De retour d'un repas, le Chef tend un chewing-gum au Bleu :
Le Chef : Tiens, le Bleu !
Le Bleu : Pourquoi ? Ça veut dire que je pue de la bouche ?
Le Chef éclate de rire face à la réaction du Bleu :
Le Chef : J'osais pas te le dire, le Bleu.
Le Bleu : Mouais. C'est comme pour le parfum quand vous m'avez dit la dernière fois "Tu sens bon, aujourd'hui".
Le Chef : C'est vrai que le "aujourd'hui" était de trop... (rires) Mais c'est que tu es susceptible, le Bleu !
Le Bleu : Susceptible, moi ? Avec vous, il ne vaut mieux pas. Parce qu'entre l’œil chassieux, la silhouette déglinguée, le fait que je suis larvesque, j'aurais déjà de quoi me vexer. Ah oui ! J'oubliais aussi que selon vous, je suis une bactérie.
Le Chef : Tiens, c'est vrai, le coup de la bactérie. Tu ne l'as pas écrit dans le blog, d'ailleurs.
Le Bleu : Ben non. Parce qu'avec ma mémoire de poisson rouge, je ne me souviens pas du fil conducteur qui a mené à la conclusion que j'étais une bactérie. Il y a beaucoup de choses comme ça que l'on se dit et après, je ne me souviens pas du fil conducteur des bêtises dites donc je ne peux pas les écrire sur le blog.
Le Chef : C'est ça qui est le plus marrant : ce qui est écrit sur le blog ne représente que 10% de la véracité de nos échanges. Imagine si tu transcrivais toutes mes conneries !
Le Bleu : Oui, les gens prendraient peur s'ils savaient tout ce que vous me faites subir, en réalité.
Le Chef : Mais le Bleu, tu sais ce qu'on dit : qui aime bien châtie bien.
Le Bleu : Oh mais là c'est trop, c'est beaucoup trop d'amour même !
Conclusion : Au fait... ça y est, le fait que le Bleu est une bactérie est écrit sur le blog maintenant. Je vous laisse deviner comment le Chef en est venu à cette conclusion médicale.
Très belle soirée à toutes et à tous et comme le dit le Chef : " Il faut avoir de l'auto-dérision et savoir rire de soi dans la vie sinon la vie sera difficile si on se prend trop au sérieux. "
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire