Le Chef : Alors le Bleu, t'as écrit de nouvelles notes sur le blog ?
Le Bleu : Bien sûr. J'ai tout écrit ce weekend et j'ai planifié en prévision de votre absence d'hier et d'avant-hier.
Oui, le Bleu peut être prévoyant de temps en temps et studieux. Qui l'aurait cru ?
Le Bleu : Vous allez devoir trouver l'inspiration, Chef, pour la note d'aujourd'hui.
Le Chef : Tu veux dire que je ne suis pas inspirant, le Bleu, c'est ça ? Que je ne te dis pas assez de conneries ? (oui, la vulgarité du Chef, toujours !)
Le Bleu : Disons que même si vous en avez pas mal dit hier en revenant, je ne peux pas forcément les écrire sur le blog. Au cas où le Grand Patron lirait ce blog. On ne sait jamais, si vous tweetez le blog... (Ndlr : Oui, le Chef tweete - à bon entendeur ;-) )
Comme je l'expliquais dans la note du 30 mai 2013, toutes les bêtises échangées entre le Chef et le Bleu - enfin plutôt balancées par le Chef au Bleu - ne sont pas marquées sur ce blog. Par défaut de mémoire de la part du Bleu, frappé de poissonnite rouge aigüe (oui, un néologisme), ou pour maintenir un certain standing du Chef au cas où le Grand Patron découvrirait ce blog, comme le cas ici - c'est vous dire la teneur des bêtises du Chef :
Le Chef : C'est vrai qu'on ne peut pas tout mettre...
Le Bleu : Ben oui, imaginez que le Grand Patron découvre l'existence de ce blog. Ça pourrait arriver vu comme vous en parlez à tout le monde...
Et là, le Chef se tourne vers la nouvelle collègue et commence à faire la promotion du blog, comme il en a l'habitude. Si vous voulez faire la promotion d'un blog, choisissez le Chef : il est très fort pour la promo !
Cependant, la promotion inspire vite le Chef comme le Bleu va vite s'en rendre compte :
Le Chef : Voyez-vous, le Bleu a créé un blog où elle écrit toutes les remarques que je lui fais et notamment, les différentes caractéristiques du Bleu. Car le Bleu se définit par des yeux chassieux...
Le Bleu : Glauques, ictériques...
La collègue : Ictériques ? Pourtant, tu n'as pas les yeux jaunes.
Le Chef : Mais le pire, ce ne sont pas les yeux. C'est l'odeur ! Le Bleu a une vie nocturne de débauche, de pochetrone qui entraîne le matin ses yeux chassieux et glauques. Mais ce qu'elle ne sait pas et que je ne lui avais pas dit jusque-là, c'est qu'il y a aussi l'odeur qui va avec.
Le Bleu : De mieux en mieux.
Le Chef : Oui, l'odeur. Car à force de ses libations nocturnes, le Bleu finit vomissante dans le caniveau tous les soirs et elle a beau se récurer tous les matins avec le kärcher, l'odeur est là et l'accompagne. Et on essaie de couvrir tout ça avec l'odeur du café pour masquer l'odeur fétide du Bleu fêtard et pochetron...
Le Bleu : À force de me faire une réputation d'alcoolo, je crois que je vais vraiment faire la fête tous les soirs. Ça me permettra de mieux supporter l'image que vous véhiculez.
Conclusion : Le Bleu se préoccupe de l'image du Chef mais l'inverse n'est pas vrai - sinon ça ne serait pas drôle. Quel était déjà le sage conseil du Chef ? Ah oui, l'auto-dérision...
Règle n°4 : Pour être un bon Bleu et survivre, il faut manier l'auto-dérision. Et faire une croix définitive sur sa réputation. C'est surfait une réputation. Surtout quand vous avez le Chef pour chef.
Très belle soirée à toutes et à tous - et ne vous pochetronnez pas trop ce weekend de peur de finir dans le caniveau avec le Bleu ;-)
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