mercredi 12 juin 2013

Sans titre

Bonsoir à toutes et à tous,

Je dois vous avouer une chose : c'est bien la première fois que j'ai autant la pression à l'écriture d'une note de ce blog. Pourquoi ? vous demandez-vous. C'est parce que l'enjeu de cette note est important. Très important. Méga-giga-important même. Tellement important que la note en perd son titre, c'est vous dire.
Vous allez vite comprendre.

Ce matin, le Bleu était content d'apprendre au Mini Bleu qu'elle faisait désormais partie des aventures du Bleu et du Chef avec la note d'hier soir. Le Mini Bleu était content, le Bleu était content de lui faire plaisir. Vous me direz, il en faut peu pour faire plaisir au Bleu.
Le Mini Bleu en remercie le Bleu et s'éloigne pour découvrir la note. Assis à son bureau, le Chef allume son ordinateur pour prendre connaissance à son tour du nouveau billet du Bleu mettant donc en scène le Mini Bleu. Le Chef lit à voix haute - rassurez-vous, le Bleu était là dans le bureau avec lui, le Chef n'a pas été pris de la lubie de parler à haute voix comme ça -, sourit, rit... En somme, les réactions habituelles du Chef devant ce blog. 
Le Bleu est content. Le Bleu ne se méfie pas. 
Il aurait dû. 
Le Bleu est naïf. Le Bleu est innocent.  Bref, pour paraphraser le Chef : le Bleu est un bleu.
Dans le billet d'hier, le Bleu évoquait ainsi un surnom donné par le Chef au Mini Bleu qui ne sied guère à la demoiselle et que, par respect pour sa personne et sa réputation, le Bleu n'a pas divulgué. 
C'est là que le Bleu aurait dû se méfier. Car malheureusement, le Chef n'est pas le Bleu : ça signifie que le Chef n'a pas les mêmes scrupules que le Bleu. Sinon, vous n'auriez pas tous les jours un descriptif guère reluisant du physique du Bleu par le Chef.
Derrière son ordinateur, le Chef regarde le Bleu et sourit. Vous savez, de ce sourire malicieux, mesquin même, qui signifie : je vais faire une bêtise et le Bleu, tu vas en prendre pour ton grade. 
Le Bleu aurait vraiment dû se méfier.
Car le Chef décide de diffuser ledit surnom du Mini Bleu en commentant la note du blog.
Et là, comme on dit : c'est le drame.
Le Bleu proteste et défend le Mini Bleu. Forcément, le Chef exulte. Et se tourne victorieux vers le Bleu :

Le Chef : Vois-tu, le Bleu, je te confronte à une situation que tu rencontreras souvent où tu dois faire un choix, prendre une décision qui ne sera pas la meilleure solution car c'est une situation où il n'y a pas de bonne solution...

Le Chef utilise donc le Mini Bleu pour annoncer une leçon de vie au Bleu. Le Bleu proteste :
Le Bleu : C'est vache ce que vous faîtes ! Moi qui me soucies de votre réputation à vous, en ne balançant pas tout, je ne vais plus me gêner maintenant. Tiens, si j'envoyais l'adresse du blog au Grand Patron. Voire même si je tweetais le blog. Je pourrais pirater votre compte Twitter d'ailleurs...
Le Chef : Tout de suite, les grandes menaces, le Bleu.
Le Bleu : D'un autre côté, vu que je peux modérer les commentaires du blog, je peux aussi très bien supprimer votre commentaire.
Le Chef : Tu pourrais.
Le Bleu : J'ai le pouvoir du blog sur vous.
Le Chef : Si tu supprimes mon commentaire, tu ne pourras plus dire que personne ne commente.
Le Bleu : Et ça serait de la censure... Ah, vous êtes vraiment vache !

De voir le Bleu coincé, forcément, le Chef exulte encore plus et est même hilare. Le Bleu peste. Le Chef devient alors pédagogue en exposant la leçon du jour au Bleu et les alternatives qui s'offrent à lui dans cette situation :

1) Le Bleu censure le commentaire du Chef (qui n'est pas signé, notez le courage du Chef) : le Bleu idéaliste est contre la censure
2) Le Bleu ne dit rien : oui mais ça serait jeter le Mini Bleu en pâture au Chef et le Chef serait trop content et gagnerait trop facilement.

Le Chef : Ou alors tu as une 3e solution. Réfléchis bien.
Le Bleu : Je ne vois pas.
Le Chef : Je n'ai pas signé mon commentaire. Tu pourrais très bien faire un autre commentaire disant que le Chef soutient le Bleu et est contre ce surnom et en signant le Chef.
Le Bleu : Oui mais je ne saurais pas écrire à votre place. On saurait que c'est pas vous, votre style...Je ne peux pas me faire passer pour vous... Vous êtes vraiment vache !

Le Chef rit et passe la journée à guetter la solution que va choisir le Bleu. De son côté, le Bleu prévient le Mini Bleu : oui, elle aussi doit faire une croix sur sa réputation. Comme dirait le Mini Bleu : "Oh Dur !"
Le Mini Bleu et le Bleu vont voir le Chef qui rit en les voyant toutes les deux :

Le Mini Bleu : C'est pas très gentil, Chef.
Le Chef : Vois-tu, je mets à l'épreuve le Bleu. Voir si pour te protéger, elle va censurer le commentaire...
Le Bleu : Je n'aime pas la censure.
Le Mini Bleu (au Bleu) : Vous avez déjà censuré.
Le Bleu : Ah bon ?
Le Mini Bleu : Vous n'avez pas parlé de tous les surnoms que Padawan (un stagiaire qui était là au départ avec Mini Bleu et qui est d'ailleurs déjà apparu sur ce blog mais pas avec ce surnom, Ndlr) a donnés au Chef...
Le Bleu : C'est vrai. Mais c'est parce que je ne mets pas tout d'un coup dans une note. Par exemple, je n'ai pas parlé hier de toute la conversation qu'on a eu avant la découverte du chariot. 
Le Mini Bleu : C'est juste.
Le Chef : Mais tu vois, Mini Bleu, le Bleu me reproche d'avoir divulgué ton surnom et d'être perfide. Mais à la base, ce n'est pas moi qui ai lancé cette perfidie. Je n'ai fait que partager ce que l'on m'a envoyé par Internet...
Le Mini Bleu : C'est vrai, c'est la faute de Padawan.
Le Bleu : Oui mais il savait très bien qu'en vous en parlant, il trouverait un bon client. Après tout, vous êtes son modèle en perfidie.
Le Chef : Moi, perfide ? Vous ne voyez pas le halo d'innocence brûler autour de moi. Je suis l'innocence personnifiée.
Le Bleu : Bien sûr ! Mais on va contrattaquer, vous verrez.
Le Mini Bleu : Oui.
Le Chef : Oh, je sens le vent de révolte des Bleus contre le patronnat.
Le Bleu : C'est exactement ça. Vous devriez vous méfier. 

Arrivé(e) à ce stade de la lecture de cette longue note - c'est assez rare pour être souligné - vous vous demandez quelle est la réponse du Bleu au Chef. Vous venez de la lire.
Non, le Bleu ne censurera pas le Chef : le Bleu idéaliste n'aime toujours pas la censure.
Non, le Bleu ne peut pas laisser le Chef se moquer du Mini Bleu sans rien dire et souiller la réputation du Mini Bleu : que le Bleu soit le bouc émissaire du Chef, cela fait partie de sa nature. Mais le Bleu est solidaire du Mini Bleu et ne peut donc pas laisser le Chef embêter le Mini Bleu sans rien dire. 
Le Bleu a donc décidé de se battre avec sa propre arme : ce blog. Après tout, c'est de là qu'est partie l'attaque du Chef. C'est de là que part la contre-attaque du Bleu.
Et quelle est-elle donc ?
Eh bien, la voici : la révélation du vrai visage du Chef.
Car, avouez, vous avez été comme le Bleu jusqu'ici. Comme le Bleu, vous croyiez que le Chef était bienveillant, taquin mais gentil. Bref : un être humain avec du coeur. 
Malheureusement, je ne dirai qu'une chose : Ha Ha Ha Ha !!
Si vous avez lu tout ce qui précède, vous devez souffrir d'une terrible désillusion. 
Non, le Chef n'est pas bienveillant. C'est un être perfide, qui n'hésite pas à traîner dans la boue les naïfs. Et il s'en réjouit. Il dénonce les faiblesses, les dossiers des Bleus pour mieux s'en servir contre eux. En plus, il n'assume pas sa perfidie.
Bref : le Chef est bien un chef. 
Cruelle désillusion. 

Règle n°5 :  Si vous êtes un Bleu, ne vous fiez jamais à votre Chef. JAMAIS !!

Ah oui, juste en passant... le surnom du Chef, c'est Colonel Boa.
Je dis ça, je dis rien :-) 






 

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