jeudi 27 juin 2013

Un air de vacances

Ce matin, le Chef était particulièrement en forme. Il faut dire que ne s'étant pas entraîné le matin (cf. note sur "La forme du Chef"), le Chef débordait forcément d'énergie. 
Un peu trop même au goût du Bleu et de ses collègues.
Jugez par vous-même : 
Le Chef a ainsi accueilli un collègue par un "Salut, Rat putride", qu'il a ensuite décliné pour le Bleu avec un "Voilà le Bleu putride !" . Il a même salué l'arrivée de The Bold Bold par "Ah voilà, la grosse feignasse !" (oui, je vous balance, Chef - je persiste et signe même). 
Oui, le Chef était particulièrement en forme. 
Le Bleu tente alors de le calmer avec le café du matin (boisson essentielle pour le Chef). Le Chef et le Bleu se mettent alors à évoquer les vacances qui se rapprochent et qui feront du bien au Chef et au Bleu : 

Le Chef : Ne t'en fais pas, le Bleu. Pendant tes vacances, hop, je t'enverrai quelques messages pour te remettre dans le bain, tout doucement, et maintenir la tension positive. 
Le Bleu : Je n'attendais pas mieux de vous, Chef. Rassurez-vous, on pensera aussi à vous quand vous serez en vacances.
Le Chef : Je n'en doute pas, le Bleu. 
Le Bleu : Comment pourrez-vous le savoir ? 
Le Chef : Vois-tu, le Bleu, contrairement à toi, je n'ai pas un cerveau magmatiforme, gluant et spongieux. Je reçois toutes les pensées positives...
Le Bleu : Positives, positives...
Le Chef : Et même négatives, te connaissant, mais elles glissent sur moi. Je suis imperméable à tes mesquineries, le Bleu. 
Le Bleu : Oui, et pour apaiser le poids de votre absence, on dressera une silhouette avec votre photo pour garder votre présence. On enregistrera même votre voix, comme ça on supportera mieux votre absence...
Le Chef : Voilà, le Bleu, tu as tout compris : c'est ça, l’œil de Moscou.

Conclusion : Vivement les vacances !

mercredi 26 juin 2013

Le cerveau du Bleu

Aujourd'hui, le Bleu entre dans l'antre, euh le bureau du Chef :

Le Bleu : Chef, j'ai une question à vous poser...
Le Chef : Tiens, le Bleu, je suis entrain de lire ton truc.
Le Bleu : Quoi ? L'histoire des Schtroumpfs ? 
Le Chef : Non, ta note d'hier, le Bleu.
Le Bleu : Ah, ça. Vous avez lu mon mail par rapport aux Schtroumpfs ?

Pour vous éclairer, j'ai découvert hier, via Facebook (oui le Bleu est sur les réseaux sociaux - d'un autre côté, le Chef aussi ;-) ), un article sur la Journée Mondiale des Schtroumpfs qui a eu lieu le 22 juin dernier. Pour l'occasion, plus de 4000 sculptures de Schtroumpfs ont été répartis un peu partout dans Rome. En voyant toutes ces photos de petits êtres bleus, on a forcément une pensée pour le Bleu vu le nombre de fois où il a été comparé aux personnages de Peyo.

Le Chef : Oui, le Bleu, je l'ai lu mais j'étais déjà au courant. C'était hier...
Le Bleu : Non, la Journée mondiale des Schtroumpfs, c'était le 22. Samedi, donc ? J'espère que vous avez pensé à moi. 
Le Chef : Bien sûr, le Bleu. 

Là, le Bleu regarde le Chef d'un air quelque peu...sceptique.

Le Bleu : Vraiment ?
Le Chef : Tu ne me crois pas, le Bleu ?
Le Bleu : Euh... Pas vraiment.
Le Chef : Tu ne me crois pas ? Tu crois que je mens ? 
Le Bleu : Comment vous dire ?... Oui !
Le Chef : Tu me crois capable de mentir, le Bleu ?
Le Bleu : Sur le fait que vous prétendez avoir pensé au Bleu samedi pour la Journée des Schtroumpfs ? Oui, je persiste et signe. 
Le Chef : Le Bleu, ce n'est pas parce que tu n'as pas capté ma pensée que cela veut dire que je mente...
Le Bleu : Ben ça veut dire que vous n'avez pas pensé assez fort alors.
Le Chef : Non, le Bleu. Cela veut dire que ma pensée n'a pas réussi à atteindre ton cerveau spongieux, magmatiforme...
Le Bleu : Magmatiforme ? 
Le Chef : Oui, le Bleu, magmatiforme, de magma, tu sais.
Le Bleu : Oui, je m'en doutais.
Le Chef : Donc avec ton cerveau spongieux, magmatiforme et gluant, tu n'as pas entendu mes pensées. C'est pour ça que tu es le Bleu.

Le Bleu reste muet face à ce raisonnement du Chef - il faut dire que c'est la première fois que le Chef critique le cerveau du Bleu. Les mauvaises langues pourront dire que cela prouve au moins que le Bleu a un cerveau. 

Le Chef : Sinon, le Bleu, ça va ?
Le Bleu : Oui, j'avais une question, Chef.
Le Chef : Je m'en doutais, le Bleu. Tu n'es pas simplement venue pour me parler des schtroumpfs.
Le Bleu : Non, voyons, je suis venue exprès pour recevoir vos critiques sur mon cerveau, ça me change de l’œil torve et de la silhouette déglinguée. C'est bien connu, j'adore recevoir vos compliments.

Conclusion Pour être un bon Bleu, apprendre à recevoir les compliments décalés du Chef tu devras. 

Et pour finir, la vidéo du flashmob réalisé à Paris pour la Journée Mondiale des Schtroumpfs :



mardi 25 juin 2013

La forme du Chef

Aujourd'hui, dans le cadre de son travail, le Chef suit un entraînement drastique qui le laisse quelque peu sur les rotules. Au point de lui arracher une célèbre réplique :

Le Chef : Je suis trop vieux pour ces conneries.*

Au repas, le Chef arrive donc, cassé, et raconte son entraînement et les douleurs qui s'en suivent. Le Bleu, dans sa grande gentillesse légendaire, propose alors son aide au Chef :

Le Chef : J'ai mal au dos.
Le Bleu : Vous voulez que je vous tape ailleurs ? Pour vous faire oublier votre mal de dos...

Le Chef jette alors un regard plus que soupçonneux au Bleu qui sourit, innocemment :

Le Chef : Tu veux faire la méthode Coué, le Bleu, c'est ça ?
Le Bleu : Ben, si c'est pour vous rendre service...
Le Chef : Et tu crois que je vais te laisser faire ? Je me méfie des énergumènes comme toi, surtout toi d'ailleurs.
Le Mini Bleu : Oh Dur !

Peu après, le Bleu prend des nouvelles de son Chef :
Le Bleu : Vous allez mieux, Chef ? Reposé ? Bien regardé l'intérieur de vos paupières ?
Le Chef : Oui, je te remercie, le Bleu. Mais ce n'est vraiment plus de mon âge.
Le Bleu : Mais non, disons que vous n'avez plus forcément la forme pour maintenir l'allure...
Le Chef : Cela doit être ça, le Bleu.
Le Bleu : Après, j'aurai pu dire ça de manière moins subtile et dire que c'est parce que vous vous faites vieux...
Le Chef : Ben, tu viens de le faire, là, le Bleu !
Le Bleu (rires) : Ah oui c'est vrai ! Que voulez-vous, on ne se refait pas !
Le Chef : Dehors, perfide !

Conclusion : Le tact ne fait pas partie de la nature du Bleu. Sinon, il ne serait pas le Bleu.

* Cette célèbre citation est celle de Dany Glover dans les films "L'Arme fatale".








lundi 24 juin 2013

Maître Yoda

Suite à une remarque du Chef, je me dois de vous expliquer la dédicace qui a conclu la dernière note, à savoir :

" Mini Bleu et Stagiaire-Sans-Surnom : vous êtes les meilleurs, la relève est assurée !"

Alors, voici l'explication :

Lors d'un repas à la restauration, le Chef, le Bleu et ses collègues (dont Mini Bleu et Stagiaire-Sans-Surnom) évoquaient Padawan, le stagiaire qui a valu à Mini Bleu un affreux surnom de la part du Chef. Comme tout le monde ne le sait pas, le padawan est le nom de l'apprenti dans les films "Star Wars" : ainsi, Luke Skywalker est le padawan d'Obi-Wan Kenobi et de Yoda. C'est ce qu'explique le Bleu au Chef. Il en faut peu alors au Chef pour se prendre pour Maître Yoda. 
Quand le Chef se prend pour Yoda, il ne parle pas à l'envers. Non, ça serait trop commun. Quand le Chef se prend pour Yoda, il tire ses oreilles pour les transformer en oreilles pointues. Je vous avoue que ça valait le détour.
Et il en faut peu pour Mini Bleu, le Stagiaire-Sans-Surnom (qui va avoir son surnom dans cette histoire) et le Bleu pour faire un coup au Chef. 
Enfin, toute l'inspiration vient au Mini Bleu et au Stagiaire-Sans-Surnom. Le Bleu n'a eu qu'à approuver la création, en expert des viles vengeances rigolotes contre le Chef (rappelez-vous le cas de l'image de Simplet pour la coiffure du Chef).
L'idée du Mini Bleu et du Stagiaire-Sans-Surnom : faire un photomontage de la tête du Chef sur le corps de Yoda. 
Par respect pour la personne du Chef (le Bleu respecte le droit à l'image, lui !!), vous ne verrez malheureusement pas cette merveilleuse création. Mais le Chef, lui, l'a vue. Et l'a bien aimée au point de la coller sur sa porte. 
Désormais, le Chef a un nouveau surnom. Et sa modestie a forcément pris un coup.
Mini Bleu et le Stagiaire-Sans-Surnom (désormais surnommé Picasso pour ses talents artistiques) complimentent alors le Chef et lui demandent si, lui aussi, a un sabre comme Yoda. Dans sa profession, le Chef se balade avec un sabre donc oui, il a un sabre qu'il s'empresse de montrer à Mini Bleu et Picasso. Ledit sabre est gravé au nom du Chef et à son grade. 
Mini Bleu et Picasso dérivent alors très vite - dans l'art de la flagornerie - en remontant ainsi dans le temps avec l'énumération des différents grades du Chef. La palme de la flagornerie revient alors à Picasso :

Picasso : Et après, on peut vous appeler "jeune homme".
Le Chef : Tu me plais, toi. À moins que ce ne soit une moquerie...
Le Mini Bleu : Pas du tout. Picasso souligne le fait que vous avez gardé votre âme d'enfant, comme quand vous ouvrez vos colis et même devant l'affiche faite par Picasso, tout en étant sage comme Yoda. Vous êtes vert comme Yoda, vous êtes jeune...
Le Chef : Note, le Bleu : prends exemple sur ces deux-là.
Le Bleu : C'est vrai que là, vous m'épatez tous les deux. Alors que la référence à Yoda aurait pu dériver sur le côté moisissure...
Le Chef (à Mini Bleu et Picasso) : Vous voyez, le Bleu ne comprend pas la flagornerie. C'est pour cela que c'est un Bleu.
Le Bleu : Que voulez-vous ? Il faut bien que je sois là pour éviter que votre légendaire modestie ne vous gonfle trop les chevilles...

Conclusion : Si Bleu tu es, veiller à la modestie du Chef tu devras.

Et pour finir, une spéciale dédicace à P'tit Bleu avec une vidéo humoristique qui résume l'épisode "Star Wars V : L'Empire contre-attaque" où apparaît pour la première fois Maître Yoda (et perso, j'adore le dialogue entre Luke et Yoda dans cette vidéo ;-) ) :



jeudi 20 juin 2013

Sens dessus dessous

Conseil du jour : Si vous êtes Bleu, méfiez-vous des cinquantenaires dits "quinquas".

Explication :
Aujourd'hui, le Chef raconte au Bleu ses récents problèmes médicaux. Par souci du secret médical, nous ne révèlerons pas les dits problèmes médicaux du Chef. Déjà, avouer une faiblesse du Chef, c'est prendre un risque, alors si l'on étalait toute la vie médicale du Chef, ça serait dangereux. Le Bleu tient à sa propre santé. 
Bref.
Le célèbre collègue dénommé The Bold Bold arrive. Le Chef raconte alors de nouveau ses problèmes médicaux. Et là, il y a eu une transmission de pensée entre le Chef et The Bold Bold. Il faut savoir que tous deux ont la cinquantaine et ont pour caractéristique d'être de grands enfants. Ils s'approchent tous deux du Bleu qui, naïf, ne se doute de rien - et puis, il est très tôt, le Chef a peu dormi à cause de ses soucis de santé donc il devrait être calme, bref le Bleu n'a pas de raison de se méfier :

Le Chef : Il faut évacuer le mal du corps.
The Bold Bold (en tapant du doigt sur l'épaule du Bleu) : Oui, il faut l'évacuer de ce corps.

Là, le Bleu commence à se douter de quelque chose. Mais trop tard.
Car voilà le Chef et The Bold Bold qui se baissent pour attraper le Bleu et le soulever. L'instinct de survie du Bleu s'enclenche. Le Bleu s'assoit à terre et se recroqueville.
C'est beau l'instinct.
Mais croyez-vous que cela arrête nos deux "quinquas" ?
Pas du tout.
À l'unisson, ils attrapent chacun une jambe du pauvre Bleu qui se débat comme un pauvre diable. Et ils soulèvent le Bleu. 
Oui, vous avez bien lu.
Le Chef et The Bold Bold ont soulevé le Bleu.
Vous dire que la panique a envahi le Bleu, c'est peu dire. Se sentir ainsi aussi faible, c'est jamais bon. Surtout quand on est un Bleu.
Heureusement, le Chef et The Bold Bold ont eu pitié du Bleu et l'ont vite reposé à terre.

À cette étape de l'histoire, vous vous demandez ce qui a pu bien se passer dans l'esprit du Chef et de The Bold Bold pour être pris d'une telle lubie de bon matin. Le Bleu se le demande aussi.
Explication du Chef :

Le Chef : Le Bleu est rempli de miasmes qu'il faut bien évacuer. Or, le Bleu n'a que 2 positions. La première partie du temps, elle est à la verticale ; la seconde partie, à l'horizontal, quand elle dort. Mais cela ne suffit pas pour évacuer ses miasmes. Il fallait donc la changer de position et lui mettre la tête en bas comme un cochon pendu.

Conclusion : Si vous aussi vous trouvez l'explication du Chef sans queue ni tête alors vous êtes bon pour devenir un Bleu et avoir la tête en bas si vous n'y prenez garde.
Et puis après tout, le Bleu ne serait pas le Bleu sans ses miasmes. Il a grandi avec, ça fait partie de la famille, comme on dit :-)

Et pour finir, le Bleu souhaite faire une spéciale dédicace au Mini Bleu et au Stagiaire-Sans-Surnom (on va t'en trouver un) : vous êtes les meilleurs, la relève est assurée !

Très belle soirée et méfiez-vous des quinquas !

mercredi 19 juin 2013

En attendant...

Aujourd'hui, le Bleu a été rappelé à l'ordre par le Chef :

Le Chef : Le Bleu, t'as écrit une nouvelle note depuis...?
Le Bleu : Non. 
Le Chef : Attention, le Bleu ! Tu procrastines !
Le Bleu : Non, ce n'est pas ça. (Notez la nécessité qu'a toujours le Bleu de se justifier). Jeudi, vendredi, je n'avais pas vraiment le moral. Et Lundi et hier, on ne s'est pas beaucoup vus, donc je n'avais rien à me mettre sous la dent.

Là, le Chef a regardé le Bleu. Longuement. Les sourcils quelque peu froncés, le front plissé. De l'air du Chef en pleine réflexion. 
Le Bleu a un peu eu peur de la pause réflexive du Chef et s'est empressé d'interrompre les pensées du Chef :

Le Bleu : Pourquoi vous me regardez comme ça ?
Le Chef : Je cherche une moquerie à te balancer.
Le Bleu : Et ça ne vient pas, c'est ça ?
Le Chef : C'est ça. Mais ça va venir...

Comme quoi, malgré ce qu'il prétend, le Chef n'est pas toujours inspiré...
Conclusion : La suite au prochain épisode :-)

Très belle soirée à toutes et à tous


mercredi 12 juin 2013

Sans titre

Bonsoir à toutes et à tous,

Je dois vous avouer une chose : c'est bien la première fois que j'ai autant la pression à l'écriture d'une note de ce blog. Pourquoi ? vous demandez-vous. C'est parce que l'enjeu de cette note est important. Très important. Méga-giga-important même. Tellement important que la note en perd son titre, c'est vous dire.
Vous allez vite comprendre.

Ce matin, le Bleu était content d'apprendre au Mini Bleu qu'elle faisait désormais partie des aventures du Bleu et du Chef avec la note d'hier soir. Le Mini Bleu était content, le Bleu était content de lui faire plaisir. Vous me direz, il en faut peu pour faire plaisir au Bleu.
Le Mini Bleu en remercie le Bleu et s'éloigne pour découvrir la note. Assis à son bureau, le Chef allume son ordinateur pour prendre connaissance à son tour du nouveau billet du Bleu mettant donc en scène le Mini Bleu. Le Chef lit à voix haute - rassurez-vous, le Bleu était là dans le bureau avec lui, le Chef n'a pas été pris de la lubie de parler à haute voix comme ça -, sourit, rit... En somme, les réactions habituelles du Chef devant ce blog. 
Le Bleu est content. Le Bleu ne se méfie pas. 
Il aurait dû. 
Le Bleu est naïf. Le Bleu est innocent.  Bref, pour paraphraser le Chef : le Bleu est un bleu.
Dans le billet d'hier, le Bleu évoquait ainsi un surnom donné par le Chef au Mini Bleu qui ne sied guère à la demoiselle et que, par respect pour sa personne et sa réputation, le Bleu n'a pas divulgué. 
C'est là que le Bleu aurait dû se méfier. Car malheureusement, le Chef n'est pas le Bleu : ça signifie que le Chef n'a pas les mêmes scrupules que le Bleu. Sinon, vous n'auriez pas tous les jours un descriptif guère reluisant du physique du Bleu par le Chef.
Derrière son ordinateur, le Chef regarde le Bleu et sourit. Vous savez, de ce sourire malicieux, mesquin même, qui signifie : je vais faire une bêtise et le Bleu, tu vas en prendre pour ton grade. 
Le Bleu aurait vraiment dû se méfier.
Car le Chef décide de diffuser ledit surnom du Mini Bleu en commentant la note du blog.
Et là, comme on dit : c'est le drame.
Le Bleu proteste et défend le Mini Bleu. Forcément, le Chef exulte. Et se tourne victorieux vers le Bleu :

Le Chef : Vois-tu, le Bleu, je te confronte à une situation que tu rencontreras souvent où tu dois faire un choix, prendre une décision qui ne sera pas la meilleure solution car c'est une situation où il n'y a pas de bonne solution...

Le Chef utilise donc le Mini Bleu pour annoncer une leçon de vie au Bleu. Le Bleu proteste :
Le Bleu : C'est vache ce que vous faîtes ! Moi qui me soucies de votre réputation à vous, en ne balançant pas tout, je ne vais plus me gêner maintenant. Tiens, si j'envoyais l'adresse du blog au Grand Patron. Voire même si je tweetais le blog. Je pourrais pirater votre compte Twitter d'ailleurs...
Le Chef : Tout de suite, les grandes menaces, le Bleu.
Le Bleu : D'un autre côté, vu que je peux modérer les commentaires du blog, je peux aussi très bien supprimer votre commentaire.
Le Chef : Tu pourrais.
Le Bleu : J'ai le pouvoir du blog sur vous.
Le Chef : Si tu supprimes mon commentaire, tu ne pourras plus dire que personne ne commente.
Le Bleu : Et ça serait de la censure... Ah, vous êtes vraiment vache !

De voir le Bleu coincé, forcément, le Chef exulte encore plus et est même hilare. Le Bleu peste. Le Chef devient alors pédagogue en exposant la leçon du jour au Bleu et les alternatives qui s'offrent à lui dans cette situation :

1) Le Bleu censure le commentaire du Chef (qui n'est pas signé, notez le courage du Chef) : le Bleu idéaliste est contre la censure
2) Le Bleu ne dit rien : oui mais ça serait jeter le Mini Bleu en pâture au Chef et le Chef serait trop content et gagnerait trop facilement.

Le Chef : Ou alors tu as une 3e solution. Réfléchis bien.
Le Bleu : Je ne vois pas.
Le Chef : Je n'ai pas signé mon commentaire. Tu pourrais très bien faire un autre commentaire disant que le Chef soutient le Bleu et est contre ce surnom et en signant le Chef.
Le Bleu : Oui mais je ne saurais pas écrire à votre place. On saurait que c'est pas vous, votre style...Je ne peux pas me faire passer pour vous... Vous êtes vraiment vache !

Le Chef rit et passe la journée à guetter la solution que va choisir le Bleu. De son côté, le Bleu prévient le Mini Bleu : oui, elle aussi doit faire une croix sur sa réputation. Comme dirait le Mini Bleu : "Oh Dur !"
Le Mini Bleu et le Bleu vont voir le Chef qui rit en les voyant toutes les deux :

Le Mini Bleu : C'est pas très gentil, Chef.
Le Chef : Vois-tu, je mets à l'épreuve le Bleu. Voir si pour te protéger, elle va censurer le commentaire...
Le Bleu : Je n'aime pas la censure.
Le Mini Bleu (au Bleu) : Vous avez déjà censuré.
Le Bleu : Ah bon ?
Le Mini Bleu : Vous n'avez pas parlé de tous les surnoms que Padawan (un stagiaire qui était là au départ avec Mini Bleu et qui est d'ailleurs déjà apparu sur ce blog mais pas avec ce surnom, Ndlr) a donnés au Chef...
Le Bleu : C'est vrai. Mais c'est parce que je ne mets pas tout d'un coup dans une note. Par exemple, je n'ai pas parlé hier de toute la conversation qu'on a eu avant la découverte du chariot. 
Le Mini Bleu : C'est juste.
Le Chef : Mais tu vois, Mini Bleu, le Bleu me reproche d'avoir divulgué ton surnom et d'être perfide. Mais à la base, ce n'est pas moi qui ai lancé cette perfidie. Je n'ai fait que partager ce que l'on m'a envoyé par Internet...
Le Mini Bleu : C'est vrai, c'est la faute de Padawan.
Le Bleu : Oui mais il savait très bien qu'en vous en parlant, il trouverait un bon client. Après tout, vous êtes son modèle en perfidie.
Le Chef : Moi, perfide ? Vous ne voyez pas le halo d'innocence brûler autour de moi. Je suis l'innocence personnifiée.
Le Bleu : Bien sûr ! Mais on va contrattaquer, vous verrez.
Le Mini Bleu : Oui.
Le Chef : Oh, je sens le vent de révolte des Bleus contre le patronnat.
Le Bleu : C'est exactement ça. Vous devriez vous méfier. 

Arrivé(e) à ce stade de la lecture de cette longue note - c'est assez rare pour être souligné - vous vous demandez quelle est la réponse du Bleu au Chef. Vous venez de la lire.
Non, le Bleu ne censurera pas le Chef : le Bleu idéaliste n'aime toujours pas la censure.
Non, le Bleu ne peut pas laisser le Chef se moquer du Mini Bleu sans rien dire et souiller la réputation du Mini Bleu : que le Bleu soit le bouc émissaire du Chef, cela fait partie de sa nature. Mais le Bleu est solidaire du Mini Bleu et ne peut donc pas laisser le Chef embêter le Mini Bleu sans rien dire. 
Le Bleu a donc décidé de se battre avec sa propre arme : ce blog. Après tout, c'est de là qu'est partie l'attaque du Chef. C'est de là que part la contre-attaque du Bleu.
Et quelle est-elle donc ?
Eh bien, la voici : la révélation du vrai visage du Chef.
Car, avouez, vous avez été comme le Bleu jusqu'ici. Comme le Bleu, vous croyiez que le Chef était bienveillant, taquin mais gentil. Bref : un être humain avec du coeur. 
Malheureusement, je ne dirai qu'une chose : Ha Ha Ha Ha !!
Si vous avez lu tout ce qui précède, vous devez souffrir d'une terrible désillusion. 
Non, le Chef n'est pas bienveillant. C'est un être perfide, qui n'hésite pas à traîner dans la boue les naïfs. Et il s'en réjouit. Il dénonce les faiblesses, les dossiers des Bleus pour mieux s'en servir contre eux. En plus, il n'assume pas sa perfidie.
Bref : le Chef est bien un chef. 
Cruelle désillusion. 

Règle n°5 :  Si vous êtes un Bleu, ne vous fiez jamais à votre Chef. JAMAIS !!

Ah oui, juste en passant... le surnom du Chef, c'est Colonel Boa.
Je dis ça, je dis rien :-) 






 

mardi 11 juin 2013

L'avenir du Bleu : la suite

Aujourd'hui, le Bleu fait visiter sa nouvelle tanière à une stagiaire. Oui, j'ai oublié de vous dire : depuis quelques temps, l'équipe du Bleu et du Chef s'est agrandie de stagiaires qui sont de nouvelles victimes des taquineries du Chef. Notamment une stagiaire affublée d'un horrible surnom par le Chef que, par respect pour sa réputation (car elle en a une, elle, contrairement au Bleu), je ne divulguerai pas ici. Je l'appellerai donc Mini Bleu. 
Bref.
Donc Mini Bleu et le Bleu se promènent dans la tanière du Bleu et découvrent alors un chariot quelque peu branlant mais qui roule encore (pas droit mais il roule). Il leur en faut peu pour transformer ce chariot en nouveau mode de transport à Bleu. Et il en faut peu pour que le Chef soit mis au courant. 
La réaction du Chef devant le Bleu juché sur le chariot comme sur un skate et poussé par le Mini Bleu ? Un regard incrédule, voire dépité, du style : qu'est-ce que le Bleu va encore inventer comme lubie ? 
Le Mini Bleu s'efforce alors de justifier ce nouveau mode de transport en essayant de valoriser le Bleu et de lui offrir un meilleur avenir que la lyophilisation - oui le Mini Bleu lit ce blog (grâce à la pub du Chef) et je l'en remercie  :

Mini Bleu : Regardez, comme ça, vous pourrez la transporter plus facilement, comme une belle statue, au lieu de la lyophiliser.
Le Chef : Oui mais en statue, le Bleu sera beaucoup moins pratique à ranger. Elle sera lourde, dure,  on ne saura pas où la mettre. Et en plus, elle ne s'arrêtera pas de parler.
Le Bleu : C'est vrai que c'est bien connu, je parle beaucoup...
Le Chef : En plus, là, le Bleu ne peut pas se transporter toute seule. Qui va la pousser ?
Mini Bleu : Ben, vous pouvez engager des larbins. Ou utilisez les stagiaires comme moi.
Le Chef : Tiens, c'est une bonne idée, ça !
Mini Bleu : On poussera le Bleu et on pourra aussi créer un effet de groupe en se rattachant à vous. Vous serez une locomotive qui tirera tout le groupe vers le haut.
Le Chef : Tu veux que je vous ai tous sur le dos, c'est ça ? T'en as encore des bonnes idées comme ça ? 
 
Face aux ricanements du Bleu et du Mini Bleu, le Chef fait mine de s'éloigner, exaspéré par toute cette insolence mais le Mini Bleu essaie de le retenir :

Mini Bleu : En nous tirant comme une locomotive, vous pourrez continuer à nous éclairer de vos lumières et...

Oui, vous lisez bien : le Mini Bleu flatte le Chef. Quand on connaît la légendaire modestie du Chef, c'est dangereux. Le Bleu ne peut alors s'empêcher de tourner à la dérision la situation en faisant des mimiques.
 
Le Chef : Tu vois, même le Bleu voit que tu fais de la flagornerie, là...
Le Bleu : Il faut dire que je suis un détecteur à flagorneries vu que je suis anti-flagorneuse en tant que Bleu.
Le Chef (au Mini Bleu) : Tu iras loin, toi !

Le Chef finit par s'éloigner et par sortir de la tanière. Le Mini Bleu se tourne alors vers le Bleu :

Mini Bleu : J'aurais essayé de vous sauver de la lyophilisation...
Le Bleu : Et je t'en remercie. Mais tu sais, y a du mieux côté avenir. Au départ, il voulait me coincer derrière une cage d'aération et me filer des cacahuètes pour me nourrir. 
Mini Bleu : Dur ! (Ndlr : j'adore cette expression, Mini Bleu :-))
Le Bleu : Donc tu vois, finir lyophilisée au final, c'est un meilleur avenir... 
Mini Bleu : D'un autre côté, s'il vous lyophilise, vous pourrez être rangée dans un tiroir de son bureau et comme ça, vous pourrez plus souvent voir la lumière que derrière cette cage d'aération...
Le Bleu : Dans son bureau ? Pas sûre.
Mini Bleu : Il ouvrira son tiroir et il vous parlera souvent, il pourra vous caresser...
Là, le Bleu s'est imaginé comme une peau de chagrin* (oh! la référence littéraire) dans le tiroir du Chef, qu'il sortirait de temps en temps pour le plaisir  - voire pire :
Le Bleu : T'es entrain de me dire que je vais devenir son animal domestique, là, non ? 
 
Conclusion :  L'avenir du Bleu n'est vraiment pas glorieux...


* Référence au roman d'Honoré de Balzac, La Peau de Chagrin, où le héros se balade avec une peau de chagrin (soit un morceau d'onagre, qui est un âne sauvage d'Asie - merci Wikipédia) magique sur lui car elle exauce ses vœux... C'était la page culture du soir. 
 
NB : Mini Bleu, tu peux commenter maintenant que tu fais partie des aventures du Bleu et du Chef :-)






lundi 10 juin 2013

Le compliment du Chef

Retrouvailles du Bleu et du Chef après un long weekend et autour du café matinal (on ne se refait pas) :

Le Chef pose la question rituelle du moment :

Le Chef : Alors le Bleu, t'as posté une nouvelle note sur le blog ?
Le Bleu : Non, pas depuis celle sur mon odeur. Mais de toute façon, je ne publie que du Lundi au Jeudi. Après tout, le Vendredi soir, je suis en weekend. Même si la plupart du temps, je les écris le Dimanche. 

[Ndlr : M'est avis que le Bleu ne pourra pas faire passer l'activité d'écriture dominicale du blog comme heures sup'. Quoique... Ca serait beau quand même ! On peut toujours rêver, non ? ]

Le Chef : Donc, il va falloir que je te dise des conneries aujourd'hui.
Le Bleu : En effet. Quoique avec le coup de l'odeur, vous avez tapé fort. C'est bien, vous m'apprenez l’auto dérision au moins...
Le Chef : Il va falloir que je te fasse un compliment pour compenser alors. 
Le Bleu : Si vous en êtes capable...
Le Chef : Mais oui, je peux te faire un compliment...

Et là, le Chef qui se dit être l'Inspiration incarnée, eh bien, il n'a rien su quoi dire. Le voilà entrain de bafouiller, en mal d'inspiration, puis avouant enfin son échec :

Le Chef : Ben le Bleu, il faut croire que tu ne m'inspires pas de compliments.
Le Bleu : Pourtant, quand vous êtes sérieux, vous arrivez à m'en faire, des compliments.
Le Chef : Oui mais ça ne serait pas drôle à dire ni à lire sur le blog. 
Le Bleu : Certes.
Le Chef : Tu sais bien, le Bleu : qui aime bien châtie bien.
Le Bleu : Oui mais là, c'est trop d'amour !

 Conclusion : Comme Superman, le Chef a une faiblesse : il ne sait pas faire de compliments au Bleu. De vrais compliments, s'entend. Ou alors ça sera à l'insu de son plein gré, comme on dit. 
Le Bleu devra donc se rabattre sur les yeux chassieux, la silhouette déglinguée et tutti quanti pour flatter son ego. Quelque chose me dit que le Bleu est sûr de ne pas prendre la grosse tête :-)





jeudi 6 juin 2013

L'odeur du Bleu

Ce matin, retrouvailles du Chef et du Bleu autour de l'éternel café :

Le Chef : Alors le Bleu, t'as écrit de nouvelles notes sur le blog ? 
Le Bleu : Bien sûr. J'ai tout écrit ce weekend et j'ai planifié en prévision de votre absence d'hier et d'avant-hier.

Oui, le Bleu peut être prévoyant de temps en temps et studieux. Qui l'aurait cru ?

Le Bleu : Vous allez devoir trouver l'inspiration, Chef, pour la note d'aujourd'hui.
Le Chef : Tu veux dire que je ne suis pas inspirant, le Bleu, c'est ça ? Que je ne te dis pas assez de conneries ? (oui, la vulgarité du Chef, toujours !)
Le Bleu : Disons que même si vous en avez pas mal dit hier en revenant, je ne peux pas forcément les écrire sur le blog. Au cas où le Grand Patron lirait ce blog. On ne sait jamais, si vous tweetez le blog... (Ndlr : Oui, le Chef tweete - à bon entendeur ;-) )

Comme je l'expliquais dans la note du 30 mai 2013, toutes les bêtises échangées entre le Chef et le Bleu - enfin plutôt balancées par le Chef au Bleu - ne sont pas marquées sur ce blog. Par défaut de mémoire de la part du Bleu, frappé de poissonnite rouge aigüe (oui, un néologisme), ou pour maintenir un certain standing du Chef au cas où le Grand Patron découvrirait ce blog, comme le cas ici - c'est vous dire la teneur des bêtises du Chef :

Le Chef : C'est vrai qu'on ne peut pas tout mettre...
Le Bleu : Ben oui, imaginez que le Grand Patron découvre l'existence de ce blog. Ça pourrait arriver vu comme vous en parlez à tout le monde...

Et là, le Chef se tourne vers la nouvelle collègue et commence à faire la promotion du blog, comme il en a l'habitude. Si vous voulez faire la promotion d'un blog, choisissez le Chef : il est très fort pour la promo !
Cependant, la promotion inspire vite le Chef comme le Bleu va vite s'en rendre compte :

Le Chef : Voyez-vous, le Bleu a créé un blog où elle écrit toutes les remarques que je lui fais et notamment, les différentes caractéristiques du Bleu. Car le Bleu se définit par des yeux chassieux...
Le Bleu : Glauques, ictériques...
La collègue : Ictériques ? Pourtant, tu n'as pas les yeux jaunes.
Le Chef : Mais le pire, ce ne sont pas les yeux. C'est l'odeur ! Le Bleu a une vie nocturne de débauche, de pochetrone qui entraîne le matin ses yeux chassieux et glauques. Mais ce qu'elle ne sait pas et que je ne lui avais pas dit jusque-là, c'est qu'il y a aussi l'odeur qui va avec.
Le Bleu : De mieux en mieux.
Le Chef : Oui, l'odeur. Car à force de ses libations nocturnes, le Bleu finit vomissante dans le caniveau tous les soirs et elle a beau se récurer tous les matins avec le kärcher, l'odeur est là et l'accompagne. Et on essaie de couvrir tout ça avec l'odeur du café pour masquer l'odeur fétide du Bleu fêtard et pochetron...
Le Bleu : À force de me faire une réputation d'alcoolo, je crois que je vais vraiment faire la fête tous les soirs. Ça me permettra de mieux supporter l'image que vous véhiculez.

Conclusion : Le Bleu se préoccupe de l'image du Chef mais l'inverse n'est pas vrai - sinon ça ne serait pas drôle. Quel était déjà le sage conseil du Chef ? Ah oui, l'auto-dérision... 

Règle n°4 : Pour être un bon Bleu et survivre, il faut manier l'auto-dérision. Et faire une croix définitive sur sa réputation. C'est surfait une réputation. Surtout quand vous avez le Chef pour chef.

Très belle soirée à toutes et à tous - et ne vous pochetronnez pas trop ce weekend de peur de finir dans le caniveau avec le Bleu ;-)


mercredi 5 juin 2013

Le vocabulaire du Chef

Comme vous vous en êtes déjà rendu compte lors de vos lectures des aventures du Bleu et du Chef, le Chef a la particularité d'avoir un vocabulaire original. 
Je ne parle pas seulement du vocabulaire médical qui a valu au Bleu d'avoir à jamais un œil "chassieux" et "ictérique". Non pas seulement.
Je parle d'un vocabulaire très élaboré où, au lieu de dire "misérable", le Chef emploie le mot "hère", ou encore il utilise le mot "ectoplasme" pour définir la silhouette du Bleu. Le plus beau de tous étant "pathognomonique". Essayez de glisser ce mot dans une conversation banale.
Oui, le Chef a un vocabulaire très spécial. 
Cela s'est confirmé un matin où le Chef et le Bleu discutaient dans le bureau du Chef pendant leur pause de midi. Ce détail a de l'importance car cela implique un Chef entrain de déguster des cookies récupérées du réfectoire avec son café. Un collègue passe et s'arrête pour les saluer :

Le collègue : Ah, le Bleu et le Chef. Le Chef entrain de parler et le Bleu entrain de l'écouter avec attention...
Le Bleu : Non, là, je suis plutôt entrain de le regarder manger son cookie.
Le Chef : En réalité, vois-tu, je pérore devant le Bleu...
Le Bleu : "Pérore" ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Le Chef : Tu ne connais pas le verbe "pérorer", le Bleu ? Faire des péroraisons ?
Le collègue : C'est faire le beau, jouer le coq dans la basse-cour.

Là, le Bleu n'a pu s'empêcher de sourire en imaginant un coq avec la tête du Chef. Oui, le Bleu a beaucoup d'imagination.

Le Bleu : Donc, vous pérorez...
Le Chef : Voilà, quand je suis pris d'une envolée, que je me prends pour le beau coq dans la basse-cour, le Bleu qui ne connaît pas la flagornerie me permet d'avoir une vision décalée.
Le collègue : Et de te garder les pieds sur terre.
Le Chef : Exactement. 

Conclusion : Déjà que la modestie du Chef est légendaire, imaginez ce qu'elle serait sans le Bleu. Le Bleu a donc une utilité... Oui mais non !
Ca veut dire que le Bleu est parti pour rester Bleu pendant encore un long moment.
Damned !

mardi 4 juin 2013

Misérable Bleu !

Chaque matin, et notamment en absence de sa chef, le Bleu a l'habitude de faire du café. Il faut savoir que le Chef carbure au café. Surtout le matin car le Chef fait partie des gens sur qui le café fait de l'effet après le déjeuner. Oui, chacun ses faiblesses.
Bref.
Le Chef boit alors le café, discute un moment avec le Bleu puis, plus tard, lui assène une terrible sentence :

Le Chef : Le Bleu, je voulais te le dire : ton café, c'est de la soupe !

Là, le Bleu est quelque peu estomaqué par la sentence du Chef puis, inspirée par une collègue, lance alors au Chef :

Le Bleu : Vous savez, Chef, si vous voulez un bon café, vous pouvez le faire vous-même !

Oui, le Bleu est susceptible quand on critique son café !

Le Chef : Oh le Bleu ! Tu es aigre, dis donc. Au lieu de te lyophiliser avec du rhum letchi et de l'huile d'olive, je devrais utiliser du vinaigre, tiens. Tu es aigre. Et tu es un hère aussi.
Le Bleu : Un hère ? Qu'est-ce que c'est ? 
Le Chef : C'est un SDF, un misérable.
Le Bleu : Hé, j'suis pas SDF, moi !

Après avoir refait un café pour le Chef - oui le Bleu est faible et veut faire plaisir à son Chef -, le Bleu réfléchit à ce nouveau mot magique sorti de l'ancien temps par le Chef. Par curiosité, le Bleu va chercher un dictionnaire et s'arrête sur le seuil du bureau du Chef :

Le Bleu : Comment ça s'écrit, "hère" ?
Le Chef : H-E-R-R-E, je crois.

Le Bleu cherche le mot mais ne le trouve pas. Normal, ce n'est pas la bonne orthographe. Le Bleu cherche alors avec une autre orthographe et lit la définition :

Le Bleu : "Hère", définition : "Homme misérable". Tiens, c'est que pour les hommes alors. Par contre, vous vous êtes trompé sur l'orthographe, Chef. Ça ne s'écrit pas "H-e-r-r-e" mais "h-è-r-e". Je suis déçue, Chef, déçue.
Le Chef : Dehors, misérable ! Perfide !
Le Bleu : Vous ne pouvez rien dire, je suis déjà dehors.

Conclusion : Ne jamais critiquer le café du Bleu car le Bleu peut être "hérascible" (oh ! le jeu de mots du soir :-) ).





lundi 3 juin 2013

La fin du blog ?

Comme vous le savez, le Chef est un lecteur assidu de ce blog. J'en profite d'ailleurs pour le remercier pour son sens de l'auto-dérision car plus ça va, plus les notes égratignent l'aura du Chef et jamais il n'a censuré ces notes. Au contraire, il les encourage.
Or, le Bleu a essayé de préparer le Chef au fait que le blog cessera bientôt. En effet, le Chef ne sera bientôt plus le chef du Bleu. Donc, dans la tête du Bleu, le blog n'aura plus de raison d'être. Quand il évoque cet état de fait au Chef, l'angoisse a étreint celui-ci (oui, c'est possible !) et le Chef s'est exclamé :

Le Chef : Pourquoi ?

Simple question qui illustre l'angoisse qu'a le Chef de ne plus pouvoir lire ses exploits quotidiens et en rire. Quand je vous disais que le Chef était dépendant au blog (cf. note du 13/05). Le Bleu explique alors pourquoi mais bien sûr, le Chef rétorque par son célèbre : 

Le Chef : Mais non, le Bleu : tu es le Bleu et tu resteras le Bleu même si je ne suis plus ton Chef.

Damned !
Le Chef se tourne alors vers son écran d'ordinateur où s'affiche fièrement le blog (quand je vous dit qu'il est accro !). Il félicite le Bleu pour le nombre de visites : on a dépassé les 3000 visites, même si, comme l'explique alors le Bleu, ce chiffre prend en compte tous les clics faits sur ce blog. 
(Mais, bon faisons quand même une parenthèse de félicitations et Merci à vous pour vos visites !! - fermons la parenthèse.)
Dans un moment digne de caliméro, le Bleu explique alors que c'est dommage de ne pas avoir de commentaires (notez l'art subtile d'appeler aux commentaires :-) ) :

Le Chef : J'en ai vu quelques-uns.
Le Bleu : Oui, mais c'est surtout ceux du P'tit Bleu et du Presque Bleu (Ndlr : Merci à vous 2). Ca fait un moment que vous, vous n'avez pas laissé de commentaires, par exemple. 
Le Chef : C'est vrai.
Le Bleu : Vous pourriez en laisser comme les autres. En plus, ça permet de continuer nos conversations et nos taquineries.
Le Chef : Oui mais le Bleu, tu oublies une chose : je ne suis pas les autres.
Le Bleu : Ben, si, vous faites partie des autres, vous êtes l'Autre, comme on dit.
Le Chef : Non, le Bleu, je ne suis pas l'Autre : Je suis Le Chef. El Cheffo !

Conclusion : Rassurez-vous, vu la légendaire modestie du Chef, le blog va continuer encore un moment :-)