Dans ses attributions professionnelles, le Bleu s'occupe de récupérer le courrier de son service. Or, le Chef attendait avec impatience un colis. Quand je dis avec impatience, c'est peu dire : imaginez un enfant attendant la venue du Père Noël et vous vous préfigurerez l'état du Chef.
Dès la première heure du matin, le Chef demande alors au Bleu s'il a récupéré le courrier. Le Bleu a alors dû calmer l'impatience grandissante du Chef : non, pas encore.
Jusqu'au moment où le Bleu a ENFIN récupéré le courrier. Et le colis tant attendu.
Or, voyant l'état d'impatience grandissante du Chef, le Bleu a alors eu une pensée, comment dire... mesquine. Vile. Voire malveillante.
Le Bleu a pensé cacher le colis.
Si, si.
Tentation d'autant plus grande que le Bleu savait ce qu'il y avait dans ledit colis (le Chef le lui avait dit) et le Bleu est du style à beaucoup aimer ledit contenu.
Bon, rassurez-vous : le Bleu n'a pas vraiment planqué le colis et ne l'a pas gardé pour lui, égoïstement.
Malheureusement.
Dans sa bonté d'âme, le Bleu a donc apporté le colis au Chef. Et l'image du gamin découvrant son cadeau, les yeux pétillants, s'est matérialisé sous le regard étonné du Bleu. Le Chef a gardé son âme d'enfant.
Le Bleu avoue alors sa pensée mesquine, vile, malveillante au Chef.
Le Chef : Le Bleu, tu es incapable de mesquinerie, de malveillance...
Le Bleu : Qu'est-ce que vous en savez ? Je peux être malveillante.
Le Chef : Non, le Bleu : tu es d'une nature profondément bienveillante.
Conclusion : La bienveillance n'est donc pas que la prérogative du Chef. Ou alors le Chef ne connaît peut-être pas aussi bien que ça son Bleu... (niark ! niark ! niark !*)
* rire de méchant de dessin animé ;-)
Très belle soirée pleine de bienveillance à tous
Comme si tout le monde ne savait pas que le Bleu est un bisounours ...
RépondreSupprimerMême pas vrai d'abord ! J'suis pas un Bisounours !!!
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