jeudi 30 mai 2013

La susceptibilité du Bleu

De retour d'un repas, le Chef tend un chewing-gum au Bleu :

Le Chef : Tiens, le Bleu !
Le Bleu : Pourquoi ? Ça veut dire que je pue de la bouche ? 

Le Chef éclate de rire face à la réaction du Bleu :

Le Chef : J'osais pas te le dire, le Bleu.
Le Bleu : Mouais. C'est comme pour le parfum quand vous m'avez dit la dernière fois "Tu sens bon, aujourd'hui".
Le Chef : C'est vrai que le "aujourd'hui" était de trop... (rires) Mais c'est que tu es susceptible, le Bleu !
Le Bleu : Susceptible, moi ? Avec vous, il ne vaut mieux pas. Parce qu'entre l’œil chassieux, la silhouette déglinguée, le fait que je suis larvesque, j'aurais déjà de quoi me vexer. Ah oui ! J'oubliais aussi que selon vous, je suis une bactérie.
Le Chef : Tiens, c'est vrai, le coup de la bactérie. Tu ne l'as pas écrit dans le blog, d'ailleurs.
Le Bleu : Ben non. Parce qu'avec ma mémoire de poisson rouge, je ne me souviens pas du fil conducteur qui a mené à la conclusion que j'étais une bactérie. Il y a beaucoup de choses comme ça que l'on se dit et après, je ne me souviens pas du fil conducteur des bêtises dites donc je ne peux pas les écrire sur le blog.
Le Chef : C'est ça qui est le plus marrant : ce qui est écrit sur le blog ne représente que 10% de la véracité de nos échanges. Imagine si tu transcrivais toutes mes conneries !
Le Bleu : Oui, les gens prendraient peur s'ils savaient tout ce que vous me faites subir, en réalité.
Le Chef : Mais le Bleu, tu sais ce qu'on dit : qui aime bien châtie bien.
Le Bleu Oh mais là c'est trop, c'est beaucoup trop d'amour même ! 

Conclusion : Au fait... ça y est, le fait que le Bleu est une bactérie est écrit sur le blog maintenant. Je vous laisse deviner comment le Chef en est venu à cette conclusion médicale.

Très belle soirée à toutes et à tous et comme le dit le Chef : " Il faut avoir de l'auto-dérision et savoir rire de soi dans la vie sinon la vie sera difficile si on se prend trop au sérieux. "


 
 
 

mercredi 29 mai 2013

L'avenir du Bleu

Lors du repas passé avec le P'tit Bleu, le Chef a exposé l'avenir qu'il envisageait pour le Bleu. Car voyez-vous, même si officiellement le Chef ne sera bientôt plus le chef du Bleu, cela ne l'empêche pas d'avoir encore de belles surprises à lui préparer :

Le Chef : Vois-tu, j'envisage de te lyophiliser, le Bleu. Comme ça, je te dessèche, je te plie et je peux te ranger facilement dans un tiroir. Et de temps en temps, je te sortirai, hop ! un peu d'eau et tu resserviras surtout pour que je puisse t'embêter. Et je pourrai ensuite te re-ranger plus facilement. Et vois-tu, c'est beaucoup plus économique que la cryogénisation. Il suffira juste de te sortir du tiroir et te mettre de l'eau, et c'est reparti ! Et pour que tu sois encore plus drôle, au lieu de l'eau, je t'arroserai avec de la bibine...
Le P'tit Bleu : Pour qu'elle soit encore plus drôle, essayez la liqueur du letchis. Mieux encore : faites-le avec du chlore. Car voyez-vous, le Bleu est comme le chat : il est fou quand il renifle du chlore. 
Le Bleu (rires) : C'est vrai.
Le Chef : Comment cela ?
Le P'tit Bleu : À la fin de la semaine, le fait d'aller à la piscine avait pour effet qu'elle éclatait de rire pour un rien, comme vous ne l'avez jamais vue...
Le Chef : Ca ne change pas de d'habitude, ça.
Le P'tit Bleu : Non, j'ai travaillé avec vous et croyez-moi, vous ne l'avez jamais vue dans cet état.
[Ndlr : Les proches du Bleu peuvent témoigner de la véracité de cette anecdote.]

Ce matin, le Chef a ajouté un supplément à la lyophilisation du Bleu :

Le Chef : En plus du rhum de letchi, n'oublie pas l'huile d'olive.
Le Bleu : L'huile d'olive ? De mieux en mieux.
Le Chef : Oui le Bleu, l'huile d'olive. Car le Bleu est huileux à force de flagorneries.
Le Bleu : Flagorneuse, moi ? Je suis loin de l'être.
Le Chef : Ce n'est pas ce qui est écrit dans ta note.
Là le Chef relit le début de la note de Lundi où le Bleu expliquait être "apprenti en flagornerie" :
Le Chef : Tu vois, le Bleu. D'où ton côté huileux.
Le Bleu : Pour ce que ça me réussit de faire de la flagornerie. C'est même dangereux pour ma santé comme le dit la règle n°3.
Le Chef : Mais le Bleu, c'est pour ça que tu es le Bleu, tout déglingué aussi physiquement que moralement. Et c'est pour ça que je continuerai à oeuvrer pour essayer de te retaper avant la lyophilisation.

Conclusion Le Bleu n'est pas sorti de l'auberge !



mardi 28 mai 2013

La santé du Chef

Aujourd'hui, le Chef est revenu de sa visite médicale. En bon apprenti de la flagornerie, le Bleu demande les résultats de cette visite. Eh oui, le Bleu se soucie de l'état de santé de son Chef. Pendant le déjeuner en présence du P'tit Bleu, le Chef explique qu'il commence à avoir une faiblesse auditive. Perfidie du P'tit Bleu (oui, P'tit Bleu, je te dénonce !!) :

Le P'tit Bleu (au Bleu) : Comme ça, tu sais vers quelle oreille dire tes bêtises, maintenant.

Le Chef fait alors mine de ne pas entendre ce que dit le Bleu :

Le Bleu : Visiblement, il n'y a pas qu'une seule oreille qui ne fonctionne pas...
Le Chef : Non, le Bleu. C'est que je ne veux pas entendre tes conneries (Notez la vulgarité du Chef : je dis ça, je ne dis rien) ce n'est pas pareil. Et puis, il faut que tu articules bien pour que j'entende.

Et en disant cela, le Chef articule lentement, en décortiquant bien chaque syllabe - ce qui lui donne un drôle d'air, il faut l'avouer.
Le Chef : Tu vois, le Bleu, il faut bien ar-ti-cu-ler.
Le Bleu : Oui mais ça donne un air ridicule, quand même, quand vous faites ça.
Le Chef : Tu vois maintenant à quoi tu ressembles tous les jours, le Bleu.

Règle n°3 : Pour le Bleu, éviter la flagornerie, en prenant notamment des nouvelles de la santé du Chef, car forcément ça se retourne contre lui - comme le stipule la règle n°1 de survie du Bleu.

Cependant, la conversation autour de l'oreille du Chef a continué. Je vous éviterai le diagnostic que des collègues médecins ont fourni au Chef (je ne dénonce par les collègues - sauf le P'tit Bleu) et le Chef poursuit :

Le Chef : Je vais peut-être être amené à aller voir un ORL, à force. Mais peut-être qu'alors, en faisant des examens, on va découvrir aussi que j'ai une tumeur au cerveau, par exemple...
Le P'tit Bleu : Il y aurait donc une raison médicale à l'état du Chef. On peut caractériser le Chef, maintenant. Ça fait bizarre.
Le Bleu : Non, c'est plutôt rassurant. Il n'y a donc pas que le Bleu qui peut être caractérisé par un état médical avec son œil chassieux, etc. Le Chef aussi. Cela prouve que le Chef est humain, lui aussi.

Conclusion : Le Chef est un être humain avec un état de santé quelque peu déglingué. Comme le Bleu. C'est peut-être pour ça que le Bleu et le Chef s'entendent aussi bien. Qui sait ? :-)

lundi 27 mai 2013

La Méthode Coué revue et corrigée par le Chef

Vendredi, le Chef découvre les notes écrites pendant son absence pendant le Bleu. Au début, il s'étonne du nombre de notes : oui, le Bleu ne procrastine plus. Quand le Chef lit les notes, il rit beaucoup, en partie parce qu'il redécouvre les bêtises qu'il dit, retranscrites (presque) fidèlement par le Bleu. 
À la fin de sa lecture, le Chef remercie le Bleu :

Le Chef : Merci le Bleu pour la dose de rires de la journée.
Le Bleu : De rien. Par contre, je vais devoir vous envoyer un texto débile ce weekend.
Le Chef : Pourquoi ?
Le Bleu : Pour avoir l'inspiration et maintenir le rythme de publication, d'autant plus que vous n'êtes pas là Lundi. Et puis, ce n'est pas aujourd'hui que j'aurai l'inspiration. Votre rythme d'inspiration baisse, là.
Le Chef : Non, le Bleu, c'est toi qui baisses. Tu es un yoyo, le Bleu. Dès que tu es en bas, hop ! une petite tape et tu remontes. 
Le Bleu : Sauf qu'à force de donner des coups, ça n'aura plus aucun effet et je resterai toujours en bas. Et puis, ça va me faire mal à force.
Le Chef : Le Bleu, tu ne connais pas la méthode Coué ? Il suffit que tu crois que ça ira. Et puis, si tu as mal, hop, il suffit de te faire mal à un autre endroit et ça marchera.
Le Bleu : Tiens, c'est une de mes théories. Le nombre de fois où quand une personne me dit qu'elle a mal à la tête, j'ai proposé de lui faire mal ailleurs, genre lui casser un genou. Bizarrement, personne n'a voulu être le cobaye de ma théorie.
Le Chef : Parce que tu l'as annoncé. Le Bleu, tu es vraiment un Bleu. Il ne faut pas l'annoncer, il faut le faire, c'est tout.
Le Bleu : Mouais... Pas sûre que ça marche. Je risque surtout de me faire beaucoup d'ennemis. 
Soudain, une pensée mesquine traverse l'esprit du Bleu lorsqu'une ancienne conversation lui revient en mémoire :
Le Bleu : Mais toute à l'heure, vous avez dit que vous aviez mal au dos. Je peux donc tenter votre méthode sans vous prévenir.
Le Chef : Tu peux toujours essayer, le Bleu. À tes risques et périls.

Conclusion : Pour le bien-être de ses rapports sociaux et surtout pour son intégrité physique, le Bleu va rester à la méthode Coué originelle en chantonnant "Je vais bien, tout va bien" comme Dany Boon. C'est moins dangereux - pour le Bleu, même si ça sera frustrant pour le Chef. Mais il faut faire confiance au Chef : il sera vite inspiré pour mettre à l’œuvre sa méthode Coué sur le Bleu. Ce n'est pas pour rien que c'est le Chef :-)

Et pour finir, le fameux sketch de Dany Boon avec le "Je vais bien, tout va bien" :



jeudi 23 mai 2013

Peau douce

En l'absence du Chef, de nouveau plongeons dans les méandres des souvenirs de la mémoire du Bleu :

Le jour où le Chef a reçu un de ses colis, avec les yeux pétillants et le sourire d'un enfant face à un cadeau de Noël, le Bleu n'a pu s'empêcher de le taquiner. À ce moment-là, un stagiaire passe devant le bureau et assiste à l'échange. Le Chef prend alors à témoin le stagiaire :

Le Chef : Tu vois comment est le Bleu avec moi ? Toujours à taquiner ! Quelle insolence, ce Bleu !
Le stagiaire : Il vous suffit de la redresser si elle est trop insolente.
Le Chef : Tu as tout compris : une petite tape, et hop ! Le Bleu file droit. À force de recevoir des coups, elle va faire comme la viande et s'attendrir.
Le Bleu : Ben non, au contraire. À force d'en recevoir, ça va plutôt m'endurcir la peau et je ne sentirai plus rien. Donc je pourrai continuer à vous taquiner.
Le Chef : Tu veux parier, le Bleu ?
Le stagiaire : En effet, vous avez du boulot pour corriger l'insolence du Bleu.  
Le Chef : Merci pour ton soutien.
Le Bleu : Toi, tu as tout compris dans la flagornerie, tu iras loin...  

Conclusion : Si vous voulez garder la peau douce, apprenez la flagornerie. Cela vous évitera une réaction cutanée bleuesque et des bosses derrière le crâne. C'était un avis de l'Association de Protection des Bleus.

mercredi 22 mai 2013

Tête de truffe

Vu que le Chef est absent pour deux jours et afin de maintenir le rythme de publication (presque) quotidien - sinon l'accusation de procrastination va encore tombée - le Bleu est obligé de ressortir les vieux dossiers. Heureusement qu'il en a encore sous le coude :-) 

Ainsi, la semaine dernière, sur le chemin vers la restauration. Le Chef explique une séance de travail au Bleu :

Le Chef : Il ne faudrait pas qu'ils me prennent pour un bleu.
Le Bleu enregistre l'information mais ne dit mot. Le Chef continue son récit et de nouveau, râle :
Le Chef : Il ne faudrait pas qu'ils me prennent pour une truffe.
 Là, le Bleu ne peut s'empêcher de réagir face au parallélisme (ouh ! le mot compliqué :-) ) et cette fois-ci, proteste :
Le Bleu : Dis donc ! Ne me traitez pas de truffe !
Là, le Chef marque un temps d'arrêt, quelque peu étonné par la réaction du Bleu.
Le Chef : Pourquoi dis-tu ça, le Bleu ?
Le Bleu : Ben, vous avez dit qu'il ne fallait pas vous prendre pour un bleu puis pour une truffe. Donc, j'en conclus que vous faites le lien entre Bleu et truffe. 
Là, le Chef éclate de rire :
Le Chef : Bien sûr, le Bleu, tu es une sacrée truffe...
Le Bleu : Oui mais au moins je suis raffinée.
(Dans la tête du Bleu, une truffe est forcément raffinée, surtout quand on songe aux belles truffes en chocolat, hum !)
Le Chef : Raffiné, ça tu es loin de l'être le Bleu ! Tu es une vraie truffe de cochon.

 Conclusion : TOUJOURS se souvenir de la Règle n°1 de survie du Bleu = Ne Jamais Tendre le Bâton au Chef. JAMAIS !!!

Bonne soirée à tous et toutes - et si vous mangez des truffes, désormais, vous penserez au Bleu :-)




mardi 21 mai 2013

L'inspiration du Chef

ATTENTION :  Si vous avez la faculté de penser en images, ne lisez pas cette note. C'est à vos risques et périls.
...
...

Le Bleu était dans le bureau de sa chef quand le Chef entre à son tour et annonce fièrement :

Le Chef : Le Bleu, j'ai lu ta dernière note.

Le Bleu a eu une seconde de crainte, d'angoisse mais le sourire du Chef le rassure vite : la pilule est bien passée, encore une fois. Le Chef se tourne alors vers la chef du Bleu (je sais, ça commence à faire beaucoup de chef) et lui demande si elle lit le blog. Face à la réponse négative, le Chef s'éloigne et revient quelques instants plus tard : il avait imprimé les notes du blog. Il tend la dernière feuille à la chef du Bleu pour qu'elle prenne connaissance de la dernière note.

Le Chef : Je vais peut-être en faire un livre.
La Chef (au Bleu) : Tu publies tous les jours ?
Le Bleu : En ce moment, oui. Je planifie même. Mais ça n'a pas été tout le temps le cas.
Le Chef : Parce que tu procrastines, le Bleu.
Le Bleu : Pas du tout. C'est parce que vous n'êtes pas toujours inspirant, Chef.
Le Chef : N'importe quoi, le Bleu ! Le Chef est toujours inspirant.
Le Bleu : Ben non. Et puis, je ne peux pas toujours écrire car je ne peux pas toujours avoir l'inspiration. Notamment quand le Chef n'est pas là, ou que je suis absente, par exemple. 
(Là, la conversation a été interrompue par l'interlude chantant de la chef imitant Dalida suite à la fin de la note du blog évoquant la chanson "Paroles, paroles")
Le Bleu : Et puis, de toute façon, le blog sera bientôt fini.
Le Chef : Pourquoi ? 
Le Bleu : Ben, vous ne serez bientôt plus mon chef donc le blog n'aura plus de raisons d'être.
Le Chef : Non, le Bleu, ce que tu ne comprends pas, c'est que le Chef sera toujours ton chef. Parce que le Chef est toujours le Chef, dans toutes les circonstances. Le jour, la nuit, en pyjama, même en slip : le Chef est toujours le Chef. Tu ne peux pas imaginer.

Conclusion : Oui, vous avez bien lu la réponse du Chef. Et si maintenant vous vous représentez le Chef en slip, je n'ai qu'une chose à dire : Je vous avais prévenu !!!

(et encore, vous n'avez pas eu droit à l'association d'image avec le spectacle d'un Chef chantant "Mon truc en plumes" en petite tenue... Maintenant oui :-) )

 

lundi 20 mai 2013

Cours de physiologie

Le Chef a pour caractéristique, entre autres, d'être un fin connaisseur dans le domaine de la médecine. Ce qui vaut des fois au Bleu d'être qualifié de différents noms tirés du vocabulaire incompréhensible des médecins. Mais cela a aussi l'avantage d'avoir une source sûre de renseignements lorsque le Bleu se pose des questions liées à la médecine. 
Comme c'est arrivé ce weekend : lors d'une soirée, l'amie du Bleu surnommée Presque Bleu pose alors une question existentielle (je suis sûre que vous vous êtes déjà posé cette question sans vous l'avouer) :

Presque BleuPourquoi s'étire-t-on ? 

Question existentielle, avouez-le. 
À la mode du jeu télévisé "Qui veut gagner des millions ?", le Bleu décide de faire appel à un ami et envoie cette question au Chef par SMS. En tant qu'expert, il était le seul à pouvoir éclairer les lanternes du Bleu et du Presque Bleu et illuminer de sa science leur ignorance.
Intérieurement, bien sûr, en envoyant ce message, le Bleu se doutait qu'il allait avoir un retour de manivelle taquin dont le Chef est le maître.
La réponse est tombée et les craintes du Bleu se sont révélées exactes (comme quoi, le Bleu connaît bien son Chef) :

Le Chef : Le Bleu, tu comprendras aisément qu'après un temps de repos, l'ensemble des muscles de notre corps se sont rétractés et ont besoin d'être étirés pour retrouver leur pleine et entière opérationnalité. 
(pour l'instant, remarquez que le Chef donne une leçon de physiologie tout ce qu'il y a de plus normale - mais ça ne va pas durer)
Le Chef : Tu comprendras donc qu'un seul animal échappe à ce mécanisme physiologique : le Bleu !
(aïe ! ça commence)
Le Chef : Parce que d'abord le Bleu, dans son état larvaire perpétuel, n'a pas de muscles et qu'enfin, en matière opérationnalité, à part lever le coude avec le regard chassieux et glauque, je ne vois pas de quoi le Bleu pourrait être capable.

Règle n°2 : Ne jamais demander un avis d'expert au Chef sous peine de devenir un sujet d'autopsie médicale à la sauce du Chef, bien sûr.


jeudi 16 mai 2013

Le Bleu professeur

Comme je vous l'annonçais en début de semaine, une nouvelle collègue a intégré l'équipe du Bleu et du Chef. Le Bleu est chargée de la former au travail qu'elle partage avec le Bleu. En tant que chef, le Chef se soucie du fait que la formation se déroule bien et surtout que le Bleu ne dise pas de bêtises. Style des taquineries sur le Chef.
Ainsi, le Chef passe près du bureau du Bleu et de la nouvelle collègue et demande :

Le Chef : Alors ça se passe bien ? Le Bleu vous forme bien ?
La collègue : Disons que si je vous réponds non, elle va me sauter dessus. Si je vous réponds oui, c'est vous qui allez me sauter dessus. Donc je vous répondrai qu'il faut attendre que j'assimile tout et...
Le Chef : Non, ce n'est pas ça. Si vous répondez que le Bleu ne vous forme pas bien, hop, je lui donne une petite tape. Et si vous répondez que oui, le Bleu vous forme bien, c'est pareil, hop, un petit coup pour calmer son enthousiasme si elle s'emballe trop. C'est pour la maintenir en tension, pour que le Bleu continue de s'améliorer.
La collègue : Alors non, pas besoin de coup, elle est très bien.

Conclusion : Quoique fasse le Bleu, en bien ou en mal, il risque d'avoir mal à la tête d'après le Chef. C'est ce qu'on appelle la tension positive du Chef :-) 

(Pour rassurer les membres de l'Association de Protection des Bleus, les menaces du Chef décrites ici ne sont que des paroles, paroles, paroles, comme le dit si bien Dalida ;-) ).



mercredi 15 mai 2013

La bienveillance du Bleu

Dans ses attributions professionnelles, le Bleu s'occupe de récupérer le courrier de son service. Or, le Chef attendait avec impatience un colis. Quand je dis avec impatience, c'est peu dire : imaginez un enfant attendant la venue du Père Noël et vous vous préfigurerez l'état du Chef.
Dès la première heure du matin, le Chef demande alors au Bleu s'il a récupéré le courrier. Le Bleu a alors dû calmer l'impatience grandissante du Chef : non, pas encore. 
Jusqu'au moment où le Bleu a ENFIN récupéré le courrier. Et le colis tant attendu. 
Or, voyant l'état d'impatience grandissante du Chef, le Bleu a alors eu une pensée, comment dire... mesquine. Vile. Voire malveillante. 
Le Bleu a pensé cacher le colis. 
Si, si.
Tentation d'autant plus grande que le Bleu savait ce qu'il y avait dans ledit colis (le Chef le lui avait dit) et le Bleu est du style à beaucoup aimer ledit contenu.
Bon, rassurez-vous : le Bleu n'a pas vraiment planqué le colis et ne l'a pas gardé pour lui, égoïstement. 
Malheureusement.
Dans sa bonté d'âme, le Bleu a donc apporté le colis au Chef. Et l'image du gamin découvrant son cadeau, les yeux pétillants, s'est matérialisé sous le regard étonné du Bleu. Le Chef a gardé son âme d'enfant. 
Le Bleu avoue alors sa pensée mesquine, vile, malveillante au Chef.

Le Chef : Le Bleu, tu es incapable de mesquinerie, de malveillance...
Le Bleu : Qu'est-ce que vous en savez ? Je peux être malveillante.
Le Chef : Non, le Bleu : tu es d'une nature profondément bienveillante.
 
Conclusion : La bienveillance n'est donc pas que la prérogative du Chef. Ou alors le Chef ne connaît peut-être pas aussi bien que ça son Bleu... (niark ! niark ! niark !*)

* rire de méchant de dessin animé ;-) 

Très belle soirée pleine de bienveillance à tous

mardi 14 mai 2013

Le nouveau Bleu

J'entends d'ores et déjà vos exclamations, vos cris de joie, vos hourras, vous qui venez de lire le titre de cette nouvelle note : le Bleu aurait-il eu gain de cause ? Aurait-il réussi à passer le relais et à quitter l'enveloppe du Bleu comme il tente de le faire depuis 2 ans ? Aurait-il enfin gagné le combat contre le Chef ? 
...
...
Malheureusement, non.
Oui, je sais, vous êtes entrain de me maudire car à l'instant, j'ai créé un ascenseur émotionnel très fort. Et je m'en excuse. Mais l'intensité de votre déception vous rapproche ainsi du Bleu. 
Vous devez alors vous demander : pourquoi ce titre ?

Une petite explication est de mise :

L'équipe du Bleu s'est agrandie hier avec l'arrivée d'une nouvelle collègue. En toute logique, cette nouvelle collègue est sensée devenir dès lors le Bleu. 
Je sais, vous vous dites que l'histoire se répète : il y a un an, l'arrivée d'un nouveau collègue, adjoint du Chef, avait laissé entrevoir cette possibilité au Bleu. Espoir vite étouffé par le Chef pour une obscure raison : le surnom du Bleu ne peut pas convenir à l'adjoint du Chef, voyons.
Mouais, passons.
Le Bleu a donc depuis réfréné sa désillusion en attendant le jour béni où un nouveau, qui ne serait pas l'adjoint du Chef, arriverait pour renforcer l'équipe.
Ce jour est donc arrivé hier. Là, le Bleu a cru que son heure de gloire était enfin arrivée. Il a donc fanfaronné devant le Chef en lui annonçant que maintenant, la nouvelle collègue était le nouveau Bleu. Le Bleu a malheureusement fanfaronné trop tôt :

Le Chef : Non, le Bleu, c'est toi le Bleu et tu le resteras.

Pour se défendre, le Bleu égrène alors des arguments qui sont imparables :
1) Le Bleu est par essence le dernier ou la dernière arrivé(e) dans une équipe. Ce qui est le cas, ici.
2) La nouvelle n'est pas l'adjoint du Chef donc il n'y a AUCUNE raison valable pour qu'elle ne soit pas le Bleu.
Imparables. Pour le Bleu.
Pas pour le Chef (sinon ça ne serait pas le Chef) :

Le Chef : Le Bleu, tu oublies une chose. Qui est le chef ici ? 
Le Bleu : Ben, vous, Chef.
Le Chef : Vois-tu, le Bleu, la prérogative du Chef c'est de décider qui est le Bleu et qui n'est pas le Bleu. Et j'ai décidé que tu étais le Bleu. Tu n'as pas le choix.

Conclusion : Je l'aurais, un jour, je l'aurais !!

lundi 13 mai 2013

Le Bleu ou l'art de la proscratination

Un esprit raisonné (et raisonnable) pourrait penser que lire les notes de ce blog le mettant en scène dans l'exercice de son management au quotidien, afin de - faut bien l'avouer - le tourner en dérision (de temps en temps) pourrait froisser la fierté du Chef. Dès lors, pour son ego, le Chef devrait fuir la lecture de telles infamies.
...
...
Certes. 
Mais cela impliquerait que le Chef est une personne raisonnable. Et saine d'esprit. Mais vivre au quotidien aux côtés du Bleu remet sérieusement en doute la raison du Chef.
Et, au lieu de fuir ces notes, le Chef en est même à la recherche.
Voire il en est accro.
La preuve ? 
Ce matin, après avoir salué le Bleu d'une taquinerie (il ne l'avait pas vu de 5 jours, pont oblige, c'était dur, le manque de taquinerie et surtout de personne à qui pouvoir les balancer se faisait sentir), le Chef s'assoit devant son ordinateur. Jusque-là tout est normal. De son côté, le Bleu vaque à ses occupations. Jusque-là tout est normal. Et là, la dépendance du Chef à ce blog éclate au jour :

Le Chef : Le Bleu, ça fait longtemps que tu n'as pas mis de nouvelles notes. Qu'est-ce que tu fais ?

Le Bleu a été surpris quelques secondes par cette réflexion car elle implique 2 choses : 1/ Le Chef lit les notes du blog (bon, ça, le Bleu le savait, notamment à travers les commentaires laissés par-ci, par-là par ledit Chef) MAIS SURTOUT 2/Le Chef était entrain de lire le blog là, à l'instant I. D'habitude, le Bleu doit signaler au Chef la présence d'une nouvelle note sur ce blog.
La dépendance du Chef à ce blog s'est révélée au Bleu.
Aïe !
Passée la surprise, que répondre pour se défendre de ne pas poster assez suffisamment ? Le manque d'inspiration ?  Non, ça ne peut pas marcher car ces derniers temps, le Chef n'a pas été avare de taquineries. 
Le Bleu a donc décidé d'opter pour la vérité et a révélé un de ses grands défauts :

Le Bleu : Ce que je fais assez souvent : je procrastine.

Pour ceux et celles qui ne le savent pas, la procrastination est l'art de remettre les choses au lendemain. Art dans lequel excelle le Bleu à ses heures perdues. C'est même une de ses prérogatives, à l'instar de l’œil chassieux. 

À son tour, le Chef a été surpris par cette réponse et surtout par cette révélation du défaut du Bleu :

Le Chef : Tu procrastines, le Bleu ? Ce n'est pas plutôt preuve d'une grande paresse, d'une flemmardise extrême dans laquelle tu te vautres...
Le Bleu : Pas du tout. Je suis la reine de la procrastination. Cela fait 2 ans que vous me connaissez et vous ne vous en étiez pas encore rendu compte ? 

Conclusion Le Chef a encore beaucoup de choses à découvrir sur le Bleu. Et vice-versa. Ce qui laisse envisager de nombreuses notes sur ce blog. Au plus grand plaisir du Chef.

Très belle soirée à tous