (cf. note sur "La forme du Chef"), le Chef débordait forcément d'énergie. 
Un peu trop même au goût du Bleu et de ses collègues.
Jugez par vous-même : 
Le Chef a ainsi accueilli un collègue par un "Salut, Rat putride", qu'il a ensuite décliné pour le Bleu avec un "Voilà le Bleu putride !" . Il a même salué l'arrivée de The Bold Bold par "Ah voilà, la grosse feignasse !" (oui, je vous balance, Chef - je persiste et signe même). 
Oui, le Chef était particulièrement en forme. 
Le Bleu tente alors de le calmer avec le café du matin (boisson essentielle pour le Chef). Le Chef et le Bleu se mettent alors à évoquer les vacances qui se rapprochent et qui feront du bien au Chef et au Bleu : 

Le Chef : Ne t'en fais pas, le Bleu. Pendant tes vacances, hop, je t'enverrai quelques messages pour te remettre dans le bain, tout doucement, et maintenir la tension positive. 
Le Bleu : Je n'attendais pas mieux de vous, Chef. Rassurez-vous, on pensera aussi à vous quand vous serez en vacances.
Le Chef : Je n'en doute pas, le Bleu. 
Le Bleu : Comment pourrez-vous le savoir ? 
Le Chef : Vois-tu, le Bleu, contrairement à toi, je n'ai pas un cerveau magmatiforme, gluant et spongieux. Je reçois toutes les pensées positives...
Le Bleu : Positives, positives...
Le Chef : Et même négatives, te connaissant, mais elles glissent sur moi. Je suis imperméable à tes mesquineries, le Bleu. 
Le Bleu : Oui, et pour apaiser le poids de votre absence, on dressera une silhouette avec votre photo pour garder votre présence. On enregistrera même votre voix, comme ça on supportera mieux votre absence...
Le Chef : Voilà, le Bleu, tu as tout compris : c'est ça, l’œil de Moscou.

Conclusion : Vivement les vacances !

mercredi 26 juin 2013

Le cerveau du Bleu

Aujourd'hui, le Bleu entre dans l'antre, euh le bureau du Chef :

Le Bleu : Chef, j'ai une question à vous poser...
Le Chef : Tiens, le Bleu, je suis entrain de lire ton truc.
Le Bleu : Quoi ? L'histoire des Schtroumpfs ? 
Le Chef : Non, ta note d'hier, le Bleu.
Le Bleu : Ah, ça. Vous avez lu mon mail par rapport aux Schtroumpfs ?

Pour vous éclairer, j'ai découvert hier, via Facebook (oui le Bleu est sur les réseaux sociaux - d'un autre côté, le Chef aussi ;-) ), un article sur la Journée Mondiale des Schtroumpfs qui a eu lieu le 22 juin dernier. Pour l'occasion, plus de 4000 sculptures de Schtroumpfs ont été répartis un peu partout dans Rome. En voyant toutes ces photos de petits êtres bleus, on a forcément une pensée pour le Bleu vu le nombre de fois où il a été comparé aux personnages de Peyo.

Le Chef : Oui, le Bleu, je l'ai lu mais j'étais déjà au courant. C'était hier...
Le Bleu : Non, la Journée mondiale des Schtroumpfs, c'était le 22. Samedi, donc ? J'espère que vous avez pensé à moi. 
Le Chef : Bien sûr, le Bleu. 

Là, le Bleu regarde le Chef d'un air quelque peu...sceptique.

Le Bleu : Vraiment ?
Le Chef : Tu ne me crois pas, le Bleu ?
Le Bleu : Euh... Pas vraiment.
Le Chef : Tu ne me crois pas ? Tu crois que je mens ? 
Le Bleu : Comment vous dire ?... Oui !
Le Chef : Tu me crois capable de mentir, le Bleu ?
Le Bleu : Sur le fait que vous prétendez avoir pensé au Bleu samedi pour la Journée des Schtroumpfs ? Oui, je persiste et signe. 
Le Chef : Le Bleu, ce n'est pas parce que tu n'as pas capté ma pensée que cela veut dire que je mente...
Le Bleu : Ben ça veut dire que vous n'avez pas pensé assez fort alors.
Le Chef : Non, le Bleu. Cela veut dire que ma pensée n'a pas réussi à atteindre ton cerveau spongieux, magmatiforme...
Le Bleu : Magmatiforme ? 
Le Chef : Oui, le Bleu, magmatiforme, de magma, tu sais.
Le Bleu : Oui, je m'en doutais.
Le Chef : Donc avec ton cerveau spongieux, magmatiforme et gluant, tu n'as pas entendu mes pensées. C'est pour ça que tu es le Bleu.

Le Bleu reste muet face à ce raisonnement du Chef - il faut dire que c'est la première fois que le Chef critique le cerveau du Bleu. Les mauvaises langues pourront dire que cela prouve au moins que le Bleu a un cerveau. 

Le Chef : Sinon, le Bleu, ça va ?
Le Bleu : Oui, j'avais une question, Chef.
Le Chef : Je m'en doutais, le Bleu. Tu n'es pas simplement venue pour me parler des schtroumpfs.
Le Bleu : Non, voyons, je suis venue exprès pour recevoir vos critiques sur mon cerveau, ça me change de l’œil torve et de la silhouette déglinguée. C'est bien connu, j'adore recevoir vos compliments.

Conclusion Pour être un bon Bleu, apprendre à recevoir les compliments décalés du Chef tu devras. 

Et pour finir, la vidéo du flashmob réalisé à Paris pour la Journée Mondiale des Schtroumpfs :



mardi 25 juin 2013

La forme du Chef

Aujourd'hui, dans le cadre de son travail, le Chef suit un entraînement drastique qui le laisse quelque peu sur les rotules. Au point de lui arracher une célèbre réplique :

Le Chef : Je suis trop vieux pour ces conneries.*

Au repas, le Chef arrive donc, cassé, et raconte son entraînement et les douleurs qui s'en suivent. Le Bleu, dans sa grande gentillesse légendaire, propose alors son aide au Chef :

Le Chef : J'ai mal au dos.
Le Bleu : Vous voulez que je vous tape ailleurs ? Pour vous faire oublier votre mal de dos...

Le Chef jette alors un regard plus que soupçonneux au Bleu qui sourit, innocemment :

Le Chef : Tu veux faire la méthode Coué, le Bleu, c'est ça ?
Le Bleu : Ben, si c'est pour vous rendre service...
Le Chef : Et tu crois que je vais te laisser faire ? Je me méfie des énergumènes comme toi, surtout toi d'ailleurs.
Le Mini Bleu : Oh Dur !

Peu après, le Bleu prend des nouvelles de son Chef :
Le Bleu : Vous allez mieux, Chef ? Reposé ? Bien regardé l'intérieur de vos paupières ?
Le Chef : Oui, je te remercie, le Bleu. Mais ce n'est vraiment plus de mon âge.
Le Bleu : Mais non, disons que vous n'avez plus forcément la forme pour maintenir l'allure...
Le Chef : Cela doit être ça, le Bleu.
Le Bleu : Après, j'aurai pu dire ça de manière moins subtile et dire que c'est parce que vous vous faites vieux...
Le Chef : Ben, tu viens de le faire, là, le Bleu !
Le Bleu (rires) : Ah oui c'est vrai ! Que voulez-vous, on ne se refait pas !
Le Chef : Dehors, perfide !

Conclusion : Le tact ne fait pas partie de la nature du Bleu. Sinon, il ne serait pas le Bleu.

* Cette célèbre citation est celle de Dany Glover dans les films "L'Arme fatale".